Chapitre 6

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Je frappai doucement à la porte de Niall, passant de pied en pied. Même si je ne tirais qu'un peu sur la peau de mes fesses, la douleur se propagea et me fit reculer, gémissant. Je n'entendis presque pas le silencieux "Entrez." de Niall.

Ouvrant la porte entrant, je trouvai Niall couché sur le ventre, la fine couette couvrant ses cuisses, elle était tellement basse que je pouvais dire qu'il ne portait rien. Il s'était tourné pour regarder la porte et maintenant il souriait, à moitié endormi, poussant les couvertures de l'autre côté du lit. Je pris cela comme une invitation et marchai sur la pointe des pieds jusqu'au lit, soudainement nerveuse.

Les cheveux blonds de Niall étaient en bataille et ses yeux avaient toujours ce petit vitrage qui accompagnait une bonne nuit de sommeil. Il tapota le lit à côté de lui. "Eh bien, allonge-toi. Je ne vais pas te mordre." Un sourire paresseux sur son visage. "Pas encore."

Je m'allongeai sur mon ventre, imitant sa position, appuyant mon menton sur mes bras croisés. Je tournai ma tête pour lui faire face, clignant lentement des yeux. Il fit de même, clignant des yeux juste après moi. Je reculai, perplexe et il rigola, posant sa tête sur le matelas.

"Je veux juste t'embêter." me dit-il, tendant sa main pour caresser mon épaule. "Que puis-je faire pour toi ?"

"Louis m'a dit de te demander comment tu l'as rencontré." murmurai-je.

Le sourire de Niall se fana un peu. "Oh. Je pensais tu venais pour quelque chose d'un petit peu plus... tu sais, comme "Nialler, tu m'as manqué !' ou quelque chose dans le genre. Apparemment non." Il soupira, roulant sur le côté. "J'avais seize ans, le même âge que toi. Je vivais en Irlande, tu sais où ça se trouve, n'est-ce pas ?" J'hochai la tête et il continua. "Eh bien, j'étais à l'extérieur, en train de jouer au foot avec mes amis et le ciel s'est obscurci. Ça ne s'est passé qu'il y a une centaine d'année donc les rôdeurs n'étaient qu'au milieu de leur règne. Il n'y avait que Louis, Zayn et Liam, Harry est arrivé après moi. Quoi qu'il en soit, je ne savais pas quoi faire. Tous mes amis avaient été avertis, mais mon père ne croyaient pas aux rôdeurs de la nuit, donc je n'avais entendu que des légendes. Mais j'ai commencé à courir, je fus attrapé avec un de mes camarades. Nous furent bousculés par Zayn.

'Eh bien, regardez ce que nous avons là.' a-t-il dit, se tenant juste devant nous pour qu'on ne puisse pas s'échapper. Il a appelé Louis, qui est venu presque immédiatement avec Liam traînant derrière lui avec obéissance. Louis nous a regardé et a projeté mon ami au loin. Il s'est posté juste devant moi, presque corps à corps.

'Tu es une si jolie petit chose.' m'a-t-il dit en caressant ma joue. Je me suis reculé mais il s'est déplacé en même tant que moi. 'Nous avons besoin d'un nouveau jouet, non ?'

Zayn et Liam ont tout de suite été d'accord, ils ne m'ont même pas laissé une chance. Louis a ordonné à Liam de me porter jusqu'à l'hôtel où ils logeaient, de la même manière qu'Harry l'a fait pour toi. Je n'ai pas supporté la vitesse à laquelle ils sont allés et j'ai vomi sur le dos de Liam. Louis m'a frappé, assez fort pour me faire voler jusqu'à un arbre. Je me suis évanoui."

Niall déglutit et sa voix se brisa un peu. "Quand je me suis réveillé, j'étais enchaîné à un banc dans le coin d'une chambre d'hôtel. Il n'y avait qu'un seul lit et il était en face de moi. Liam câlinait Zayn, ils regardaient tous deux la télé, mais Louis me regardait. Je ne pouvais pas parler, ils m'avaient bâillonné et avaient pris mes vêtements. J'étais étendu, vulnérable. Je me souviens de tout. Louis voulait me faire souffrir, il a toujours été sadique, il aime faire le jeu de la sensation. Il y avait un petit frigo sur le banc à côté de ma tête, il était rouge, comme le sang. Louis s'est levé du lit et s'est agenouillé devant moi, retirant le bâillon. Ils avaient utilisé un t-shirt, je pense qu'ils n'avaient rien trouvé de mieux. Il m'a demandé mon nom, mon âge, tout.

C'est là qu'il a ouvert le frigo. Il y avait des poches de sang, mais il les a ignorées. Il m'a dit ce qu'il était et a attrapé un bac à glaçons. Il te le fera, il le fait toujours, donc je ne peux pas te raconter ce qu'il a fait. J'ai été mordu pour la première fois cette nuit. J'avais tellement peur.

Louis avait tout le temps soif durant le premier mois. J'ai failli mourir, même s'il me laissait me reposer. Liam lui a dit que j'étais utile, c'est son truc, il ressent ce que les autres peuvent faire. Li a dit à Louis de me garder, de me transformer. Seul un rôdeur originel, peut créer un nouveau rôdeur, les transformés n'en sont pas capables.. Louis est un rôdeur originel, il vient d'une famille riche. Il m'a transformé et Liam a eu raison, j'étais utile. Chaque rôdeur a un don unique, tu connais les notre. Donc Louis m'a gardé et m'a utilisé lorsqu'Harry était encore un humain. Il a presque tué ce garçon plusieurs fois, mais c'est là que j'ai été utile."

Niall évitait mon regard depuis un bon moment mais il rencontra à nouveau mes yeux. Il avait l'air de chercher à se rassurer, comme s'il voulait me dire que ce qu'il avait fait été parfaitement normal. Sa main glissa sur mon dos et s'arrêta sur mon derrière. Il fronça les sourcils.

"Tess, quelqu'un t'as donné la fessée ?" demanda-t-il, mordant l'intérieur de sa joue.

J'hochai la tête. "J'ai essayé de m'échapper." murmurai-je.

"Qui t'as punie ?"

"Liam."

Niall siffla. "Sois contente que ce ne soit pas Zayn. Il est impitoyable."

"Merci, Nialler." dit Zayn depuis l'entrée de la chambre. Nous avons tous deux tourné la tête, surpris. Il se tenait sur le seuil, les bras croisés. "Allez, on est dimanche. Tu sais ce qu'est le dimanche, Niall."

Niall déglutit nerveusement et hocha la tête. Zayn disparut quand Niall se leva, faisant son lit. Je me levai aussi, le regardant en fronçant les sourcils.

"Qu'est le dimanche ?" demandai-je.

Niall s'arrêta, levant les yeux vers moi. "Le jour de la punition." me répondit-il doucement. "Nous avons des petits carnets, tu vois ?" Il attrapa un petit cahier en cuir de sous son oreiller. "On est supposé y écrire tout ce que nous avons fait de mal puis nous sommes punis pour nos mauvaises actions le dimanche. On se fait aussi laver."

"Que veux-tu dire par laver ?" demandai-je en fronçant les sourcils.

"Tu verras." dit Niall précipitamment, plaçant sa main dans le bas de mon dos et me conduisit dans le salon.

Louis était assis sur le canapé, les chevilles croisées. Zayn et Liam se tenaient devant lui, les mains jointes dans le dos et la tête baissée. Liam portait toujours ses oreilles de chiot et ses gants. Niall se hâta de se joindre à eux mais hésita une fois dans l'entrée. Qu'est-ce que j'étais censée faire ?

"Assis-toi, Tess." dit Louis sans me regarder. "Tu pourras te joindre à eux la prochaine fois"

Je m'assis précautionneusement à côté de lui, observant la scène. Harry errait dans la pièce, frottant ses yeux et baillant silencieusement avant d'enlever les cheveux se trouvant devant ses yeux et de s'installer dans la même position que les autres. Louis patienta un moment puis se leva, marchant devant eux. Je regardais lorsqu'il s'arrêta devant Zayn, tendant sa main. Zayn posa son petit carnet noir dans la paume de Louis. Louis fit toute la ligne, collectant tous les carnets avant de se rasseoir. Il posa les cahiers en une pile à côté de lui et feuilleta celui du haut.

Louis grimaça. "Harry..." Il secoua sa tête avec désapprobation. "Tu as ignoré Zayn ? Tu as bu du sang quand je t'ai dit de ne pas en boire ? Tu as répondu à Liam ? Harry, cela exige une fessée après que l'on t'ai nettoyé." Il attrapa le cahier suivant. "Niall, je t'avais dit de ne pas la guérir sans que je te le dise. Sans mentionner le fait de te nourrir sur Liam."

Le visage de Niall se décomposa et il sembla désemparé. "Il m'a dit de le faire !" répondit-il. Un seul regard de Louis suffit à le faire taire. Liam sourit.

"Liam, tu mérites une récompense. Tu as attrapé Tess, tu l'as aussi punie. Tu peux donner la fessée à Harry, si tu veux."

"Merci, monsieur."

"Zayn." soupira Louis. "Je t'ai puni hier."

"Oui, monsieur." répondit Zayn, étouffant légèrement.

"Est-ce que je dois te punir une nouvelle fois ?"

"Oui, monsieur."

"Pourquoi dois-je te punir ?"

"Parce que je suis une salope, monsieur. Parce que je n'ai pas su résisté, monsieur."

"Et comment sont punies les salopes ?"

Zayn prit une profonde et saccadée respiration. "Lavements, monsieur."

Louis hocha la tête, se levant. "Tous à quatre pattes."

Les quatre garçons obéirent. Louis fouilla dans la cuisine et réapparut avec trois grandes seringues remplies d'eau et un plug anal. Il poussa Liam sur le sol, ainsi que la tête de Niall et Harry, les forçant à s'accroupir avec les fesses en l'air. Il s'agenouilla derrière Liam en premier, posant deux des seringues par terre. Prenant la troisième, il écarta les fesses de Liam et introduisit le bout de la seringue en lui. Le jeune rôdeur grogna, grimaçant. Une fois la seringue vide, Louis la retira.

"Va te vider et attends Harry dans ta chambre. Et si tu fais tomber de l'eau, tu nettoieras." ordonna Louis.

Liam hocha la tête, se relevant à une allure humaine et tituba jusqu'à la salle de bain. Je pouvais l'entendre gémir en marchant, il se tînt le ventre et s'arrêta dans l'entrée. Une partie du liquide dégoulinant le long de ses jambes.

Louis fit de même à Harry, lui disant "Vide-toi et va dans la chambre de Liam pour ta punition." Harry gémit et grimaça, se traînant hors de la pièce. Quand Louis arriva à Niall, il vida la seringue et glissa le plug anal dans son anus juste après. Niall posa sa tête sur le sol, tenant son ventre. Ses yeux étaient fermés à cause de la douleur. Louis lui ordonna de se mettre dans la "première position", qui était la position de tout à l'heure. Niall garda la tête baissée, sa lèvre du bas coincée entre ses dents.

Louis tira de derrière le comptoir de la cuisine un pied à perfusion avec une perfusion accroché à celui-ci . Zayn gémit en attendant le bruit des roues. Accroupi à côté de lui, Louis lui caressa doucement le dos, jouant avec le bout de la perfusion avec sa main libre.

"Niall, tu ferais mieux de faire attention, parce que tu veilleras sur lui pendant toute la durée de sa punition. Zayn, tu pourras te vider dans une heure. Faites autant de bruit que vous le souhaitez, je m'en fiche. Niall, tu pourras te vider dans une heure, juste avant Zayn. Et ne pense même pas à le calmer, il ne le mérite pas."

Louis introduisit le bout de la perfusion dans les fesses de Zayn et ouvrit la valve se trouvant en bas de la pochette, laissant couler l'eau. Zayn suffoqua, sa tête tombant en avant. Louis s'écarta, me tendant sa main.

"Niall, occupe-toi de lui." ordonna-t-il. Il me regarda. "Viens, Tess."

Je pris sa main et il me conduisit dans sa chambre. J'eus le temps de remarquer qu'il n'était pas réellement plus grand que moi. Il lâcha ma main lorsque nous furent dans sa chambre, s'asseyant sur le bout du lit. Il y avait une feuille en plastique sur le sol aux pieds du lit.

"Viens ici." dit doucement Louis, écartant ses jambes. Je me tins devant lui, patientant. Il m'attrapa, tirant doucement sur le rabat de tissus qui avait été déchirée sur ma poitrine, puis arracha sauvagement le vêtement de mon corps, je me retrouvais donc nue en face de lui. "Met toi à quatre pattes sur le plastique."

J'obéis, sachant que c'était plus sage que de refuser. Je me mis à genoux sur le plastique, le trouvant froid. Je frissonnai légèrement, le seul indice que j'eus que Louis avait bougé fut lorsqu'un bandeau lisse et soyeux glissa sur mes yeux. Je gémis lorsqu'il fut solidement attaché à l'arrière de mon crâne. Je devais être en mesure de voir, je ne pouvais pas être aveuglée. C'était l'une de mes principales phobies. Je ne voulais pas vivre dans le noir, je ne voulais pas avoir à imaginer le monde réel...

"Chut." m'apaisa Louis, me caressant le dos. "On va juste s'amuser un peu, d'accord ?" Cela s'appelle le jeu de la sensation, tu vas aimer, crois moi." Sa voix était comme du caramel, douce et lisse.

Je gardai ma tête en l'air. Je ne voulais pas qu'il me voit faiblir, ni lui donner le plaisir de me voir effrayée. Je serai courageuse, je vivrai cette terrifiante expérience et je ne montrerai aucun signe de faiblesse. Le seul problème était que, les pas de Louis ne faisaient aucun bruit sur la moquette. J'étais sûre qu'il n'aurait fait aucun bruit de tout façon, mais le fait que j'avais les yeux bandés et que j'étais vulnérable ne faisait qu'empirer les choses.

Quelque chose de petit, froid et humide se déplaça sur ma peau, dessinant des lignes sur mon corps. Je sursautai, bougeant légèrement. Le bruissement de tissus m'indiqua que Louis était juste au-dessus de moi. Le glaçon se déplaça vers mon épaule, plongeant dans ma clavicule et faisant le tour de ma poitrine. Il fit le tour de mes tétons, puis descendit sur mon ventre et plus bas. Ma respiration se bloqua dans ma gorge et Louis rigola lorsqu'il fit lentement tournoyer le glaçon sur mon clitoris.

"Qu'est-ce que c'est, Tess ?" demanda-t-il avec l'ombre d'un sourire dans sa voix.

"Un glaçon." répondis-je, me sentant minuscule et faible. Mes sentiments se reflétèrent dans ma voix, je le savais.

"Et où penses-tu que ce glaçon va aller, Tess ?"

Je ne répondis pas, je gémis juste doucement. Il rigola, introduisant le glaçon en moi avec un seul doigt, le poussant jusqu'à ce qu'il ne puisse aller plus loin. Il retira son doigt, mais je pouvais sentir le glaçon en moi, une petit chose froide dans la chaleur de mon corps. Les doigts de Louis caressèrent paresseusement mon entrée avant que son contact ne disparaisse complètement, me laissant me demander avec quoi il allait revenir.

Une plume était l'accessoire suivant dans sa liste d'objets, apparemment. Les délicates caresses sur mon ventre me firent me tortiller, tandis que celles sous mon bras me firent presque m'effondrer. La plume dansa au-dessus de mes cuisses, puis se déplaça sous mon menton. Elle caressa le dessous de mon nez et je grimaçai, faisant rire Louis. Je l'avais peut-être immensément détesté, mais son rire était magnifique.

"Celui-ci peut faire mal." dit-il, dès que la plume disparut de ma peau.

J'attendis nerveusement, ne sachant pas ce qui allait venir. Un petit point de chaleur se traîna sur mon ventre et je tressaillis. La flamme se déplaça vers mon cou et y resta jusqu'à ce que je n'eus aucun autre choix que de me tortiller dans l'inconfort. Louis approcha la flamme plus près de ma peau, la laissant juste au-dessous d'un de mes tétons. J'allai bouger mais sa main frappa mon derrière puis appuya assez fort pour me garder en place.

"J'en conclus donc que tu n'aimes pas les bougies." remarqua Louis, faisant tournoyer la flamme autour de mon téton. "Mais peut-être que tu aimeras cette partie."

La chaleur disparut des parties sensibles de mon corps et je pensai qu'il l'avait rangé pour de bon. Quelque chose de chose s'éclaboussa sur mon dos et je criai. Louis rit cruellement, faisant ruisseler la cire sur l'ensemble de mon dos pour m'entendre hurler. La cire coula sur une de mes plus grandes contusions présente sur mes fesses et j'hurlai à l'agonie. Je restais agenouillée et suffocante quand la bougie s'en alla.

"Sais-tu ce que c'est, Tess ?" murmura Louis. "Je pense que tu sais."

J'étais tétanisée. La lame d'un couteau caressa mon côté, glissant à plat sur ma peau. Un tout petit gémissement s'échappa de ma bouche et fit rire Louis.

"Peut-être que je devrais te couper." dit-il, faisant glisser le couteau sur mon ventre. "Tu aimerais ça, Tess ? Tu aimerais que je te fasse saigner ?"

Je restai parfaitement immobile lorsqu'il posa doucement la pointe du couteau contre mon téton. Si je bougeais, il me couperait. Je pouvais sentir le glaçon fondre, dégoulinant hors de moi. La lame quitta mon téton en un éclair et je soupirai de soulagement, au moins jusqu'à ce que la lame soit posée à plat contre mon clitoris.

"Est-ce ton penchant, Tess ?" demanda Louis. Il avait l'air dangereux. "Les jeux de sang ? Veux-tu que je te coupe ?" Je ne bougeai pas. Il tourna brusquement le couteau de sorte à ce que la lame soit pressée contre mon clitoris. "Réponds-moi."

"Non." chuchotai-je.

"Donc tu ne veux pas que je te fasse saigner ? C'est une honte. Tu aurais été si belle, allongée sur le sol, te tordant de douleur." Le couteau disparut et je sanglotai de soulagement. Je n'avais pas remarqué que je pleurais jusqu'à maintenant. "Tu ressembles à une chienne, Tess. Tous ces bleus, toutes ces brûlures, de l'eau dégoulinant de ton vagin." Sa main caressa mon entrée. Je fermai mes jambes, mais il les rouvrit facilement. "Une des règles principales, Tess : toujours être ouverte pour moi." Sa main gifla mon vagin et je criai fortement. Il rit, reprenant ses caresses. "Tu sais, la meilleure façon de contrôler une fille est de lui donner des coups sur sa chatte. En as-tu besoin, Tess ?"

Il me laissa de nouveau. Je tremblais, j'étais sûre qu'il pouvait le voir. J'écoutais attentivement, mais il ne faisait aucun bruit pouvant indiquer là où il se trouvait. Je déglutis anxieusement, je n'avais pas d'autre choix que d'attendre et de voir ce qu'il allait faire. Je crus attendre pendant des heures, mais ce n'étaient seulement que des minutes, avant de sentir son souffle sur mon visage. Il embrassa ma joue; gardant ses lèvres à quelques millimètres de ma peau.

"Je pense que tu aimes ça." murmura-t-il. "Je pense que tu aimes ne pas savoir ce que je vais te faire. J'ai vraiment envie de ruiner ce si joli petit visage, tu le sais ça ? Peut-être qu'à la fin de la semaine, quand les garçons recevront leurs punitions, nous pourrions tous ruiner ce visage ensemble. Je pense que tu serais magnifique avec du sperme accroché à tes cils." Ses doigts caressèrent mes lèvres. "Ouvre ta bouche."

J'ouvrai mes lèvres avec regret, laissant ses doigts s'introduire dans ma bouche. Il déposa quelque chose de petit et rond sur ma langue, puis referma ma bouche.

"Avale." dit-il. "Et si tu refuses de prendre ta pilule encore une fois, nous aurons un problème à régler. J'ai déjà perdu quelqu'un à cause du syndrome de Vlad, et je ne vais pas te perdre parce que tu es trop têtue pour prendre un comprimé par jour." Il tira sur le bandeau avec ses dents. "Je vais devoir te punir, Tess. Mais pas maintenant. Non, nous laisserons cela de côté jusqu'à dimanche, quand toutes les autres punitions sont données. Peut-être qu'être ligotée et bâillonnée pendant quelques jours changera ton attitude, hmm ? Je ne peux d'esclaves rebelles, Tess, ce n'est pas beau à voir. Alors tiens-toi bien, ou tu pourrais devenir une autre collation. Lève-toi."

Je me levais en tremblant, patientant. Louis prit ma main et y plaça un petit carnet en cuir avant de retirer le bandeau de mes yeux. Je clignai des yeux en regardant le livre dans ma main, avant de lever les yeux vers lui.

"C'est un journal de punition." me dit-il, s'asseyant sur le bout du lit. "Tu dois y écrire tout ce qui mérite une punition et les dimanches, tu obtiendras ta punition. J'aurai normalement attendu que tu sois l'une d'entre nous, mais je doute que tu tiennes aussi longtemps et il me semble que tu vas avoir à utiliser ce carnet très rapidement." Il me jeta un stylo. "Alors écris-y donc ta première mauvaise action punissable. 'Ne prend délibérément pas une de ses pilules'. Vas-y."

Je le regardai pendant un long moment, puis écrivis ce qu'il voulait que j'écrive. Lorsque j'eus fini, je levai les yeux pour découvrir que Louis avait quitté le lit. Il se tenait maintenant devant la porte ouverte

"Allez, va voir Harry." dit-il. Il est énervé contre Liam et doit faire passer sa rage sur quelque chose. Il a cassé le dernier punching-ball. Tu ferais mieux d'espérer qu'il y aille plus doucement avec toi."

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