T H E B E A S T [h.s]

Chapitre 11

Mes pieds avancèrent un après l'autre derrière le monstre devant moi. C'est quoi ce délire?! Puis, le brun ouvrit une porte devant lui et y entra, je le suivit sans le vouloir. La pièce était immense, aussi grande que la salle à manger ou le hall d'entrée. La pièce était entouré de grandes vitres d'or et le plafond était un grand miroir, rendant la pièce encore plus spacieuse et lumineuse, même dans la nuit. J'entendis l'écho de la porte qui se referma. Dans le coin de la salle se trouvait un piano noir et de l'autre, trois chaises alignés parfaitement. Je voulu retourner ma tête pour voir le ''Master'', mais celle-ci refusait de m'obéir. Mon corps ne m'appartenait plus.

La lune éclairait juste assez la pièce pour que je puisse y voir son reflet dans la vitre devant moi. Je le vis prendre une de mes boucles entre ses doigts avant de la relâcher sur mon épaule. Je ferma les yeux lorsqu'il posa ses doigts sur ma joue, les mains d'un tueur. Le silence angoissant de la pièce me donnait envie de mourir.

''Alors vous savez?'' demanda-t-il

''Savoir quoi?'' dis-je, ma voix apeurer.

Il se déplaça devant moi, plongeant ses yeux dans les miens, son visage si proche du mien que je pouvais entendre son souffle et presque sentir ses lèvres sur ma peau.

''Vous savez ce qui vous as attaqué, n'est-ce pas?''

Si je savais? J'aurais aimée rester ignorante. Je hocha la tête faiblement, malgré tout.

''Et dites-moi, Katheryna, avez-vous déjà vu ce genre de créature? Étrange, non?''

Il se rapprocha encore plus de moi, si c'était possible.

''Ce n'était pas votre imagination. Cet endroit n'est pas un mauvais rêve dont vous pouvez simplement vous échapper.'' dit-il ,comme si mes peurs étaient écrient sur mon visage.

Il jeta un coup d'œil à mon expression,  horrifié et énervé. Immobile comme une marionette, je ne pouvais pas me sauver et de toute façon, il n'y avait nul part où se cacher. Mais ce type, il en profitait. Oh oui, il en profitait!  Il jouait avec moi, avec mes peurs et avec la situation.

''Vous avez compris, n'est-ce pas? Que vous n'y pouvez rien? Une créature aussi simplet et fragile que vous n'avez nul part où aller mis à part ce manoir, sous ma protection.''

Je lui cracha au visage,dans un excès de colère. C'était seul signe de mécontentement que je pouvais donner en ce moment, mon corps mortifié par l'angoisse et la peur refusait de bouger. Je pris le reste d'énergie qu'il me restait et regarda l'homme droit dans les yeux. Ses yeux verts taché d'or étaient grand ouvert et affichait clairement la stupeur du jeune homme. Il essuya sa joue du revers de sa manche furieusement. Ses épaules tremblaient et un grognement presque inhumain se fit entendre. Lorsqu'il révéla son expression, le hurlement dans ma gorge resta bloquer, ma bouche grande ouverte ne produisait aucuns sons. Un visage déformé par la colère, ressemblait plus à celui d'un loup se préparent à l'attaque qu'à celui d'un humain, ses dents parfaitement alignés étaient aussi blanche que la lune et ses deux canines se dressèrent comme deux petites dagues dans sa bouche. Sa main se posa violamment sur ma mâchoire, menaçant de la briser. Je n'avais plus le courage de le défier, mon instinct me hurlait de courir, tant que j'en eu mal à la tête, mais mes jambes s'entêtèrent à rester planter au sol.

''Quelle grave erreur vous venez de faire.'' dit-il d'une voix qui me fis frisonner, une voix que je ne pensais entendre qu'une fois arrivée en Enfer.

Il souleva ma tête vers le plafond, je vis mon reflet dans le miroir. Mon corps était presque imperceptible sous la silhouette imposante de l'homme. Je sentis ses cheveux bouclés chatouillé le bas de mon menton et son nez frôler ma nuque. Ironiquement, j'étais si épuisé que je n'avais même plus de larmes à verser pour mes derniers moments.

Je vis dans le miroir son bras libre m'enlacer le dos m'effaçant encore plus à l'intérieur de lui. Ses lèvres se posèrent dans le creux de mon coup avant de laisser place à sa langue froide et humide contre ma peau chaude et blessé. Puis, je sentis quelque chose de dur et aiguiser se poser sur la surface de mon coup, la sensation la suivante était indescriptible. Une douleur au-dessus de ce que j'avais pensé, comme s'il avait arraché une partie de mon âme à mains nues. Ses crocs dans mon coup étouffaient ma respiration, si bien que j'eus l'impression d'avoir reçu un coup d'aiguille dans le coup. Mes mains cherchèrent un endroit où s'agripper et se posèrent brusquement sur sa chemise, essayant de le repousser, mais rien à faire. Lorsque Master eu retirer ses dents de ma peau, il était à bout de souffle et j'étais si effrayer que je n'osa pas bouger. Il releva sa tête vers moi, un sourire ensanglanté et sa chemise blanche baignait dans le sang. Un cri s'échappa finalement de ma bouche lorsqu'il essaya de me prendre par la taille maladroitement, pour me rattraper par derrière. Il déambula essayant de regagner son équilibre, ses bras autour de moi et fini contre une des grandes vitres de la pièce et glissa le long de la vitre pour finir sur le plancher de marbre. Il déroula un de ses bras et le porta à son visage, j'entendis un bruit sourd avant qu'il ne me présente son poignet, deux trous assez gros pour que son sang coule à flot. Je n'eus pas le temps de comprendre qu'il le força dans ma bouche, bloquant un autre crie hystérique. Je sentis son corps vibrer derrière moi et un son semblable à des éclats de verre résonner dans la salle de bal, il riait. Un rire amer. Le genre de rire que j'avais l'habitude d'entendre le soir, lorsque je passais devant le bar.Un rire ivre et lointain.

Et je resta comme ça, sur le carrelage de la salle éclairer par la lune, dans les bras de mon prédateur délirant et l'odeur délicate de son parfum autour de moi.

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Voici le chapitre 11 :) En espèrant qu'il vous plaira! Qu'en pensez-vous?

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Bisous,

KathyLord.