Chapitre 5

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Je clignai des yeux. "Quoi ?"

"Nous mourrons." répéta Louis. "Nous mourrons, pendant la journée. Tu étais dans le lit de Zayn, ne t'es-tu pas demandé ce qui clochait quand tu t'es réveillée ?"

"Si." dis-je lentement.

"Et, n'était-il pas froid quand tu l'as touché ?" j'hochai la tête. "Il ne bougeait pas. Est-ce qu'il respirait ?"

Je secouai ma tête, fronçant les sourcils. "Mais... Comment ça marche ?"

Louis haussa les épaules. "Je ne sais pas. Mais nous mourrons le matin et nous ressuscitons le soir. Nous n'appelons pas cela mourir d'ailleurs. Nous appelons juste cela dormir." Il leva les yeux vers la porte. "Zayn ne devrait pas tarder à se réveiller. Nous passons généralement du temps ensemble avant que les autres ne se réveillent et maintenant que tu es là, tu peux te joindre à nous." Son sourire malicieux était de retour. "Il dit que tu es douée avec ta bouche."

Louis me tira contre lui, se relaxant entre les cousins, se focalisant sur la télé. Je me forçai à me relaxer contre lui, pour ne pas paraître tendue et nerveuse. Il le remarqua, je le sais, mais il ne dit rien à propos de cela. Nous sommes restés assis en silence pendant un bon moment, lui regardant la télé, moi me demandant comment je pourrais m'enfuir. Évidemment, le bon moment était lorsqu'ils mourraient, mais je ne savais pas pendant combien de temps Louis dormait. De plus, j'étais presque sûre qu'ils m'occupaient avec du sexe pour que je sois trop fatiguée pour m'enfuir. C'était la seule raison valable.

Les doigts de Louis sur mon cou me ramenèrent à la réalité et je me tournai pour le regarder. Il traçait un petit signe infini sur mon cou, faisant un cercle autour de la marque de morsure qu'il avait causé l'autre jour. Il leva les yeux vers moi, déposant un léger baiser sur la morsure.

"Ton sang était doux." me dit-il, glissant son autre bras autour de moi. "Vraiment doux. Délicieusement doux."

"Tu n'as pas besoin de te... nourrir en ce moment, n'est-ce pas ?" demandai-je nerveusement.

"Non. Le sexe me suffit, je peux tenir quelques jours, surtout quand je baise Zayn lorsqu'il se réveille. Mais il pourrait avoir besoin de se nourrir. Savais-tu qu'il est comme moi, seulement, il se nourrit de la peur au lieu du sexe ? Il n'a pas eu à se nourrir depuis que tu es arrivée, mais maintenant tu deviens à l'aise. Il aura besoin de se nourrir et il ne peut plus se nourrir sur moi."

"Il se nourrira sur moi." finis-je.

Louis hocha la tête. "Eh bien, c'est ce pour quoi tu es là, non ? Pour nous nourrir ? C'est la seule raison pour laquelle j'ai laissé Harry te garder. Un corps mort donne beaucoup de sang, mais il y a une fin. Par contre, avoir un animal vivant ? Tu produiras de plus en plus de sang, tant que tu auras suffisamment de temps pour récupérer entre les repas. Zayn n'aura pas besoin de beaucoup aujourd'hui, il se nourrira de ta peur d'être mordue, par contre, nous allons tous te baiser, Tess. Nous tous, nous allons te baiser, nous nourrir de toi et tu seras incapable de faire quoi que soit à propos de cela. Si tu luttes, nous t'attacherons. Tu auras besoin de plusieurs jours pour te reposer après cela, mais tu seras de nouveau sur pieds en un rien de temps."

J'étais à nouveau tendue, telle une statut de marbre. Il rigola, embrassant une nouvelle fois la morsure dans mon cou. Il disparut soudainement, réapparaissant à son armoire. Je déglutis nerveusement. Il n'allait pas utiliser tout cela sur moi aujourd'hui, n'est-ce pas ?

Il ouvrit un tiroir, étudiant son contenu. "Zayn sera debout dans quelques minutes. Tu n'as bien évidemment pas envie de faire ce..."

"Je n'ai pas ..." commençai-je, mais il leva sa main.

"Ne m'interromps pas." grogna-t-il. Son ton changea instantanément puis revint au ton plus aigu et amical qu'il avait utilisé tout à l'heure. "Tu ne veux pas le faire, je peux le sentir, mais tu n'as pas le choix. J'ai planifié cela hier soir." Il brandit une corde bleue. "J'espère que tu n'as pas de problème avec le fait de rester immobile."

Il se jeta sur moi, plus vite que je ne pouvais voir. Il fut rapidement à cheval sur mes hanches, mes poignets réunis dans ses mains. Il ne tarda pas à faire des nœuds et je réalisai que je ne pouvais pas m'échapper maintenant. La corde était douce, mais il l'avait fermement nouée et elle coupait déjà la circulation de mes mains. Il noua une autre corde entre mes poignets se penchant sur moi pour la fixer au trou décoratif de la tête de lit. Il se rassit sur mes cuisses et me sourit.

"Dois-je attacher tes jambes écartées ou le feras-tu pour moi ?" demanda-t-il, levant un sourcil.

"Je le ferai." murmurai-je.

Louis hocha la tête. "Bien." Il fut de nouveau à son armoire, fouillant entre les instruments de torture suspendus à des crochets. "Je pense que nous allons commencer avec quelque chose de petit, d'accord ?" Il se tourna pour me regarder, tenant un gode.

La porte de la chambre s'ouvrit et Zayn apparut, s'arrêtant lorsqu'il me vit. Il écarquilla ses yeux et regarda Louis. "Que fait-elle ici ?"

"Elle a toujours besoin d'être cassée," répondit Louis, "donc nous allons le faire. Prend ton jouet favoris, Zaynie, mais quelque chose de petit." Il sourit. «Nous ne voulons pas la casser de trop."

Je sentis mon cœur s'accélérer, il frappait contre ma cage thoracique. Si je pouvais l'entendre, ils le pouvaient aussi. Zayn inspira profondément et sourit en fermant les yeux.

"Sa peur est délicieuse." dit-il, ses yeux s'arrêtant de nouveau sur Louis, qui examinait un long et mince jouet.

Louis rit, reposant le jouet sur l'étagère. "Son sang est encore meilleur." dit-il, apparaissant au pied du lit. "Maintenant dépêche-toi, nous n'avons pas toute la journée. Liam sera bientôt debout."

Zayn hocha la tête, fouillant le tiroir à son tour. "Pourquoi pas cela ?" demanda-t-il, brandissant des sortes de chaînes. "Harry avait fait de délicieux bruits lorsque nous les avions utilisées sur lui."

Louis hocha la tête en signe d'approbation. "Apporte-les ici."

Zayn s'assit au bout du lit, écartant mes jambes. Il brandit une des chaînes et je vis l'horrible attache en métal se trouvant au bout. Il tendit sa main entre mes jambes, me caressant doucement.

"Tu seras magnifique avec quelques poids suspendus à ton corps." me dit-il, se penchant en avant avec les attaches dans les mains.

Louis attrapa son poignet. "Pas aujourd'hui. Pas ici. Accroche-les à ses seins à la place. Et pas de poids."

Zayn fit la moue, mais obéit, utilisant une seule chaîne et attachant mes deux tétons ensemble. Je gémis de douleur et Zayn sourit.

"Je pense que cela va être agréable." dit-il, levant les yeux vers Louis.

Louis jouait avec le gode dans ses mains. "On ne devrait pas la baiser." dit-il doucement. "Elle n'est pas encore digne de nos sexes. En plus, elle ne prend pas la pilule." Il leva les yeux vers Zayn. "Elle est douée avec sa bouche ?"

Zayn acquiesça docilement. "Elle est fantastique, monsieur." répondit-il. Il redevenait donc dominé par Louis. Je savais que cela voulait dire qu'ils étaient sérieux.

Louis hocha la tête pensivement. "Dis-moi, Zayn..." dit-il, léchant le bout du gode. "Que dirais-tu de me baiser pour une fois ?"

Les yeux de Zayn s'écarquillèrent. "Oui, s'il vous plaît, monsieur !" répondit-il avec empressement. Il se força à se calmer. "Je veux dire, si vous voulez bien, monsieur."

Louis hocha de nouveau la tête. "Tu peux me baiser. Je baiserai la bouche de Tess et nous pouvons tous les deux la baiser avec le gode." Il tendit le sex toy à Zayn. "Lubrifie-le pour elle. Elle va avoir besoin d'aide."

Zayn prit le jouet dans sa bouche, le rentrant facilement en une seule fois. Louis le retira de sa bouche, enlevant les ficelles de salive entre Zayn et le gode puis me regarda. Il tint mes jambes écartées avec une main, positionnant le gode à mon entrée. Il le fit pénétrer doucement mais fermement, le tortillant jusqu'à ce qu'il fût entièrement en moi. Je me mis à suffoquer, sentant le sex toy vibrer dans mon vagin lorsque Louis l'alluma. Le vieux rôdeur sourit, rampant sur mon corps jusqu'à ce qu'il fut à cheval sur mes épaules. Il releva un peu ses hanches, présentant ses fesses à Zayn.

Zayn saisit légèrement les hanches de Louis, s'installant derrière lui. Il pénétra directement l'aîné, gardant ses hanches collées contre celles de Louis pendant un moment. Louis gémit, relevant ma tête par mes cheveux et fourra son sexe dans ma bouche.

"Suce, pute de sang." gronda-t-il, tirant mes cheveux.

Je pris son gland dans ma bouche, tournant ma langue autour. Une fois de plus, le goût de sueur et de chair fut remplacé par le doux goût de la fraise lorsque je léchai sa petite fente. Zayn commença à bouger régulièrement, provoquant un bruyant gémissement de Louis, qui se poussa plus loin dans ma bouche. Je toussai, les larmes se pressant à mes yeux lorsque le sexe de Louis toucha le fond de ma gorge. Zayn accéléra le mouvement, enfouissant sa tête dans les cheveux de Louis et celui-ci trembla.

"Putain, Zayn !" hurla-t-il. "Plus vite !"

"Oui, monsieur." murmura Zayn, enroulant ses bras autour de la taille de son dominant et il devint presque flou à mes yeux à cause de la vitesse où il allait.

Le pénis de Louis palpita dans ma bouche et je me sentis mal. Je suçai ardemment ce qui était dans ma bouche et Louis gémit bruyamment. Il tendit sa main derrière lui, attrapant le bout du gode se trouvant en moi avec une main tremblante et entama des vas et viens, accélérant progressivement la cadence. Je gémis, envoyant des vibrations sur sexe. Louis cria de plaisir, jetant sa tête en arrière, ouvrant sa bouche.

"Encore, Zayn, juste ici !" cria-t-il, oubliant de bouger dans ma bouche. Je ne pouvais plus respirer.

Louis penchant sa tête en arrière, attrapant le cou de Zayn et l'entraînant dans un baiser passionné. Mon alimentation en air était obstruée par la présence de Louis dans ma gorge et je commençai à paniquer. Et si je mourrais ? Ils continueraient à me baiser, je savais qu'ils continueraient. L'image de cinq rôdeurs profitant de mon corps inanimé m'effraya.

Zayn gémit bruyamment, avant de briser le contact avec Louis et de regarder dans mes yeux. "Sa peur..." murmura-t-il, haletant.

Louis gémit, un son long et grave. "Mord-la" ordonna-t-il. "Mord-la là où je l'ai mordu."

Zayn se pencha rapidement sur moi, déposant quelques baisers dans mon cou. Louis était coincé entre nous deux mais au moins il n'était plus dans ma bouche et je pouvais respirer. Louis prit un bout de ma robe dans sa bouche, tirant fortement dessus et la déchira. Les crocs de Zayn s'enfoncèrent dans mon cou et je criai, me cambrant. Louis grogna, mordant mon épaule et je criai à nouveau. Pour la seconde fois, je jouis de sa morsure. Cela devait faire partie de son pouvoir d'incube.

Zayn frémit, retirant ses crocs de mon cou et s'écartant de Louis. Il se laissa tomber au bout du lit, sa respiration laborieuse. Louis resta allongé sur moi pendant un petit moment, sa lourde respiration contre ma peau. Je saignais, je le savais. Zayn avait du rouge autour de ses lèvres.

Après un moment, Louis gémit. "Zayn, libère-la." ordonna-t-il en se relevant sur ses mains.

Zayn obéit, défaisant la corde autour de mes poignets au lieu de l'arracher cette fois. Louis retira le gode de mon vagin, le tendant à Zayn qui le prit immédiatement dans sa bouche. Il le suça et ses yeux se fermèrent. Louis commença à ranger, prenant la corde et la reposant dans son armoire. Zayn m'aida à m'asseoir, retirant le gode de sa bouche et se mettant à sucer le lobe de mon oreille à la place.

"Tu as si bon goût." dit-il d'une voix rauque, mordillant doucement mon lobe.

Je suffoquai. Il rit dans mon oreille et reprit le nettoyage du sex toy. Louis s'assit en tailleur au bout du lit, nous étudiant tous les deux.

"Tu as fait un bon travail, Zaynie." dit-il, souriant. Zayn lui sourit en retour autant qu'il le put avec sa bouche encore pleine. Louis me regarda. "Tu as beaucoup de potentiel." Son regard à nouveau sur Zayn. "Nous avons toujours besoin de découvrir son penchant. Que proposes-tu ?"

Zayn retira le gode de sa bouche et s'appuya contre le cadre du lit. "Nous pourrions la laisser avec Liam" suggéra-t-il. "Pour voir si elle aime se prendre pour un animal."

"Cela prendrait beaucoup de temps; ils sont supposés rester ensemble par la suite. De plus nous avons pas de deuxième paire de fausses oreilles."

"Nous pourrions sortir et en acheter. Elles ne sont pas très chères."

"Non, mais la queue l'est. Pourquoi ne la déshabillons- nous pas et la promenons en laisse dans la ville la plus proche ?"

"Cela ressemble trop à Harry. Je ne pense pas qu'elle aime le sexe en général, alors en publique."

Mon estomac choisit ce moment pour gargouiller avidement et tous les yeux furent sur mon abdomen. Louis sourit. Il tendit sa main, agitant ses doigts lorsque j'hésitai. J'attrapai délicatement sa main et il me fit descendre du lit, me menant dans une salle ouverte. Il y avait une petite cuisine à droite, une autre télé et deux canapés sur la gauche. Un piano à queue prenait une grande place entre les deux espaces, élégant et cherchant sa place dans le décor moderne.
Louis rigola et me conduisit dans la cuisine. "Liam et moi jouons du piano." me dit-il, hochant la tête vers l'instrument. "C'est une compétence que j'ai acquise quand j'étais en Angleterre. J'ai appris à Liam. Il est très doué, quand il ne porte pas ses... pattes." Il tapota le plan de travail. "Assis-toi ici."

J'obéis, croisant mes chevilles et posant mon bras sur le bas de ma robe. Louis sourit, s'approchant et retirant mon bras de la robe. "Je veux tout voir." me dit-il, ouvrant un des placards.

"Où se trouve l'Angleterre ?" demandai-je.

Louis s'arrêta, haussant un de ses sourcils et me regardant sceptiquement. "Où se trouve l'Angleterre ?" répéta-t-il. "N'as-tu pas appris la géographie de base à l'école ?"

"Je ne suis pas allée à l'école." répondis-je. "Je vivais dans un village, personne ne connaissait quoi que ce soit sur l'Europe."

Louis secoua sa tête. "Zayn" appela-t-il, sa voix légèrement plus forte que lorsqu'il me parlait. "Apporte-moi une carte."
Je le regardai chercher tranquillement de la nourriture dans tous les placards. Ils étaient vides. Louis se redressa, prenant sa lèvre entre ses dents avant de se tourner vers moi.

"Nous n'avons pas de nourriture." dit-il, se postant directement devant moi. J'étais au niveau de ses yeux. "J'ai tes pilules ici donc tu dois commencer à les prendre. Elles commenceront à faire effet à la fin de la semaine, ainsi je pourrais mettre mes plans à exécution." Il fredonna, s'en allant prendre le téléphone sur le plan de travail. "Je vais envoyer Niall acheter de la nourriture. Et en attendant," ses yeux détaillèrent mon corps et je me sentis mal à l'aise mais il se rendit soudainement compte de ce qu'il faisait, "tu auras à faire à Harry. Tu es siennes après tout, c'est une honte qu'il n'ait pas encore eu la chance de te baiser." Louis disparut, réapparaissant dans le couloir. Il me jeta un sourire narquois par-dessus son épaule. "Harry est ... brutal. Tu voudras sûrement voir Niall après."

Il rit de lui-même et disparut de la pièce. Je déglutis nerveusement, restant perchée sur le comptoir. J'observai la pièce, cherchant une sortie. Il y avait une porte à gauche de la grande télé. Je descendis du comptoir et me dirigeai vers la porte, mes pieds ne faisant aucun bruit sur le doux tapis. Je saisis calmement la poignée, retenant mon souffle. La porte s'ouvrit dès que je la touchai presque comme si elle avait voulu être ouverte. Il y avait un escalier en spirale menant à une autre pièce. Je jetai un œil par-dessus mon épaule et, ne voyant personne, je me mis à monter les escaliers, grimaçant à chaque fois qu'une marche craquait sous mes pas.

La pièce où menaient les escaliers était vide. Du béton froid se trouvait sous mes pieds et les murs étaient de la même nuance de gris. Il n'y avait pas de lumière, je dus donc avancer le long du mur jusqu'à ce que j'arrive à une autre porte. Je saisis la poignée, le métal était froid. Je retins mon souffle. Je ne pouvais pas être assez chanceuse pour réussir à sortir de la maison par cette porte, pas vrai ?

Je tournai la poignée et ne rencontrai aucune résistance. Doucement, j'ouvris la porte. Le vent souffla dans mes cheveux et caressa ma peau comme si je lui avais manqué. Je soupirai de plaisir, souriant. J'étais libre.

La porte claqua, une grande main la tenant fermée. Je sursautai, reculant et rencontra un torse musclé. Un bras enlaça fermement ma taille. J'étais piégée, une fois de plus, mais cette fois-ci, j'eus le sentiment que mon séjour n'allait pas être très agréable. Je sentis un souffle chaud sur ma joue et une bouche chaude prit le lobe de mon oreille entre ses dents tranchantes.

"Alors, on tente de s'échapper ?" siffla Liam, suçant à un certain endroit sensible derrière mon oreille. "Personne ne t'as dit de ne pas faire cela ?" Sa langue lécha le contour de mon oreille et je frissonnai. "Tu devras être punie. Louis et Harry sont normalement les seuls autorisés à te punir, mais Harry n'est pas encore réveillé et Louis a demandé à ne pas être dérangé." Il sourit. "J'ai l'impression qu'il ne reste plus que moi."

"S'il te plaît ne me fais pas de mal." murmurai-je en fermant mes yeux.

Liam rigola. Il me relâcha, me tournant vers lui. J'esquivai sa main tendue vers ma taille. Il joua avec le morceau de tissus déchiré sur mon col et sourit légèrement. Ses bras serpentèrent autour de ma taille et j'étais prise en étau. Il me hissa sur épaule, de la même façon qu'Harry l'avait fait la nuit où il m'avait attrapé et commença à courir.

Il s'arrêta dans sa chambre, me laissant tomber sur le lit. Je m'assis pendant qu'il ouvrait tiroir après tiroir, cherchant quelque chose. Je le regardais, effrayée qu'il me punisse si je me levais. Il trouva finalement ce qu'il cherchait, se tournant vers moi et me souriant avec un air triomphant. Une balle bleue en plastique accroché à un bracelet en cuir noir se trouvait dans sa main. Il brandit l'objet, souriant.

"C'est un de mes accessoires préférés." me dit Liam, s'asseyant au bout du lit. Je me forçai contre la tête de lit. Il me sourit juste et rampa vers moi, s'asseyant lourdement sur mes hanches. "Ouvre ta bouche."

Je gardai mes lèvres fermées, gémissant doucement. Je devinais que la boule bleue était un bâillon, même si je ne savais pas comment cela pourrait rentrer dans ma bouche, c'était bien trop gros. Liam soupira, sa main serrant ma mâchoire.

"Allons-nous vraiment encore nous disputer à ce sujet, Tess ?" demanda-t-il, serrant fermement ma mâchoire. Je secouai ma tête et il diminua son emprise. "Donc ouvre ta bouche."

Hésitante, j'ouvris mes lèvres. Presque immédiatement, Liam força la boule dans ma bouche, étirant douloureusement ma mâchoire. Je fis la grimace lorsqu'il poussa ma tête vers le bas attachant les sangles derrière ma tête.

"Bien. Maintenant Louis ne sera pas dérangé et je pourrai toujours te punir." Liam s'assit au bord du lit, caressant ma jambe. "Allonge-toi sur mes genoux."

Je restai là où j'étais. Je savais ce qu'était ma punition maintenant : une fessée. On m'en avait donné une quand j'étais plus jeune, sur les genoux de mon père pour l'avoir ignoré. Je n'avais pas pu m'asseoir pendant plusieurs jours et il n'était qu'un simple humain. Un rôdeur causerait très certainement des ecchymoses. J'étais sûre et certaine que je n'allais pas pouvoir m'asseoir pendant des semaines. Liam soupira d'énervement.

"Allonge-toi sur mes genoux, Tess." ordonna-t-il, sa voix semblant fatiguée.

Je ne bougeai pas. Il m'attrapa, presque grognant dans son souffle, me faisant glisser sur les draps en coton et m'allongeant à plat ventre sur ses genoux. Je me débattis, essayant de me défaire de son emprise, mais il tînt mes deux jambes avec une des siennes ainsi que mes bras dans mon dos avec une seule main. Sa grande main libre caressa le tissu de ma robe couvrant mes fesses, relevant lentement celui-ci jusqu'à ce qu'il m'arrive à la taille. Ses doigts étaient délicats sur ma peau douce.

"Je me fiche que tu ne puisses pas parler." grogna Liam, agrippant une de mes fesses avec une main ferme. "Je veux que tu me supplies d'arrêter. Je veux t'entendre pleurer et crier à travers ce bâillon."

Il continua de caresser mes fesses pendant un moment, jusqu'à ce que je sois détendue, croyant qu'il bluffait. Sa main gauche quitta ma peau et revint quelques secondes plus tard avec une claque qui résonna dans la pièce et me poussa vers l'avant sur ses genoux. Je pouvais tout à fait sentir l'empreinte de sa main, brûlant ma peau. Je me débattis mais il me retint facilement en position. Il rit, me donnant une fessée encore et encore. Après le quatrième coup, ma détermination disparut et je criai à travers la boule bleue. Liam s'arrêta, tournant ma tête vers lui. Il arborait un immense sourire.

"Juste comme ça." m'encouragea-t-il. "Continue de crier pour moi."

Je pleurai après le huitième coup. Je réalisai maintenant que Louis avait été gentil lorsqu'il m'avait giflé. S'il avait vraiment voulu me faire mal, j'aurai probablement été assommée. J'arrêtai de compter dans ma tête quand j'arrivai à quinze, cédant à la force brutale de Liam. Je pleurais, criais et suppliais, mais cela semblait l'encourager. Il n'y avait aucun rythme entre ses fessées; il me frappa deux fois à la suite puis sépara les coups de quelques minutes.

Lorsqu'il s'arrêta finalement, il rit. "Regarde ça !" s'exclama-t-il, passant une main sur mes fesses. Je reculai. "C'est une œuvre d'art, voilà ce que c'est. Tu marques aussi facilement qu'une pomme." Il déposa un léger baiser sur ma fesse, juste là où je sentais qu'un gros hématome apparaissait.

La main de Liam glissa entre mes jambes. Je n'avais plus assez d'énergie pour me battre, je restais donc sur ses genoux pendant qu'il me caressait, ses doigt glissant peu à peu à l'intérieur de moi. Il lâcha mes mains pour caresser doucement mes fesses, introduisant un autre doigt en moi.

"Tu es tellement humide." dit-il, glissant un bras autour de mes épaules et me faisant cambrer le dos. "Tu as aimé ça, Tess ? Je pense que tu as aimé." Un autre doigt pénétra en moi. "Tu es si étroite... Il me tarde que Louis me laisse m'accoupler avec toi."

La porte de la chambre s'ouvrit et Zayn entra, disant, "Liam, c'est l'heure du chiot." Il ferma la porte derrière lui et sourit. "Eh bien, quelqu'un a l'air de s'être mal comporté. Qu'as-t-elle fait ?"

"Je l'ai surprise tentant de s'évader." répondit Liam, continuant ses vas et viens avec ses doigts. "Je lui ai donné la fessée et elle est humide."

"C'est magnifique." murmura Zayn, ses doigts caressant mon derrière. "Elle est humide, dis-tu ? C'est intéressant. Peut-être qu'elle a un penchant pour la douleur."

"Non, elle pleurait et criait. J'en doute fort."

"Eh bien, laisse la sur le lit et nous allons te préparer." sourit Zayn, me portant sans difficulté et m'allongeant sur le lit.

Je m'assis, m'appuyant le moins possible sur mon derrière, me blottissant contre la tête de lit pendant que Zayn ouvrit un tiroir et en sortit une paire d'oreilles, des gants et une queue. J'observais curieusement la scène pendant que les oreilles furent accrochées aux cheveux de Liam et que les gants furent enfilés sur ses mains. C'était plus des mitaines que des gants; Liam pouvait très bien se servir de ses mains mais ne pouvait pas du tout utiliser ses pouces. Il se mit à quatre pattes, attendant patiemment pendant que Zayn s'allongeait sur le lit à côté de moi, faisant courir ses doigts le long de mes fesses.

"Quelqu'un a besoin de se détendre, n'est-ce pas ?" dit Zayn, écartant les fesses du jeune rôdeur d'une main et pénétrant son pouce dans son anus. Liam gémit. "Avant de prendre ta queue, tu dois me prendre moi, d'accord ? Seulement les gentils chiots ont droit au lubrifiant et je pense que tu as été un très très bon chiot aujourd'hui."

Zayn tendit la main et ouvrit un tiroir, sortant un sachet de lubrifiant. Il l'ouvrit, recouvrant d'abord ses doigts puis son sexe du liquide gras. Sans prévenir, son premier doigt pénétra l'anus de Liam, rapidement suivit par un second. Liam gémit et commença à pousser vers l'arrière, rencontrant à chaque fois la main de Zayn. Zayn rit, ajoutant un troisième doigt et souriant de plus belle quand Liam gémit.

"Tu es assez préparé ?" demanda-t-il, toujours en train de pénétrer Liam de ses doigts. Liam aboya, hochant la tête. "Tu penses que tu es prêt à m'avoir en toi ?" Liam aboya de nouveau, se tournant vers lui et lui lança un regard suppliant. Zayn haussa les épaules. "Très bien alors, si tu penses que cela suffit."

Il retira ses doigts, agrippant les hanches de Liam à la place. S'agenouillant, Zayn pénétra doucement Liam et le plus jeune fit vibrer sa gorge de plaisir. Zayn commença rapidement ses vas et viens, changeant d'angle de temps en temps jusqu'à ce que Liam hurle, tombant sur ses coudes. Zayn sourit, le pénétrant toujours plus vite rendant Liam complètement fou.

Le bruit fort de claquement de peau contre peau fut interrompu par l'ouverture de la porte. Louis entra, souriant à Zayn et Liam et s'arrêta au pied du lit, glissant ses mains dans les cheveux de Liam. Ses yeux parcoururent mon corps et la façon dont je me tenais sur le lit. Il sourit, ses doigts caressant la joue de Liam.

"Pourquoi as-t-elle été punie ?" demanda Louis, regardant Zayn.

"Elle a essayé de s'échapper." répondit Zayn, légèrement essoufflé. "Li l'a surprise, il lui a donné la fessée."

"Il l'a bâillonnée ?"

"Tu as dit que tu ne voulais pas être dérangé."

Louis hocha la tête, me tendant sa main. "Viens. Il y a une carte dans le salon, tu as besoin de savoir où se trouve l'Angleterre."

Il me tira par les pieds, relevant le bas de ma robe. Il siffla et Zayn rigola. "C'est de l'art, n'est-ce pas ? Je ne savais pas que Li avait cela dans le sang."

"Récompense-le." sourit Louis. "Fais-lui plaisir de quelconque manière."

Zayn hocha la tête et Liam aboya de joie pendant que Louis me fit sortir de la chambre. Il m'emmena au salon, où nous nous agenouillèrent sur le sol, devant une table. La balle bleue était toujours dans ma bouche, de la bave coulant sur mon menton. Louis avait apparemment oublié ce détail, pointant un minuscule point au large des côtés de l'Europe.

"C'est la Grande Bretagne" dit-il, tapotant la carte. "La plus grande partie en bas c'est l'Angleterre, la partie à gauche c'est le Pays de Galles et en haut c'est l'Écosse. L'île à gauche est l'Irlande, c'est là que nous avons pris Niall. C'était un très bon choix." Louis me sourit. "Il avait le même âge que toi quand nous l'avons trouvé. Il était la plus mignonne des choses que nous ayons jamais vu." Il secoua sa tête. "Peut-être que je ne devrais pas te raconter cela. Pourquoi ne lui demandes-tu pas toi-même à la place ?" Il détacha le bâillon et le fit tomber dans sa main. "Il est dans sa chambre. Va lui demander." La paume de sa main atterrit sur mes fesses, me faisant mordre ma lèvre et gémir. Il éclata de rire. "Les premières fessées sont toujours les pires."

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