Démence (CreepyPasta Tome 1) [En Réécriture]

Chapitre 6

Le lendemain, je sortis de ma chambre et alla directement à celle de Sally. Devant, je toqua trois fois et la petite fille ouvrit.

"Bonjour La nouvelle ! Que veux tu ?

-Appelle moi Lize s'il te plait.

-Ok. Que me veux tu Lize ?

-Je voulais te donner ceci. dis-je en lui donnant un paquet. Les yeux de la fillette s'illuminèrent et elle me demanda.

-C'est pour moi ?

-Bien sûr !" Elle saisit entre ses mains tremblantes le paquet et l'ouvrit. Ses yeux s'écarquillèrent et des larmes se formèrent au coin de ses yeux.

"De ce que j'avais vu, tu as toujours un ourson avec toi donc... Je me suis dit qu'il se sentait seul... dis-je en me frottant la nuque.

-C'est..." commença-t-elle, les joues trempés de larmes. "...Merveilleux ! s'exclama-t-elle en me sautant au cou. Je tomba à la renverse.

-C-c'est vrai ? Demandais-je prise au dépourvue.

-Oui ! Elle me serra de toutes ses maigres forces contre elle et je ne pus m'empêcher de sourire.

-Alors je suis heureuse." Murmurais-je en lui ébouriffant les cheveux amicalement. Elle ria doucement et me relâcha. Elle repris l'oursonne qu'elle avais lâcher et s'enferma dans son monde. Je me releva, un léger sourire flottant sur mes lèvres et descendis les escaliers. Je pénétra dans la cuisine et salua les personnes présentes d'un maigre Bonjour.

"Mademoiselle aurait-elle fait nuit blanche ? Demanda avec un sourire Clock. Je baille bruyamment et posa mon menton sur la table.

-Ouai. Répondis-je en luttant pour garder les yeux ouverts.

-Et peut on savoir pourquoi ? Demanda Jane en s'asseyant face à moi et à droite de Ben qui suivait notre conversation en silence.

-Je me suis lancée à corps perdu dans mon passe temps. La confection d'objets en tout genre. Répondis-je au regard insistents des jeunes femmes. Mon père confectionnait des jouets et ma mère était très douée de ses mains. Ils m'ont transmit leurs savoir.

-J'aurai aimer avoir des parents comme ça." Se lamenta Clock. Je tiqua mais ma mine se fit sombre. J'essaya, en vain, de cacher mes tremblements compulsifs. Clock remarquant mon soudain malaise dévia la conversation.

"Sinon qu'à tu confectionner ? Je n'eus le temps de répondre qu'une voix s'exclama.

-Une superbe oursonne ! Sally contournais la table et montra l'oursonne violette et rose qui m'avais privée de sommeil.

-Ouah ! Elle est magnifique !  Comment elle s'appelle ? Demanda Jane.

-Elle s'appelle Lize." Répondit l'enfant en me faisant un clin d'œil. Je lui répondis par un sourire sincère et elle alla s'assoir. Tout le monde vint et Ben nous dévoila qu'il avait fait un petit déj américain. Ne trouvant d'excuse pour m'esquiver, je mangea sans broncher la nourriture.

"J'ai oublié de faire quelque chose, je reviens." dis-je en me levant de table. Je croisa le regard dure de Liu et je me dépêcha de partir.

Pdv Extérieur.

Guro la suivit mais elle lui ferma la porte au nez. Seule dans sa chambre, Lize se laissa tomber sur son lit. Un larme solitaire traça sa route sur la joue de la jeune femme. Ce moment de tristesse fut suivit d'un moment de colère et elle frappa le mur le plus près d'elle de toutes ses forces. Personne ne pouvait comprendre pourquoi elle était si triste et en colère. Personne ne pouvait comprendre pourquoi elle avait si mal. Personne ne pouvait savoir que son cœur se brisait à chaque fois que l'on l'appelait par ce nom qui n'était pas le sien. Personne ne pouvait savoir qu'elle jouais le rôle d'une autre. Personne ne pouvait savoir qu'elle vivait pour une autre fille. Personne ne pouvait savoir qu'elle était une imposture. Alors, parce que personne ne voyait qui elle était vraiment, elle se sentait mourir à chaque fois que quelqu'un évoquait ce passé qui n'était pas le sien ou l'appelait  joyeusement par ce prénom qu'elle avait subtilisé. Alors, elle pleurait et parce que personne ne l'aidait à arrêter cette mascarade, elle était en colère. Alors comme un écran de fumée, elle disparue en emportant ses affaires et en ne laissant qu'un mot dans son sillage. Griffonné à la hâte sur un bout de papier déchiré à un cahier, elle ne leurs avait laissé qu'un seul mot et elle partis sans une explication sans un au revoir. Elle les laissaient avec un "Désolé".