T H E B E A S T [h.s]

Chapitre 14

''Je t'ai connu avec plus de dignité, Harold ! Te laisser attaquer de la sorte par un humain ! -hurla la femme pendant que le jeune homme se remit habilement sur ses pieds.

''Que fais-tu ici? N'es-tu  pas supposé être à l'autre bout du pays?'' demanda-t-il

''Je rendais visite à une amie dans la région, je m'apprêtais à repartir quand on m'as informée de ton arrivé. ''

''Je dois partir maintenant, la route est longue et je n'arriverais s'en doute pas avant demain matin. '' dit-elle avant de se frayer un passage vers la porte. Avant de sortir, elle jeta un regard dans ma direction.

''La prochaine fois, elle est mieux d'être docile, sinon je m'en chargerais. Je ne laisserais pas une créature aussi impur souillé le nom de ma famille '' déclara-t-elle en direction de son frère. Le son de la porte qui claqua derrière elle me laissa paralysé.

''Qu-qui?'' dis-je tout bas

''Ma sœur aînée, n'y prêtez pas attention, elle n'est jamais de bonne humeur de toute façon. ''

Je me releva, faisant raisonner les chaînes entre mes poignets.

''Votre chambre se trouve au deuxième étage, première porte sur votre droite. Mon client devrait arriver bientôt alors ne sortez pas. '' dit-il en réajustant le col de sa chemise. Il tourna les talons sans attendre ma réponse.

Froid comme toujours. Mais au moins, il avait l'air d'avoir oublier que je lui avais sauté dessus...Pour l'instant.

En ouvrant la porte de ''ma chambre'' je fus surprise par l'étroitesse de celle-ci. Un lit double entre deux fenêtres donnant sur la mer, une commode à gauche de ce dernier. La chambre bleue et blanche sentait l'eau de mer et la plage. Mon regard se porta aux vagues à l'extérieurs qui heurtaient violemment les rochers créant un bruit étrangement apaisant. L'eau avait une couleur légèrement étrange, la mer d'un bleu profond avait pourtant des reflets violets et des gouttelettes mauves éclaboussèrent de partout contre les rochers.

En me retournant, je remarqua une mallette au pied du lit. Elle devait surement m'appartenir, même si je n'ai aucunes idées de ce qu'elle pourrait contenir.

Je déposa la mallette sur le lit et l'ouvrit d'un geste habile, à l'intérieur s'y trouvait d'autres tenues noirs identiques à celle que je portais. Je souleva la pile et ouvris un des tiroirs de la commode blanche, en m'apprêtant à y déposer les vêtements, je remarqua un carnet cacher dans le fond du tiroir.

Je déposa la pile dans le tiroir avant de prendre le carnet en velour bleu entre mes mains. Le carnet en bonne état était refermer par une ceinture de cuire. J'hésita à ouvrir le carnet, mais si j'étais pour être enfermer ici pour je ne sais combien heures, autant avoir un peu de lecture. Sur la première page les initiaux E.H y était marqués. En tournant la page, je vis que la première phrase avait été griffonner, plusieurs pages on aussi été arrachés

Juillet 1882,

Cher Journal, aujourd'hui ma vie a pris un nouveau tournant. Je souhaite que ce journal est un nouveau départ avec moi. Je veux oublier mon passer, aussi égoïste que cela puisse paraître. Désormais, ma vie est ici, auprès de Liam. Je ne veux plus être Elora Hamilton, mais Elora Styles. Je sais que Liam partage mes sentiments, mais quel honte ce serait pour le Conte de se marier avec une humaine, servante et sans héritage comme moi.

Août 1882,

Cher Journal, Liam et moi, nous avons eu une énorme dispute aujourd'hui. Je ne supporte plus d'être traité comme une bonne en face des autres. Je ne supporte plus d'être son secret. Tout se que je souhaite, c'est d'être capable de manger à la même table et de dormir dans le même lit que celui que j'aime.

Septembre 1882,

Cher Journal, je t'écris ceci de ma chambre dans la villa que Liam m'avait offert pour mon anniversaire. Il m'avait dit que le paysage me ressemblait: la mer bleue lui rappelait mes yeux bleus tachetés de mauve et le sable blanc mes cheveux blonds. Si seulement toutes ces paroles étaient réelles. Si seulement il n'avait pas accepter d'épouser cette bourgeoise. Le choc que ça m'a fait lorsqu'elle est arriver dans le hall d'entrée, son bras de vipère autour du sien, son regard snob se promenait de gauche à droite. Je crois que j'ai besoin de prendre un peu d'air frais sur le toit.

Je n'eu pas le courage de refermer le carnet. Ma main caressait le velour de la couverture alors que mon regard était perdue dans le journal. 

Pauvre femme

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Voici le chapitre 14 :) désolé du retard. Prochain chapitre demain !! 

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Bisous,

KathyLord.