Chapitre 22

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Je me réveillai seule dans le lit de Louis. Contrairement à la dernière fois où je m'étais reveillée, je me sentais bien. Tous mes membres fonctionnaient et je ne ressentais aucune douleur en bougeant. Je ne m'effondrai pas quand je me levai, me sentant juste un peu étourdie.
 
Depuis le couloir je pouvais entendre des voix. Louis était assis sur le canapé, en pleine conversation avec Niall. Il était nu depuis la taille, assis les jambes écartées et Harry était accroupi au sol entre elles, s'occupant du sexe de Louis.
 
Niall se retourna lorsque j'entrai dans la pièce, me souriant.

"Comment te sens-tu ?" me demanda Louis, poussant Niall pour me faire de la place sur le canapé.
 
"Mieux." répondis-je, faisant attention à ne pas marcher sur les pieds d'Harry lorsque je le contournai. "Pas aussi morte."
 
"Je vois ça. Tu en étais très proche tout de même. Tu as failli atteindre le Point de Non Retour."
 
Je pouvais voir les lettres en majuscules lorsqu'il il parlait. Il n'y avait aucun doute sur le fait que le Point de Non Retour était quelque chose de très sérieux pour Louis.
 
Il haussa les épaules quand je m'asseyais entre lui et Niall. "Si tu avais été dans un plus mauvais état lorsque nous sommes rentrés, Niall n'aurait pas été capable de te soigner."
 
Niall se pencha vers moi, me montrant deux doigts très proches l'un de l'autre. "Proche comme ça." me dit-il. "Comme. Ça. Ne refais plus jamais ce que tu as fait, s'il te plaît."
 
Harry releva la tête, le pénis de Louis glissant hors de sa bouche avec un pop humide. "Qu'as-tu fait ?"
 
Louis repoussa sa tête vers le bas. "Punition, Harry, souviens toi. De toute façon, cela ne te regarde pas."
 
"Elle est à moi." murmura-t-il.
 
"Plus maintenant. Ce privilège a été révoqué lorsque toi, Zayn et Liam avaient décidé d'aller trop loin avec le 'mettons le Maître en bas de l'échelle'. Aucun d'entre vous n'est autorisé à faire quoique ce soit avec elle à moins que je ne donne ma permission, ce qui n'est pas prêt d'arriver."
 
Cela me parût être une punition inhabituelle, mais que j'aimais néanmoins. Zayn était généralement cruel avec moi, et c'était de même pour Liam. J'appréciais avec Harry, mais comme sa punition ne semblait pas être aussi sévère que celle de Zayn et Liam, peut-être que Louis laisserait vite tomber. En parlant d'eux, je n'avais vu ni Liam ou Zayn depuis mon réveil. Le seul endroit où je les imaginais être pour leur punition était le donjon.
 
Louis claqua des doigts et me regarda de haut en bas. "Pourquoi portes-tu toujours tes habits ? Enlève les. Tout de suite. Ensuite toi et Niall pouvez me faire un petit spectacle."
 
Je me levai, me déshabillant sans même poser de question. Les vêtements se retrouvèrent jetés au sol dans le coin de la pièce à côté de Niall lorsqu'il se leva et glissa ses mains autour de ma taille. Louis donna ses ordres et nous les suivîmes à la lettre.
 
Il avait entendu parlé de la fois où j'avais dominé Niall et voulait le voir de ses propres yeux.
 
Niall s'allongea sur la table basse, saisissant ma taille lorsque je montai sur lui. Il pencha sa tête en arrière, ses lèvres s'écartant quand j'attrapai délicatement son sexe, le caressant doucement jusqu'à ce qu'il ait une demi-érection. Je me mis à le sucer, bougeant lentement, savourant les gémissements qu'il faisait. Ma main caressait ce que je n'arrivais pas à mettre dans ma bouche.
 
Louis était assis sur le canapé, une main lâche autour de son pénis. Il hocha la tête vers moi, me faisant signe de poursuivre. Harry s'agenouilla à ses pieds, les mains dans le dos. Je présumai qu'on lui avait interdit d'éjaculer.
 
Niall empoignait maintenant mon bras, respirant lourdement. Je délaissai son sexe, rampant sur son corps et me penchant pour chuchoter à son oreille. C'était le spectacle de Louis, je le savais, mais il m'entendrait même si je chuchotais.
 
"Je vais m'asseoir sur ton visage, et si tu réussis à me faire jouir tu pourras jouir à ton tour." Je tirai gentiment sur son lobe d'oreille avec mes dents; c'était quelque chose que j'avais vu Zayn faire à Liam de nombreuses reprises. Niall gémit de frustration. "Compris ?"
 
Il hocha la tête et plaça ses mains à ses côtés. Je m'agenouillai sur son visage et me baissai doucement, sentant ses respirations rapides contre mes cuisses. Je m'inquiétai un court instant que je sois en train de l'étouffer, ou que j'appuyai trop mes cuisses contre sa tête, il attrapa mes hanches, me tirant davantage contre lui. Sa langue lécha habilement mon clitoris et j'haletai tandis qu'il me conduisait toujours plus vers l'orgasme.
 
Louis se leva, ne se caressant plus. Je ne le remarquai que lorsqu'il me dégagea de Niall, me portant, et me posa sur mes pieds. Mes jambes tremblèrent légèrement et je saisis son bras comme support.
 
"Le soleil est en train de se lever." dit-il, sa voix étrangement monocorde. "Harry, suce Niall. Assure-toi qu'il jouisse."
 
Louis attrapa ma main et me guida vers sa chambre. Il ne dit pas un mot et j'eus peur d'avoir fait quelque chose de mal. Lorsque nous arrivâmes dans la chambre, Louis ferma la porte et ouvrit l'armoire. Je ne bougeai pas, terrifiée qu'il décroche un des fouets du mur.
 
Il se trouvait derrière moi, bougeant silencieusement. Je sentis ses doigts se refermer autour de mes poignets et les positionner dans mon dos. Une corde douce enroulé autour d'eux, fermement mais pas douloureusement. Il enroula d'autres cordes autour de mes coudes, les attachant contre mon corps en enroulant la corde autour de ma poitrine. Quand il eut fini, se dressant toujours derrière moi, il me fit m'agenouiller. 
 
Louis me contourna, sa main contre ma joue. Son pouce glissa entre mes lèvres et il ouvrit ma bouche, poussant le bout de son sexe entre mes lèvres. Nous restâmes ainsi un moment pendant qu'il attachait mes cheveux en une queue de cheval, il appuya ensuite sur l'arrière de ma tête jusqu'à ce qu'il soit au fond de ma gorge. Il enroula ma queue de cheval autour de sa main, l'utilisant pour bouger ma tête à ma place.
 
Mes hauts-le-coeur ne semblèrent pas le ralentir. Il continua à baiser ma bouche jusqu'à ce qu'il jouisse, c'est à ce moment là qu'il m'adressa la parole pour la première fois depuis que nous avions pénétré sa chambre.
 
"N'avale pas. Garde ta bouche ouverte."
 
J'obéis, sentant qu'il n'était pas de bonne humeur. Louis fit le tour de la pièce, éteignant des bougies et m'ignorant. Son sperme se mit à dégouliner de ma langue sur mes lèvres. Lorsqu'il revint enfin vers moi, semblant fatigué et pâle, son sperme dégoulinait de mon menton.
 
Il s'agenouilla devant moi et l'essuya avec son doigt. "Tu es un petit chiot sale, pas vrai ? Tu peux avaler maintenant." Lorsque j'avalai, il glissa son doigt dans ma bouche. Je léchai le sperme se trouvant dessus. "Je veux faire quelque chose, mais ça va te faire mal."
 
C'était inhabituel. Il ne m'aurait normalement jamais demandé avant de faire quoique ce soit, mais il semblait réellement soucieux cette fois. Je remarquai juste après le couteau dans sa main, et commençai à paniquer.
 
"Calme toi, je ne vais pas te couper." Louis inclina ma tête et dégagea mes cheveux de mon cou. Je savais ce qui allait se passer. "Je vais juste- écoute, c'est un rituel que je pense que nous devrions faire. Tu ne dormiras probablement pas aujourd'hui, mais Niall ne peut pas guérir la douleur provenant de cela. Personne d'autre n'est au courant de ça, et ils ne le sauront pas. Si tu en parles à quiconque, je te tue. Compris ?
 
Ses dents s'enfoncèrent dans ma gorge et je gémis. Au début, je pensai qu'il voulait boire beaucoup, ou ouvrir mon cou et prendre tout ce que j'avais à lui donner. Au lieu de cela, il but un petit peu et s'écarta. Son regard descendit sur mes seins, et il pinça malicieusement mon téton.
 
"Nous allons bientôt te faire produire du lait." murmura-t-il. "Je mettrai Niall à la tâche demain."
 
Louis leva le couteau et je reculai. Il roula des yeux, et approcha la lame de son propre poignet. Du sang rouge et épais jaillit de l'entaille, contrastant avec sa propre peau. Il approcha son poignet de mes lèvres et je me penchai en arrière à un tel point que je me retrouvai sur le dos.
 
Mes épaules me firent mal. Louis me redressa, me mettant à genoux et me maintint en place tandis qu'il approchait de nouveau son poignet.
 
"Tu dois juste en boire un peu." dit-il pour me convaincre, pressant son poignet contre mes lèvres. Je refusai. "Allez, ce n'est pas comme si je te demandais de mordre mon cou." Je gardai la bouche fermée. Louis soupira de fatigue et déplaça sa main de mon épaule à ma gorge. "Ouvre la bouche et bois. Je suis fatigué, et on doit accomplir cela ce soir. Donc ouvre ta bouche."

J'hésitai. Son emprise s'accentuant autour de ma gorge. J'ouvris la bouche, répugnée par le goût du sang. Louis sembla soulagé, retirant sa main de ma gorge. Il conserva son poignet contre mes lèvres jusqu'à ce que j'ai avalé plus de sang que je n'en aurais jamais voulu. Lorsqu'il retira enfin son poignet et s'écarta de moi, j'eus envie de vomir.
 
Il revint quelques secondes plus tard, nouant en un nœud bien serré un bandage autour de sa blessure. "Ne vomis pas." m'avertit-il, s'agenouillant à nouveau. "Si tu vomis, nous allons devoir tout recommencer. Je sais que ça a un goût horrible, mais tu finiras par aimer."
 
J'eus la peur soudaine qu'il soit en train d'essayer de me transformer en rôdeur. Ma crainte devait être visible sur mon visage parce qu'il rit.
 
"Je sais ce que tu penses, et non, je ne te transforme pas en rôdeur. Ce n'est pas aussi important que tu le crois, mais tu n'est pas vraiment chanceuse." Il soupira, posant ses mains sur ses genoux. "Encore une chose à faire."
 
Ses lèvres se pressèrent délicatement contre mon cou pour la seconde fois cette nuit, rouvrant la morsure qu'il avait fait plus tôt. Il but une petite quantité de sang cette fois-ci, et se retira rapidement, essuyant ses lèvres avec le dos de sa main.
 
"Voilà. Juste à temps." Il m'aida à me mettre debout et me dirigea vers le lit. Je le regardai ouvrir l'armoire à nouveau. "Ça va faire mal. Un peu comme un lavement, mais partout. C'est pour cela que tu es attachée : pour t'empêcher de gigoter." Louis sortit plusieurs objets de l'armoire et les jeta sur le lit à côté de moi. "J'ai plusieurs trucs pour t'occuper l'esprit." Il leva les yeux vers le plafond. "Cinq minutes."
 
Premièrement, il enfonça un un bâillon rouge dans ma bouche et l'attacha derrière ma tête. Je l'observai en silence attraper tout ce qu'il y avait sur le lit et déposant les accessoires là où ils devaient aller - un vibromasseur, un plug anal, des mini vibromasseurs, de la corde. Il fut rapide, scotchant les mini vibromasseurs sur mes tétons et glissant les batteries dans la corde attachant mes coudes ensemble. La corde serra fermement mes jambes, attachée autour de ma taille et maintenant le tout en place. 
 
Le côté gauche de ma poitrine commençait à me faire mal, là où se trouvait mon cœur. Ma respiration s'accéléra, et Louis me regarda. Il alluma le vibromasseur, souriant en entendant mon couinement étouffé, et attacha mes genoux et mes chevilles ensemble. Les mini vibromasseurs furent allumés, les batteries retrouvant leur place dans la corde.
 
Louis passa au-dessus de moi, trouvant une position confortable à côté de moi. Il tint ma taille d'une main et m'examina du regard.
 
"Tu es presque bonne à manger comme ça." murmura-t-il, et j'aperçu ses crocs entre ses dents. "D'ailleurs, tu as le droit de jouir autant que tu le souhaites. Essaie de compter, j'ai un jeu auquel je veux jouer avec toi plus tard. Ne te tortille pas trop non plus. Nous sommes supposé conserver un contact jusqu'à ce que ce soit fini."
 
La douleur s'était propagée dans toute ma poitrine et envahissait rapidement mon bras gauche. Louis se pencha vers moi et embrassa le bâillon puis mon nez, avant de s'installer dans une position confortable.
 
"Bonne nuit." marmonna-t-il.
 
Sa main devint lourde et froide sur ma taille. Je n'avais plus aucune chance de pouvoir la déplacer. Si je tombais du lit, il tomberait sûrement sur moi. La douleur continua à se propager et je m'agitai, mal à l'aise.
 
La nuit allait être longue.

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