Chapitre 3

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Du sang, des corps sans vie, des cris et un rire. J'ouvrais brusquement les yeux face à ce cauchemar. je pris quelques secondes pour me remettre de ce dernier avant de me lever. Alors que je me mettais sur mes pieds, je manquais de glisser à cause d'un liquide glissant et collant.

Un mauvais pressentiment me souleva alors l'estomac.

Je me précipite vers le bouton de la lumière, ma tête tournait. Lorsque la lumière fut, Je me figea immédiatement, mes mains devant ma bouche. Enfin, je réussis à reprendre le contrôle de mon corps et recula le plus loin possible de l'horreur présente dans l'infirmerie. Bientôt, mon dos avait atteint le mur juste à côté de la porte donnant sur le couloir.

Brusquement, quelqu'un toque la porte avant de l'entre ouvrir un peu. Le visage de ClockWork se dessine alors dans la fente. La jeune femme ouvre alors la bouche pour me dire quelque chose mais ne dit rien, ses yeux me dévisageant avec un air grave. Ni de une ni de deux, la brune ouvre la porte sans ménagement.

L'expression de son visage se déforme alors en un entre mela d'émotion tendit qu'elle recule d'un pas. Toujours tremblante, mes jambes se font de cotons, je me mets à glisser le long du mur. Je n'ai pas besoin de baisser la tête ou bien faire glisser mon masque pour savoir que je dois être recouverte de sang.

L'infirmerie ressemble à un enfer. Les fenêtres sont grandes ouvertes, leurs rideaux claquant l'air. Mais le pire, c'est les corps horriblement mutilés pendu au plafond. Les corps sont dépourvut de vêtements, offrant une vue imprenable sur leurs plaies qui saignait encore. Néanmoins, le visage de ses personnes sont recouverts de sac en plastiques blancs. Le sol est recouvert d'une fine couche d'une fine couche de sang pourpre. Cette vue me devenant inssuportable, je me remis tant bien que mal sur mes pieds. Et les jambes tremblantes, je tenta de marcher. Mes membres en décidèrent autrement. ClockWork, revenant à elle, me retint avant que je ne tombe au sol.

La jeune femme ne dit mot, se contentant de me mener je ne sais où. Après une brève marche, nous nous retrouvons devant une porte de bois. La brune toque avant d'entrée sans attendre. Alors, sans prévenir, Clockwork me lâche et je m'effondre au sol. Je ne prends pas la peine de relever la tête.

"Clock ? La voix de Ticci Toby semble très étonnée.

-Pourquoi es-tu entrée ainsi, Natalie. demande d'un sec le Slenderman, il n'est manifestement pas ravie que la jeune femme soit entrée sans autorisation.

-Désolé pour mon manque de manière, Boss, mais il y a eut un petit accro.

-Quel type d'accro ?

-Trop fois rien, juste des corps pendu et horriblement mutilés. Habituel quoi. répondut sarcastiquement la grande brune. De plus, la nouvelle était là-bas. rajouta-t-elle. Je sentis immédiatement les regards de toutes les personnes présentes sur moi. Je ne relève toujours pas le regard mais au nombre de chaussures, trois autres personnes étaient présentes ici avant que Clock fasse irruption. Un silence s'installa avant que le Slender ne reprenne la parole.

-Je vois, merci d'être venue me prévenir. Vous pouvez disposées." Il ne m'en fallu pas plus pour me relever et partir le plus vite possible du bureau en titubant. L'ambiance de ce bureau était étouffante et je ne mettais pas encore tout à fait remise de mon réveil. J'ai vu pire, certes, mais la vue de corps comme ceux ci ne me rendent tout de même pas indifférente. Lentement mais sûrement, je me laissa glisser le long du mur à côté de la porte du bureau.

Clockwork me rejoignit à peine quelques secondes après que j'ai quittée la pièce. Elle se mise à mon niveau et commença à me parler de tout et de rien. Son effort était notable, j'en fis donc aussi de mon côté. Une fois mes pensées de nouveau assez claires, la brune m'aida à me remettre sur mes pieds. Alors, elle entreprit de me faire visiter un peu le manoir. Il était très grand et il y avait beaucoup de couloir mais c'était assez raisonnable pour ne pas s'y perdre une fois visité comme il faut. Notre petite visite se termina dans le salon/salle à manger désert qui se trouvait au rez-de-chaussée. Il était encore tôt et personne d'autre n'était encore debout. Nous décidâmes donc de nous poser face à face, la table nous séparant. Ce ne fut qu'après un débat d'une bonne demi-heure sur si les couteaux de chasses étaient meilleurs que les couteaux recourbés que quelqu'un entra enfin dans le salon.

Démence (CreepyPasta Tome 1) [En Réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant