Chapitre 4

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"C'est de ta faute, salope." siffla Zayn, sa main serrant mon épaule. "Viens ici."

Il me tira dans sa chambre et verrouilla la porte. Je me débattis maladroitement au milieu de la pièce alors qu'il se plaçait devant moi, me poussant vers le bas par les épaules jusqu'à ce que je sois à genoux devant lui.

"Tout est de ta faute, petite chienne." gronda-t-il. Il était toujours nu, bandant encore, son sexe juste en face de mon visage. "Ouvre ta bouche."

J'obéis et fut surprise lorsqu'il pénétra ma bouche. J'essayai de me reculer de son horrible, épais et palpitant pénis se trouvant sur ma langue, mais les doigts de Zayn agrippèrent mes cheveux et me maintinrent en place alors qu'il entamait un rythme régulier, baisant ma bouche. Je fermais mes yeux, attendant qu'il termine et me relâche, mais tout à coup, le gland de son sexe frôla le fond de ma gorge et il poussa plus loin. Il s'enfonça dans mon gorge jusqu'à ce qu'il ne puisse aller plus loin. J'étouffais, les larmes coulant sur mes joues, mais il n'arrêta pas. Il positionna une de ses mains autour de ma gorge et serra légèrement.

"Tu vois ça, juste ici ?" dit Zayn, appuyant au milieu de mon cou. "C'est mon sexe. Espèce de petite pute, tu l'as entièrement sucé."

Je ne pouvais pas respirer. J'avais l'impression d'être malade. Je pouvais sentir la bile monter dans ma gorge, mais je me forçais à la faire redescendre. Il me punirait d'avantage si je vomissais sur lui, je le savais. Je n'avais pas remarqué mais il tenait un appareil photo et il soudainement releva mon menton pour que je le regarde.

"Souris, salope." dit-il, prenant une photo de moi. Et ce n'est seulement qu'après qu'il me relâcha et s'éloigna.

Je m'appuyai au sol avec une main, reprenant difficilement mon souffle. Ma gorge me faisait atrocement mal. J'espérais qu'il s'était ennuyé et était parti mais il réapparut devant moi, appareil photo en main.

"Je veux éjaculer au fond de ta gorge, chienne." grogna Zayn, glissant de nouveau ses doigts dans mes cheveux.

Je décidai de prendre contrôle. Peut-être que si j'agissais sans qu'il eut à m'y forcer, il me relâcherai plus tôt. Je me souvins alors de ce que je l'avais vu faire à Liam, je reproduisis donc les mêmes gestes et me mis à lécher le long de son pénis. Cela me valut une claque et un "Ne joue pas avec moi, salope."

Je pris sa verge dans ma bouche, me persuadant que c'était une sucette. Cela faisait très longtemps que je n'en avais pas mangé, mais je me souvenais encore quel goût cela avait. La plupart avait des goûts standards, goût fraise, j'imaginais donc ce goût doux et sucré et le vomi dans ma gorge disparut laissant place au goût de la fraise. Je creusais mes joues, utilisais ma langue et gagnais des encouragements dans la façon dont Zayn gémissait au-dessus de moi.
Je descendis plus bas sur son sexe, émettant un bruit sourd du fond de ma gorge. Les gémissements de Zayn devenaient de plus en plus bruyants et je savais que c'était ce qu'il aimait. Je continuais, retenant ma respiration et me convaincant que je n'allais pas vomir quand il me retint contre son ventre, les petits poils noirs sur son corps chatouillant mon nez. Il frissonna lorsqu'il éjacula au fond de ma gorge et la question n'était pas d'avaler ou non, mais d'essayer de ne pas m'étouffer avec son sperme.

Zayn se recula, se relaxant devant moi. "Nettoie-moi." m'ordonna-t-il.

Je devinai qu'il parlait des gouttes de sperme restantes sur son pénis. Je repris son sexe mou dans ma bouche et le nettoyai à l'aide de petits coups de langue tel un chaton. Son sperme avait un goût salé et amer, mais j'essayais d'imaginer que cela avait goût de cerise et réussis à ne pas vomir.

Zayn ne dit rien quand j'eus fini, il prit juste ma main et me releva. Il me conduisit vers le lit, me faisant m'asseoir sur ses genoux et caressant doucement ma jambe.

"Comment as-tu fait ça ?" demanda-t-il. "Lou a dit que tu étais vierge, pourquoi fais-tu si bien les fellations ?"

J'haussai les épaules. "J'aimais les sucettes quand j'étais petite." lui répondis-je honnêtement.

Zayn hocha la tête. "Tu mérites une récompense."

Je secouai ma tête. "Est-ce que je peux juste dormir ?"

"Uh, bien sûr. Tu peux retourner dans la chambre d'Harry si tu veux, ou tu peux rester ici. Je m'en fiche. Je préfère que mes partenaires soient éveillées quand je les baise."

J'ignorai son dernier commentaire et entendis mon ventre gargouiller, à mon grand désarroi. Cela faisait trois jours que je n'avais pas mangé. Zayn l'entendit aussi et me lança un regard interrogateur.

"C'était quoi ça ?" demanda-t-il.

"J'ai faim." répondis-je. "Je n'ai pas mangé depuis plusieurs jours."

"Oh." Zayn pencha sa tête. "Tu peux boire mon sang, si tu veux."

Je fronçai les sourcils. "Je ne bois pas de sang."

Il me fit un clin d'œil, comme s'il avait oublié que j'étais une humaine puis secoua la tête. "Désolée. Ça fait longtemps qu'on n'a pas eu un humain ici. Je ne pense pas que l'on ait de la nourriture, en fait. Mais si tu vas dormir, il y en aura quand tu te réveilleras."

J'hochai la tête, me déplaçant pour m'allonger à côté de lui et me détendre dans son lit mais il me retint sur ses genoux. Je le regardai et il retira les cheveux de mon visage. Zayn était doux. Il n'avait pas été aussi doux tout à l'heure et je ne m'attendais pas à ce qu'il change. Mais apparemment, c'était le cas. Je m'endormis, ma tête dans son cou.

***
Je me réveillai et trouvai Zayn allongé à mes côtés. Ses yeux étaient fermés et il était couché sous les couvertures, recroquevillé sur lui-même. Les rôdeurs ne dormaient pas. Je fronçai les sourcils, poussant son épaule. Il était froid. Je fronçai à nouveau les sourcils, touchant sa joue. Il ne bougeait toujours pas. Je ne savais pas s'il respirait ou non, mais cela pouvait être ma seule chance de m'échapper.

Je glissai hors du lit, me faufilant rapidement hors de la chambre. Le couloir était désert, toutes les portes étaient fermées exceptée celle au bout à droite, celle que je suspectais mener à la chambre de Louis ou au reste de la maison. Un petit murmure provint de la pièce. Je me disais de m'enfuir, mais je devais enquêter.

J'entrai dans la pièce. Un écran était accroché sur le mur, avec des images changeantes, avec des gens à l'intérieur. Louis se prélassait sur le lit, les chevilles croisées. Il portait un slim rouge qui lui collait à la peau et descendait tellement bas sur ses hanches que je pouvais dire qu'il ne portait pas de caleçon. Les manches de sa chemise rayé étaient remontées, montrant ses bras musclés. Il écrivait quelque chose dans un petit livre, usé et en cuir, murmurant les mots qu'ils écrivaient.

J'étais sur le point de partir, de le laisser seul, mais mon pied toucha le plancher et celui-ci craqua. La tête de Louis se tourna, stylo posé, mot à moitié écrit sur la page. Son regard rencontra le mien et il fronça les sourcils.

"Tu n'es pas censée être réveillée." dit-il.

"Pourquoi pas ?" demandai-je, confuse.

"Parce que j'avais dit à Harry de changer tes habitudes de sommeil. Tu dois dormir quand il fait jour, comme tout le monde."

"Mais tu ne dors pas."

Il soupira. "Viens t'asseoir, Tess." Je m'attardai là où je me trouvais, méfiante. Il sourit et tapota le lit à côté de lui. "Je ne vais pas te faire de mal. Je ne suis pas très en forme quand il fait jour."

Je m'assis à ses côtés, sur le bord du lit, le plus loin de possible de lui. Il soupira à nouveau, me tirant vers lui.

"J'aime peut-être faire peur, mais là je suis fatigué." me dit-il. "Personne d'autre n'est réveillé."

Je fronçai les sourcils. Les rôdeurs ne dormaient pas, je le savais. Donc qu'est-ce que ça voulait dire ?

Louis recommença à griffonner son livre et je me sentis attirée par l'écran lumineux. C'était silencieux, probablement fort pour Louis. Il y avait une sorte d'histoire d'amour, deux personnes discutant tranquillement et avouant leur amour pour l'un pour l'autre. Je regardais avec un air confus, détournant seulement mon regard lorsque j'entendis un petit rire à côté de moi.

"C'est une télé." dit Louis, posant son cahier sur la table. "Tu n'en avais jamais vu ?"

"Non." répondis-je, regardant à nouveau l'écran. "Pourquoi es-tu le seul debout ?"

"C'est la journée." répondit-il. "Les rôdeurs ne peuvent pas se promener quand il fait jour. C'est pour cela que nous nous appelons des rôdeurs de la nuit."

"Mais, comment se fait-il que tu sois réveillé ?"

Louis rigola. "J'ai plus de mille ans. Je n'ai pas besoin de me reposer aussi longtemps que les autres. Zayn sera le prochain à s'éveiller, puis Liam, ensuite Niall et finalement Harry."

Je me souvins de ce qu'on m'avait dit le jour d'avant. "Harry m'a dit que vous ne dormiez pas."

"Nous ne dormons pas." répondit simplement Louis. "Nous mourrons."

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