Chapitre 8

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J'atterris en roulade sur le sol devant la grille. Ce ne fut que à ce moment là que je me rendis compte que la ville n'était pas comme d'habitude. Une atmosphère étouffante me parvenais. Mon intuition se confirma lorsque je m'engagea dans la rue principale. Aucune âme qui vive s'y trouvait. Seuls des statues figées, certaines étant allongés sur le sol blessés ou d'autres en train de fuir avec une expression terrorisé. C'était comme si l'on avait appuyer sur pause durant un film. Même le sang s'était figé dans le temps. Je me mis en marche en direction de l'hôtel de ville. Tout semblait se dérouler au ralentit. Seul le bruit de mes pas meublait le silence morbide qui entourait cet endroit. Guro s'était caché dans mon sweat et tremblait comme une feuille. Une soudaine bourrasque de vent me fit frissonner. Les magasins avaient été vandalisés et aucune fenêtre n'était indemne. J'arrivais enfin devant les portes de l'hôtel de ville après ce qui me sembla être une éternité. Alors que j'allais tourné la poignet, je me figea avant de me retourner vivement. Il m'avais sembler que quelqu'un avait murmurer mais je laissa cette idée de côté et pénétra dans la vieille battisse. Je plaqua presque immédiatement mes mains sur mon nez et ma bouche. Une odeur indescriptible et horrible me parvenais du hall sombre. La porte d'entrée claqua et les lumières s'allumèrent. Je sentis aussitôt mon dejeuner remonté dans ma gorge. Je retira mes mains et vida le contenu de mon estomac sur le carrelage du hall. Je me laissa glisser le long du mur derrière moi mais un haut le cœur fis désertés toute nourriture de mon corps. La scène s'offrant à mes yeux était bien trop horrible pour ne pas en être choqués à vie.

/!\ Scène gore si vous êtes sensible passez /!\

Le sol était recouvert de sang et sur les murs, des corps dans un état de décomposition avancé y était cloutés. Le plafond n'avait pas été négligé malgré sa hauteur. De celui ci pendait les corps sans vie des employés de l'hôtel de ville. Tous avaient été violemment tués. J'eus un second haut le cœur en laissant mes yeux se posés sur touts ses morts. Soudain quelque chose me frappa et je me remis sur mes jambes tremblantes. Les cadavres attagés au murs portaient un masque noir avec des taches d'un rouge trop orangé pour être du sang et ceux au plafonds portaient des masques gris. Certain avec des taches rouge-orangés et d'autre des taches d'un noir profond.

/!\ Fin scène gore /!\

Je ne m'attardais pas plus dans le hall. Presque en courant, j'ouvrais une porte et la referma en claquant. Un déclic se fit entendre. J'essayais de rouvrir la porte mais celle ci était bel et bien fermé. Je me retourna et me rendis compte que je me trouvais dans la cage d'escalier. Je monta jusqu'au premier étage. Devant la porte se trouvait une vieille télévision muni d'un tube cathodique datant du 20ème siècle. Soudain une image apparu. Une salle blanche au milieu de laquelle ne se trouvait qu'une chaise. Une seconde image précéda la première. Maintenant un jeune garçon était attaché à la chaise. L'image disparu et un message la remplaça. "Monte les étages et tu comprendra". J'obéis, curieux de savoir ce qu'il y avait au étages supérieurs. À chaque étage, une nouvelle télévision et une nouvelle personne attaché à une chaise. Plus je montais, plus je ne savais que pensez de toutes ses personnes. Enfin de compte j'arrivai au dernier étage sans avoir compris le but de tous cela. Irrité, je sortis de la cage d'escalier. Ce que j'y trouva me stupéfia. Un écran géant de ce que l'on appelais cinéma. Des pixels gris, blancs et noir recouvrait la toile tendu lorsque soudain un cri à glacé le sang retentit. Une image fut projeter sur la toile sans que le cri ne s'arrête. Je me rapprocha de la toile pour mieux voir. La porte menant à la cage d'escalier se ferma doucement mais je ne bougea pas, trop choqué pour esquisser un geste. Attachée comme tous les autres personnes précédemment, une fillette étais entrain de se faire torturer. La personne qui lui affligeait cette souffrance était semble-t-il un adulte et portait un tablier. Ce visage fins, ses longs cheveux légèrement ondulés... L'homme arrêta de la torturer et presque immédiatement, elle lui adressa un grand sourire avant d'exploser de rire. Un rire d'enfant innocent malgré le sang qu'elle avait perdu. Son bourreau lui mit une grande claque en reculant. Mais cela ne fit que amplifier son rire. L'enfant chuchota sans s'arrêter de sourire en prenant une grande inspiration à chaque syllabes.

"Jouons ensemble, vous allez voir on va s'amuser." L'homme se précipita vers la sortir mais la poignet était coincé. L'enfant ricana et fixa son regard dans celui de l'adulte. Le bourreau ne bougeait plus d'un poil. Il commença à crier tandis que des mains noirs aux longs ongles aiguisés le saisissait de toutes parts. Des bruits se firent entendre à travers la porte mais la fillette était imperturbable. Du sang noir commença à coulé des yeux, des oreilles et des narines de l'homme  tandis que son cri se muai en gémissement. D'autres mains sortirent du sol et le traversèrent de leurs ongles affutés. Les mains disparurent et le sang reprit sa teinte rouge. La fillette tourna lentement la tête et regarda fixement la caméra. Une ombre inquiétante s'allongea sur le mur derrière l'enfant tandis que les cordes qui la maintenait attaché se transformèrent en cendres et ses blessures se refermèrent. Son visage ne se résumait plus qu'à deux sphères d'un noir profond et un sourire le fendant en deux. Cette expression est la pire que j'eus pus voir sur une petite fille de six ans. Ou même sur un visage. Aucun creepy n'avais réussis à me figé ainsi malgré les horreurs que je les avaient vus perpétrés. La petite se leva et saisit la caméra entre ses mains et sortit de la pièce. La suite fut juste terrible. Se promenant dans les couloirs, la fillette filmai des couloirs joncher de cadavres aussi bien de civiles que des personnes en uniformes ou des creepypastas. Elle finit par arriver dans une cellule et y entra. Pendu au barreau du lit superposé, une jeune femme fixait son regard dans le vide. Elle ne lui prêta aucune intention et posa la caméra sur son lit. Elle éventra son matelas et en sortit une sorte de faux dentelée maculée de sang séché. Son sourire se fit me semble-t-il plus grand. Elle reprit la caméra et ressortit de la pièce exegue. A peine sortit, elle commença un véritable génocide. Choqué, je n'entendis pas la personne qui s'approchait de moi. Ce ne fut que lorsque un mouchoir imbibé de Chlorophorme se plaquait contre mon nez et ma bouche et que l'odeur sucrée du produit me tirais vers l'inconscience que je compris que tout ceci était un piège. A mon plus grand malheur, l'anesthésien fis vite de l'effet et je tomba dans les pommes.

☆☆☆☆

Je me réveilla après une période indéterminée. En position assise, j'étais dans le noir complet en plus d'avoir été littéralement saucisonner à ce qui me semblais être une chaise en bois. La nuque raide, je releva la tête. Des bruits de pas retentirent et j'entendis les rires d'enfants.

"Jeff ! Liu ! Attendez moi ! S'exclama une voix que je connaissait que trop bien.

-Lize arrêté ça ! M'écriais-je en tirant sur mes liens. Tes manipulations ne marcheront pas avec moi !

-Vraiment ? Demanda-t-elle d'une voix qui me fis frissonner.

-Oui. Répondis-je sans céder à la peur. Elle soupira et posa ses mains sur joues.

-Tu n'avais pas besoin de répondre, je le savais déjà très cher. Mais vois tu je voulais vérifier ce fait.

-Pourquoi ?  Demandais-je d'une voix assurer.

-Car je suis le monstre que tu as vu sur la vidéo et non pas Lize. Je m'appelle Marina et je vais te dire toute la vérité"

Démence (CreepyPasta Tome 1) [En Réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant