Chapitre 8

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Quelque chose chatouillait mon nez. Je fronçai les sourcils, inclinant ma tête sur l'oreiller. Mes bras étaient enroulés autour de quelque chose de froid et ferme. Je clignai des yeux, baissant mon regard sur la masse brune bouclée de cheveux qui était nichée dans mon bras. Il me fallut un moment pour me rendre compte que cela était le dessus de la tête d'Harry. À un moment pendant la nuit, avant qu'il ne meurt pour la journée, nous avons dû nous câliner avant de s'endormir, parce que je ne me souvenais pas d'avoir bougé. Harry était froid car il était toujours mort. Son visage était appuyé contre mon ventre, ses doigts entourant mon poignet droit.

Je devais me dégager de lui. Je commençais à frissonner. Je gigotai en arrière sur le lit, mais ne me reculai de seulement une longueur de bras de lui à cause de son emprise sur mon poignet. Son visage était presque paisible avec un petit froncement de sourcils. Je commençai à retirer ses doigts pour me libérer. Ils étaient raides et froids, presque comme s'ils étaient gelés et que si je les bougeais trop brusquement, ils se casseraient. Je savais que j'étais stupide, mais je ne pouvais pas m'empêcher de croire cela.

Je réussis à me détacher de lui et je glissai hors du lit. Même si je savais qu'il ne se réveillerait pas, je marchai sur la pointe des pieds dans la chambre. La porte était déverrouillée, la poignée tourna facilement dans ma paume. J'ouvris la porte et j'entendis alors le bourdonnement silencieux de la télévision provenant de la chambre de Louis, la porte légèrement entrouverte. Je regardai furtivement dans la direction opposée, me demandant si je pouvais vraiment m'échapper maintenant que seul Louis était éveillé et qu'il était plus faible qu'à la normale, mais je savais que je n'y arriverai jamais.

"Tess." chanta Louis. "Viens ici."

Je n'avais pas le choix maintenant. Je marchai dans le couloir tapissé et poussai la porte. Il n'y avait pas que Louis d'éveillé; Zayn se trouvait entre les jambes de l'aîné, sa tête posée sur le ventre de Louis. Les deux garçons étaient nus, Louis caressant des différentes partie du corps de Zayn.

"Viens faire un câlin." dit Louis, tendant son bras.

J'approchai avec prudence. La main de Louis attrapa mon bras et me tira sur le lit, son bras glissa sous moi pour me serrer contre sa poitrine. Zayn tendit la main vers moi, attrapant le tissu lâche du-t-shirt entre ses doigts et l'approcha de son visage. Il prit une grande inspiration, puis roula des yeux et se blottit contre Louis.

"Harry." dit-il, regardant le plus âgé.

"Pas étonnant" commenta Louis. "Je pense qu'il a un petit faible pour elle. Enfin, une partie de lui en a un."

Sa main caressa ma taille et je m'empêchai de broncher. Ils parlaient de moi comme si je n'étais pas dans la pièce. C'était incroyablement ennuyeux, mais je savais que si je disais quoi que ce soit, je serais punie.

Une main frappa doucement ma tête et je levai les yeux pour voir Louis me regardant. Il souriait. "Tu ne nous as pas interrompu. C'est bien. Tu apprends. Bientôt, nous devrons entièrement te former." Il regarda Zayn. "Devrions-nous lui dire maintenant, ou la laisser deviner ?"

Zayn me sourit sadiquement. "Laisse la deviner." dit-il doucement. "Ça sera plus amusant."

"C'est ce que je pensais." dit Louis en hochant la tête. Ses doigts se trouvaient dans mes cheveux et il tira brusquement. "Nous devrions attendre que tous les garçons soit debout. Fais en sorte que Niall la prépare. Non, Liam."

"Je pensais que Liam allait être puni ?" Zayn paraissait troublé.

"Oh. J'avais presque oublié." Louis sourit presque amoureusement au cadet. "Merci, Zaynie. Niall peut donc le faire. Ce n'est pas grave s'il lui dit ou non, elle sera au courant juste après de toute façon. Tu devras réfléchir à ce que nous voulons faire avec elle."

Ils arrêtèrent de parler après cela, nous nous trouvèrent donc dans le silence. Louis continuait à caresser Zayn et moi, comme si nous n'étions rien d'autre que des animaux, même si je suppose que c'était tout ce que nous étions pour lui. Les yeux de Louis fixaient l'écran de télévision, alors que Zayn me regardait de temps en temps. Quand je rencontrai son regard, il détourna rapidement les yeux, mais pas avant que je remarque la minuscule once de pité. Je me demandais ce qu'ils planifiaient, cependant, ce n'était pas la première fois que je n'étais pas sûre de vouloir savoir.

Trois autres programmes de télévision avaient commencé et fini quand Liam apparu. Le regard de Louis devint froid alors qu'il regardait le rôdeur entrant dans la chambre. Liam se figea, ne sachant pas quoi faire quand Louis repoussa Zayn et moi et se leva, se tenant devant le plus jeune.

"Tu as été un vilain chiot, pas vrai ?" demanda Louis, sa voix était rauque et calculatrice.

Liam gémit, tombant sur ses genoux. "Non, monsieur, s'il vous plaît, monsieur, je peux faire mieux, je ne désobéirai plus, s'il vous plaît monsieur..."

Louis secoua juste la tête. "C'est un peu tard pour cela, n'est-ce pas ?" Les supplications de Liam continuèrent. "Zayn, va chercher ce qu'il faut."

Zayn disparut immédiatement, réapparaissant quelques secondes plus tard avec une corde, une queue touffue attaché à un plug anal, une paire d'oreilles de chiot à clip, une paire de mitaines en cuir noir et un étrange os de chien en plastique. Liam avait l'air désemparé, suppliant toujours et gémissant silencieusement. Louis le poussa sur le flanc avec son pied.

"Tu sais quoi faire, Zayn." dit-il, se rasseyant sur lit et me tirant sur ses genoux, tenant ma tête pour que je puisse voir. "S'il s'avère que ton penchant est de te prendre pour un animal, petite Tess, c'est de cette manière que tu seras aussi punie."

Zayn s'agenouilla à côté de Liam, qui le regardait suppliant. Le rôdeur le plus âgé évita tout contact visuel, tirant Liam jusqu'à ce qu'il soit debout sur ses genoux. Les bras de Liam furent pliés et fermement attachés, poignets aux biceps, avec la corde. Zayn le repoussa sur le sol pour qu'il se retrouve sur ses coudes et genoux avant de plier ses jambes et de les attacher chevilles aux cuisses. Il clipsa les oreilles et introduisit lentement le plug anal dans Liam pendant que le garçon chiot gémissait doucement. L'os en plastique s'avéra être un bâillon, que Liam mordit avec obéissance dès qu'il fut poussé entre ses lèvres et attaché derrière sa tête.

"La touche finale." dit Louis, se relevant et ouvrant son placard. Il en sortit un collier en cuir noir avec une laisse attachée à celui-ci. S'agenouillant devant Liam, il attacha le collier autour de son cou et laissa la laisse sur le sol.

C'était donc la punition de Liam. L'humiliation.

Louis me tendit la main. "Allez, Tess, viens et caresse le chiot."

Je me levai lentement et approchai les trois garçons. Liam cogna sa tête contre ma jambe et Louis prit mon poignet, descendant ma main pour que je caresse les cheveux de Liam. Le chiot soupira et posa sa tête contre mon genou. Louis attrapa son menton et le força à le regarder droit dans ses yeux bleus clairs.

"Si tu te comportes bien, je pourrais envisager de retirer cet os." lui dit Louis, tapant sur le jouet. "Mais seulement si tu es un très, très bon chiot."

Liam glapit et Louis sourit. Il laissa Zayn, Liam et moi au milieu de la pièce, sur le sol et se dirigea vers son placard, en sortit un sac noir et quitta la chambre, fermant bien la porte derrière lui. Zayn poussa Liam sur son dos, chatouillant ses flancs. Liam agita ses membres en l'air et ferma ses yeux de plaisir pendant que la main de Zayn attrapa son pénis. Zayn le branla quelque fois, écoutant les gémissements de Liam derrière son os en plastique avant de retirer entièrement sa main. Les yeux marrons de Liam s'écarquillèrent, suppliant Zayn du regard, mais le rôdeur secoua la tête.

"Désolée, chéri." dit-il tristement. "Tu n'es pas autorisé à jouir avant que Lou ne t'y autorises, tu t'en souviens ?"

Liam gémit, un faible son dans sa gorge et il roula sur son flanc. Avec un peu d'aide de Zayn, il était à nouveau sur ses coudes et genoux. Zayn sourit tendrement, tapotant son épaule et déposant un baiser sur son front. Je reculai sur le lit, regardant les deux interagir l'un avec l'autre. C'était évident qu'ils étaient amoureux, même si je me doutais qu'ils ne pouvaient pas l'exprimer librement quand Louis était là.

Ils ont joué pendant un moment avant que Niall apparaisse sur le seuil de la porte. Il murmura quelque chose à Zayn qui hocha la tête et prit la laisse de Liam, le conduisant hors de la pièce. Niall se tenait devant moi, me tendant la main pour m'aider à me lever. J'hésitai, mais acceptai son aide. Il me guida vers la salle de bain et alluma la douche, se joignant à moi. Il attrapa un petit rasoir rose et commença à raser les poils de mon corps jusqu'à ce que je sois complètement épilée.

"Tu vas aller en formation." me dit-il doucement. Il semblait tellement sincère. "Je ne te plains pas du tout."

"Qu'est-ce que la formation ?" demandai-je nerveusement. Quelque chose à propos de toute cette situation m'effrayait un peu.

"Tu vas apprendre comment nous servir correctement et comment être une bonne poupée à baiser, selon Louis." répondit-il.

"Combien de temps cela va prendre ?" demandai-je, commençant à être un peu plus qu'inquiète.

"Cela peut prendre quelques semaines. Harry a mis un an. J'ai mis quelques mois. Ça va être l'enfer, peu importe la durée." Niall soupira, me séchant et plaçant sa main dans mon dos, me guidant vers la porte. "Si nous attendons plus longtemps, ils vont venir nous chercher. Allons-y. Et aussi, bonne chance."

Niall m'escorta jusqu'au salon, où je trouvai Liam, Zayn, un Harry semblant très fatigué et beaucoup de de mobilier supplémentaire qui n'était pas là avant. Louis se tenait juste en face de l'endroit où Niall m'avait arrêté, me dominant. Niall prit place entre Harry et Zayn.

"Tu vas être formée, petite Tess." dit Louis. "À partir de maintenant et jusqu'à la fin de ta formation, tu porteras un collier et des bracelets, tu seras aussi appelée Esclave. Si tu survis à cette formation et que tu en vois la fin, tu pourras avoir un joli collier à la place et tu pourras de nouveau avoir ton nom. Mais je pourrais le changer. Tu devras t'adresser à chacun d'entre nous en disant Monsieur, sauf moi. Je suis ton Maître. Tu dois suivre toutes les règles que nous te donnons et une liste sera affichée le frigo, pour que quiconque passe devant puisse la voir. Tu comprends jusqu'ici ?"

J'hochai la tête. "Oui." murmurai-je.

Il se pencha en avant, haussant les sourcils. "Correctement ?"

Je devinai qu'il parlait de la façon de m'adresser à lui. "Oui, maître." corrigeai-je.

"Bien. Maintenant, les règles sont les suivantes : chaque dimanche tu auras une séance de discipline, même si je n'ai pas encore décidé de ce que ce sera. Tu auras ces séances que tu te sois bien comporté ou non. Tu ne devras pas parler sauf si on t'en donne l'ordre et si tu as besoin de demander quelque chose. Tu devras toujours utiliser monsieur ou maître. Pas de contact visuel. Tu n'es pas autorisée à t'asseoir ou à t'allonger sur quoi que ce soit sans avoir au moins un de tes orifices remplis. C'est pour cela que j'ai apporté les chaises de formation. Tu peux t'asseoir sur le sol. Les esclaves ne sont pas autorisés à s'asseoir sur le canapé. Tu recevras des leçons pendant une heure et demie chaque matin. Tu ne porteras aucun vêtement à moins que nous ne quittions la maison et même dans ce cas, l'un d'entre nous choisira ce que tu devras porter. Tu devras nous obéir sans poser de question et nous nourrir quand nous avons besoin de sang." Il sourit. "Ta première période avec nous devrait être amusante. Tu nettoieras la maison tous les jours quand nous ne t'utiliserons pas et tu seras punie si tu te comportes mal, nous désobéis ou nous ignore. Tu comprends ?"

J'hochai la tête, mon regard sur ses pieds nus. "Oui, maître." répondis-je.

Louis semblait content. "Bien. Montre tes poignets."

Je fronçai un peu les sourcils mais lui présentai mes bras. Des bracelets avec des chaines entourèrent mes poignets, verrouillés par un petit cadenas. Les mêmes chaînes furent sur mes chevilles et pour finir, Louis se redressa et attacha un collier de chaîne autour de mon cou. Je pouvais sentir le métal froid du cadenas dans ma nuque et je frissonnai.

Louis garda ses mains sur mes épaules. "Pour ton premier acte en tant qu'esclave, tu dois nous nourrir."

Il pencha ma tête sur le côté, exposant mon cou. Sans aucun des doux baisers qu'il avait déposé la dernière fois qu'il avait fait cela, il planta ses crocs dans mon cou et lécha le sang. Il n'en prit pas beaucoup mais quand Zayn prit sa place, je me sentis un peu étourdie. Niall fut réticent à prendre du sang sur moi, il n'en prit donc pas beaucoup mais Harry en but le plus et me fit me sentir sonnée. Quand on me laissa tenir debout seule, je vacillai dangereusement et Niall me rattrapa, glissant ses bras autour de ma taille et me tenant debout. Mes yeux tombèrent sur Zayn, qui avait tiré le bâillon de Liam sous son menton et laissait Liam lécher dans sa bouche, ayant apparemment gardé du sang pour lui car il ne pouvait pas en prendre par lui-même.

"Zayn." dit Louis paresseusement, regardant son second. Zayn remit le bâillon dans la bouche de Liam et paya attention. "Prends Esclave et apprends lui comment faire honneur à un pénis."

"Oui, maître." dit Zayn, hochant la tête.

Il prit une laisse dans le sac noir sur la table - le même que celui de Liam - et l'attacha à mon collier. Je fus tirée après lui dans le couloir. Il y avait trois pièces de chaque côté; les chambres de Liam et Zayn et la salle de bain sur la gauche, la chambre de Niall et Harry sur la droite. Il y avait aussi une porte noire inconnue sur la droite où je n'étais pas encore allée. Zayn me conduisit devant sa chambre et y entra.

Il lâcha la laisse et s'enfonça dans la pièce. Je me débattis devant la porte, ne sachant pas quoi faire. Il s'assit sur le lit et me regarda.

"Met-toi à genoux." dit-il simplement. J'obéis, craignant une nouvelle fessée. "Viens ici." Quand je commençai à me relever, il secoua la tête. "À quatre pattes."

J'avançai donc à quatre pattes jusqu'à lui, tête baissée pour qu'il ne puisse pas voir mes joues roses. Quand je fus entre ses jambes, il m'ordonna de me remettre à genoux et arrangea la laisse pour qu'elle se trouve entre mes seins.

"Louis ne t'a pas dit toutes les règles." dit Zayn, sa main sur mon épaule. Il semblait ressentir de la pitié. "Tu dois demander pour tout : la nourriture, aller à la salle de bain, être capable de jouir. Si tu ne le fais pas, tu seras punie. Tu devras satisfaire tous nos penchants. Cela n'a pas été aussi dur pour moi, je n'avais que Louis à satisfaire, mais Harry nous a tous eu et il a eu la plus longue formation. Tu devras laisser Harry te baiser en public, dominer Niall, sauf si nous nous rendons compte que tu es aussi une soumise, dans ce cas vous serez tous deux dominés en même temps. Mais je ne pense pas que tu le sois. Louis te fera t'accoupler avec Liam et j'espère qu'il te laissera à moi pour que je puisse t'humilier. Louis connait beaucoup de rôdeurs qui sont dans ce genre de truc, il nous emmènera donc à des fêtes et nous devrons servir tout le monde là-bas. C'est arrivé plusieurs fois. Il pourrait même faire appel à Eleanor." Zayn siffla à ce souvenir. "Sa spécialité c'est l'électricité. Maintenant donne-moi ta main; si je ne t'apprends pas quelque chose, nous serons tous les deux punis."

Je tendis ma main droite et il prit mon poignet, approchant ma main sur son sexe. Il entoura son pénis de mes doigts.
"C'est la verge, ou pénis," me dit-il, déplaçant ma main droite sur le bout, "le gland", il tira mes doigts vers le bas, où il y avait une masse sombre de poils, "et la base. Tu devrais déjà savoir cela mais au cas où." Il se pencha et ouvrit un tiroir de la table de chevet, en sortant un petit sachet de quelque chose. "C'est le lubrifiant." dit-il, le tenant devant mon visage. Il me parlait comme si j'avais cinq ans. "Tu en as besoin quand tu fais une branlette. À moins que tu ne me suces en premier, mais nous ne sommes pas encore à l'oral, nous aurons besoin du lubrifiant. Ouvre le paquet."

Je pris le paquet dans mes mains et l'ouvrit. Sous sa direction, je couvris son sexe avec le lubrifiant aqueux et pris de nouveau son pénis en main. Je suivais ses instructions presque à la perfection; resserrant mon emprise, changeant la vitesse et passant mon pouce sur la fente du gland lorsqu'il me le disait. Il était allongé sur le dos sur le lit, ses mains derrière la tête quand il recommença à parler.

"Si cela était une relation consensuelle, les règles seraient différentes. Tu aurais un mot d'urgence et nous parlerions des limites - tourne un peu ton poignet, c'est ça - ce que nous pouvons faire et ce que nous ne pouvons pas et tu pourrais - passe ton pouce sur ma fente à nouveau - donner ton avis sur la chose. Tu pourrais sortir, avoir un emploi, aller à l'école, tous les trucs dans le - maintenant déplace ta main sur mes couilles - genre. Mais ce n'est pas une relation consensuelle. Nous abuserons de toi et te ferons mal et t'humilierons et tu ne peux - bouge ta main sous mes couilles, oui, ici - rien faire à propos de cela."

Zayn frémit sous mes doigts quand je caressai lentement la peau sous ses couilles. Il gémit et se tordit légèrement avant de redevenir immobile. Son souffle sortait par petites intervalles. Il écarta ma main, s'asseyant et attrapant ma laisse.

"Ouvre ta bouche." respira-t-il, se branlant lui-même avec sa main.

Il me tira vers lui par la laisse et jouit avec un petit cri. Son sperme jaillit sur mes pommettes, juste un peu sur ma bouche. J'approchai ma main pour essuyer le sperme mais il saisit mon poignet et m'arrêta.

"Liam." appela-t-il, se levant pour ouvrir la porte.

Liam marcha étonnement rapidement à quatre pattes vers la chambre. Il apparut à la porte ouverte presque immédiatement et attendit patiemment que Zayn lui dise ce qu'il devait faire. Zayn retira le bâillon de sa bouche et chuchota quelque chose dans son oreille. Les yeux de Liam s'écarquillèrent lorsqu'il me regarda et commença à avancer vers moi. Il s'arrêta lorsqu'il fut au-dessus de moi, son visage face au mien.

Sa langue rose sortit et commença à lécher le sperme qui séchait sur mes joues. Je grimaçai et murmurai "Ew" dans un souffle. J'avais, cependant, oublié que Zayn pouvait m'entendre.

Sa main tira sur mon collier, me forçant sur mes mains et genoux. La paume de sa main frappa mon derrière une fois, deux fois, trois fois. Je mordis ma lèvre et soufflai lorsqu'il caressa ma peau.

"Ne parle pas." me rappela-t-il sévèrement. "Cela ne devait pas arriver." Il me repoussa vers le bas pour que je me retrouve à nouveau assise sur mes talons. "Remercie-moi de t'avoir punie."

"Merci, monsieur." murmurai-je, mes deux joues rouges.

Zayn hocha la tête, reculant pour que Liam continue de nettoyer mon visage. Une partie du sperme avait séché et pour le retirer il passa ses dents sur mes joues. Il déchira ma peau plusieurs fois et lécha joyeusement les coulées de sang. Je laissai mes yeux se fermer, essayant de faire abstraction de la sensation de la langue rauque de Liam contre ma peau. Je n'osai regarder que lorsqu'il s'écarta.

"Allez, Esclave." soupira Zayn, enroulant le bout de ma laisse autour de ses doigts. "Allons voir Harry. Il t'apprendra quelque chose, j'en suis sûr."

Je fus tirée dans le couloir derrière lui, Liam mordillant mes chevilles pour jouer. Il continua cela jusque dans le salon, où Louis le frappa avec un journal roulé.

"Plus tard, Chiot." murmura-t-il, déroulant le journal pour continuer à le lire.

"Tu as une idée de où se trouve Harry ?" lui demanda Zayn. Il secoua la laisse. "J'allais lui donner."

"Il est dans sa chambre, je pense." répondit Louis. "Il doit probablement bouder. Il déteste quand je le réveille de bonne heure."

"Merci."

Je fus de nouveau tirée dans le couloir avec Zayn, mais Liam resta faire la moue à Louis. Zayn toqua à la porte de la chambre d'Harry, ouvrit la porte et rentra directement à l'intérieur. Harry était recroquevillé sur le lit, sa tête couverte par les oreillers. Il nous jeta un coup d'œil par curiosité.

"Qu'est-ce que tu veux ?" grogna-t-il.

"Ce n'est pas comme cela que tu me parles, Haz." réprimanda Zayn.

Harry enfouit son visage dans son oreiller et gémit. "Je m'en fous." marmonna-t-il. "Je suis fatigué."

"Je sais que tu l'es, mais je veux que tu prennes notre esclave et que tu aides à la former." Zayn me poussa vers l'avant. "Ne casse rien cette fois, ok ?"

"Je n'ai pas fait exprès !" protesta Harry, s'asseyant. "Elle n'a rien dit !"

"Elle n'est pas censée dire quoi que ce soit." lui dit Zayn. "Et tu ne te serais pas arrêté de toute façon. Tu l'as entendu, Haz, je sais que tu l'as entendu. Tu aurais dû t'arrêter. Tu as de la chance que Niall a ce don, sinon Louis t'aurais davantage puni. Ne casse pas sa réparation."

Il partit. Harry soupira, agacé et s'approcha, me faisant monter sur le lit grâce à la laisse. Les chaînes se secouèrent et je tombai presque en avant, me rattrapant sur le lit. Harry continua de tirer impatiemment, s'arrêtant seulement lorsque je fus assise devant lui. Il posa ses mains sur mes épaules.

"Je veux être un bon propriétaire." avoua-t-il doucement. Je savais que c'était quelque chose qu'il n'avait jamais dit à quelqu'un auparavant. "Je ne veux pas être comme Louis, je ne veux pas être cruel. Je veux être stricte mais digne de confiance. Je ne peux pas être comme cela si tu te laisses faire." Je clignai des yeux alors qu'il soupira fortement. "Dis-moi ce que tu n'aimes pas."

"Je.. je ne sais pas." admis-je.

"Jusqu'à présent alors." dit-il, ses doigts caressant les bleus qu'il avait laissés hier. "Qu'as-tu le plus détesté ?"

Je réfléchis à ce sujet. "Quand Zayn et Liam étaient... tu sais." Je rougis.

Harry rigola. "Tu seras très vite habituée à dire des choses comme celles-ci. Qu'est-ce que tu n'as pas aimé à propos de cela ?"

J'haussai les épaules. "Ils m'ont utilisée."

"Nous allons tous t'utiliser, chérie, tu vas devoir vivre avec cela. Quoi d'autre ?"

"Quand Zayn m'a étouffée."

"Nous pouvons t'entraîner à cela, il ne t'étouffera pas la prochaine fois."

"Quand Liam m'a frappé."

"C'est une punition, on ne peut rien faire à propos de cela." Il fronça les sourcils. "Il doit bien avoir quelque chose d'autre ?"

Je secouai la tête. "Il ne s'est pas passé grand-chose."

"Hmmm. Je sais ce que je peux t'apprendre. Reste ici."

Il disparut de la chambre, me laissant assise en tailleur sur le lit. Je ne bougeai pas, sachant qu'il serait de retour dans quelques secondes. Cela faisait presque une minute lorsqu'il réapparut, portant quelques petits objets argentés dans sa main.

"Il ne faut pas que Louis sache que je t'ai laissé t'asseoir sur le lit, ok ?" dit-il, s'asseyant au bout. Les objets argentés dans ses mains avaient des clips à leurs extrémités. "Tourne-toi pour moi, mains dans le dos."

J'obéis, le sentant tirer mes poignets plus proches l'un de l'autre. Quelque chose claqua sur les liens de mes chaînes, les maintenant ensemble. Harry tourna à nouveau autour de moi et m'allongea sur le lit, écartant mes jambes. Il attrapa deux chaînes de dessous le matelas, chacune reliée aux pieds du lit. Il utilisa les deux derniers clips pour attacher mes jambes écartées.

"Je reviens dans une minute, d'accord ?" dit-il, disparaissant encore une fois de la chambre.

Je me couchai et attendis, craignant presque ce qu'il pouvait rapporter. Je le soupçonnais d'être allé regarder dans le placard de Louis et je ne pouvais qu'imaginer les instruments de torture avec lesquelles il reviendrait. Mes jambes commençaient à me faire mal à cause d'être autant écartées.

Harry revint avec un petit panier en plastique. Je fronçai les sourcils lorsqu'il s'agenouilla entre mes jambes. Il me montra ce qu'il y avait dans le panier. Des petites pinces à linge.

"À chaque fois que tu jouiras, je te pincerai." me dit-il, posant le panier à mes pieds. "Tu dois demander à chaque fois que tu veux jouir et si tu ne le fais pas, je te mettrai deux pinces à linge. À chaque fois que tu demandes et que je dis oui, j'en enlèverai une. Compris ?" J'hochai la tête et ses doigts pincèrent ma cuisse. "La forme correcte, s'il te plaît."

"Oui, monsieur." murmurai-je, mes joues devenant rouges.

Harry sourit. "Bien."

Il caressa mon clitoris, sachant exactement ce qu'il faisait. La maison était peut-être pleine de garçons mais c'était obligé qu'il ait déjà fait cela auparavant. Son long majeur pénétra mon vagin, rentrant et sortant. Son pouce continua à masser mon clitoris lorsqu'il glissa entièrement son doigt en moi. J'haletai lorsqu'il le courba, touchant un point sensible que je ne savais pas que j'avais. Il commença à faire des vas et viens avec ses doigts, allant de plus en plus vite, son autre main posée sur mon ventre pour se caler. Il commença à aller plus vite que je ne pouvais voir et un nœud serré se forma dans mon estomac.

Je savais que je devais demander. Je ne voulais pas, mais je savais que je le devais. C'était embarrassant, dégradant et humiliant, mais il me pincerait si je ne le faisais pas. Il me pincerait de toute façon parce que je ne pensais pas pouvoir me retenir.

J'ouvris ma bouche pour demander mais se fut un peu trop tard. Je frémis pendant que le plaisir m'envahit, gémissant quand les doigts d'Harry se calmèrent et se retirèrent.

"Tu n'as pas demandé, Esclave." dit Harry tristement, secouant la tête. "J'allais te laisser jouir. Mais tu n'as pas demandé, donc ça fera deux pinces."

Il en prit deux du panier, toutes deux d'un violet clair. Pinçant la peau de mes seins, il clipsa les pinces sur le dessous et se rassit. Je grimaçai de douleur. Je n'avais jamais pensé que ce genre de chose pourrait faire mal et être utilisé comme punition.

"Essayons à nouveau, d'accord ?" demanda Harry, replaçant ses doigts à mon entrée.

Cela dura plusieurs heures. J'étais épuisée, plusieurs pinces pinçaient mes seins parce que j'avais été trop bornée pour demander. Harry me regardait, déçu.

"Voici le marché, ok ?" dit-il, tenant une pince à linge rose. "Si tu ne demandes pas cette fois, je mettrais la pince ici" il caressa mon clitoris et je gémis. " Et j'en mettrais une autre sur ta langue pour que tu ne puisses pas parler. Compris ?"

"Oui, monsieur." répondis-je.

Il réintroduisit ses doigts, mais cette fois, il se pencha vers le bas et lécha mon clitoris, me regardant avec ses yeux verts qui étaient maintenant presque noirs. Le changement de texture fut très apprécié, la chaleur et la sensation de son souffle et de sa bouche sur moi étaient bien meilleures que ses doigts. Ce ne fut pas long avant que je ressente la sensation familière grandir en moi. Je me détestais pour cela.

"S'il vous plaît, monsieur, je peux jouir ?" demandai-je, fermant mes yeux.

Harry rigola, les vibrations me poussant presque à bout jusqu'à ce que je vacille dangereusement. Il devait dire oui maintenant, sinon je lâcherai prise.

"Vas-y." me dit-il, reculant, ses doigts encore en action.

Ma tête tomba en arrière lorsque je lâchai prise. Ma vision devint blanche et je mordis ma lèvre. Je sentais le goût de mon sang. La main d'Harry caressa mon ventre, me ramenant au moment présent. J'étais allongée, suffocante, il rigola. J'ouvris mes yeux et le trouvai en train de retirer ses doigts, les approchant de sa bouche et les suçant délicatement.

"Tu as bon goût." dit-il, se penchant vers moi. "Tu es aussi en train de saigner."

Il pressa ses lèvres contre les miennes, léchant le sang. Je le laissai faire, trop fatiguée pour me battre avec lui. Il se rassit, léchant ses lèvres.

"Oui, tu as bon goût." Il s'afféra à retirer les pinces et me détacha du lit. Il m'aida à m'asseoir, déliant mes mains et déposa un léger baiser sur ma joue. "Ce n'était pas si horrible, non ? Nous pouvons recommencer demain, que tu prennes l'habitude de demander. D'ailleurs, je pense que quelqu'un t'a fait à manger."

Il glissa ma laisse entre ses doigts avant de me guider vers la cuisine. Il y avait une petite table avec quatre chaises autour. Une d'entre elles était différentes des autres et quand Harry la tira, je vis un gode en bois moulé sur la chaise. Je me figeai et Harry du me tirer par la laisse. Jetant des regards dans la pièce, je vis Louis me regardant, caressant distraitement Liam qui regardait aussi dans ma direction. Il y avait une assiette de nourriture en face de la chaise.

"Allez." dit tranquillement Harry. "Je vais t'aider à t'installer."

Il me souleva légèrement, me dit de garder mes jambes écartées et il m'assit rapidement sur le gode. J'inspirai quand je réalisai à quel point il était grand et large. Harry afficha un demi-sourire, s'excusant presque et s'assit à côté de moi. Il me regarda manger, une lueur mélancolique dans ses yeux. Quand je levai les sourcils pour ne pas parler car Louis était aussi dans la pièce, il secoua légèrement la tête.

Je finis le bol de pâtes - de simples petits spaghettis recouverts d'une sauce au fromage, Harry m'avait dit que Niall les avait préparé car c'était le seul qui savait encore cuisiner - et me retirai du gode avec un peu d'aide d'Harry. Il prit ma laisse et commença à se diriger hors de la pièce. Louis saisit son poignet et l'arrêta à notre passage.

"Souviens-toi des règles, Harry." dit-il sévèrement, nous regardant. "Ne la laisse pas dormir lorsqu'elle est vide."

Harry fronça les sourcils. "Mais elle ne pourra donc pas se lever avant moi."

"C'est dommage. Je sais que tu aimes les câlins. Harry, ça devrait aller." Les yeux bleus clairs de Louis me regardèrent. "Je pense qu'elle pourra dormir avec Zayn demain. Peut-être avec Niall après. Elle va beaucoup passer de main en main, ça c'est sûr." Son regard se planta sur Harry. "Fais ce que tu veux avec elle, fais juste attention à ne pas la casser."

Harry hocha la tête. "Oui, monsieur." répondit-il, me menant hors de la salle.

"Et Harry ?"

Harry passa la tête par la porte. "Oui, monsieur ?"

De ce que je pouvais voir, Louis souriait. "Dors bien, Harold."

Harry sourit à son tour. "Toi aussi, Loubear."

Louis rigola et Harry me conduisit à sa chambre. Je fus surprise qu'il s'en aille après cela. Je dus montrer ma surprise car Harry rit en ôtant son t-shirt.

"C'est notre petit rituel." me dit-il, jetant ses vêtements dans le panier à linge dans le coin de la pièce. "Ça a commencé avant que je sache que c'était un rôdeur." Il s'arrêta. "Peut-être que je te raconterais cette histoire un jour. Mais pas maintenant. Le soleil est presque levé. Je serai endormi avant la fin." Il détacha la laisse et la déposa sur le sol. "Viens ici."

S'allongeant sur le lit, il me tira vers lui pour que je sois couchée sur lui. Une main sur ma taille, il se pencha et écarta un peu mes jambes, me pénétrant facilement. Cela était plus que bizarre. Je pouvais le sentir immobile en moi et je ne pouvais rien faire à propos de ses mains encerclant ma taille.

"Relaxe-toi." bâilla-t-il. "Il fera nuit très bientôt."

Je posai ma tête sur son torse et fermai mes yeux. Avec un peu de chance je m'endormirai avant lui. Je ne voulais pas particulièrement le voir mourir. Son cœur battait dans sa poitrine, ralentissant à chaque seconde pendant qu'il était de plus en plus proche de son sommeil. Il bâilla de nouveau, bougeant un de ses bras pour serrer mon dos. Je pouvais le sentir devenir de plus en plus froid. Sa respiration devint profonde et il tira un peu sur la couverture. Son emprise sur mon corps se resserra et j'écoutai ses battements de cœur s'arrêter. Le doux bruit de sa respiration disparut.

Je levai ma tête, surprise. "Harry ?" murmurai-je. Je n'obtins pas de réponse. Sa peau était presque livide, devenant de plus en plus froide à chaque seconde. Un peu énervée, je me recouchai et me forçai à m'endormir, essayant de ne pas penser au garçon mort sous moi.

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