Le lendemain, après s'être amélioré question retard, Vanille fut plus que surprise de découvrir la boutique pleine de chats. Des gros, des petits, des poilus, des poils ras, des roux, des noirs, des blancs, des tigrés, des salés...
Certains vinrent se frotter en ronronnant contre elle. Certain dormaient, d'autre jouaient avec la laine, ou se refaisaient une beauté.
Mais de Cyrielle Nébula, aucune trace.
Jusqu'à ce que le carrion sonne et que la vieille dame entre, les bras chargé d'un carton avec des trous, la poussant dangereusement sur le côté.
- Hé ! lâcha Vanille.
- Excuse-moi petite, mais c'est que c'est lourd cette affaire-là, et qu'il ne faudrait pas la faire tomber. Elle posa la caisse sur le comptoir et s'appuya dessus, fière d'elle.
- J'ai finis !
- Mais qu'avez-vous finit ? demanda Vanille, en refermant la porte d'où rentrait le froid glacé de la rue, et que font tous ces chats dans votre boutique ?
- Eh bien la réponse est la même : Ce sont mes chats, et j'ai finis de les ramener dans la boutique.
- Vos chats ? Vous en avez tellement ? Ouaw...
- Comme tu dis ! Les pauvres, le chauffage à lâcher dans mon appartement (qui se situe juste en face de la boutique) alors ils resteront là avec moi, et je pense même être obligée de camper ici cette nuit...
- Oh ! réussit seulement à articuler Vanille, trop surprise par l'originalité de la vieille femme, et celui-ci, il ne sort pas ? demanda-t-elle enfin en désignant le carton sur lequel était toujours appuyé Cyrielle.
- Oulala si ! pardon mon bichon, dit-elle à la petite boule de poil toute ébouriffée qui venait de sortir sa tête du carton. Elle prit le petit chaton blanc -le plus mignon, adorable, fantastique, que Vanille n'est jamais vu- et le lui mit dans les bras.
- Que...?
- Il est pour toi, Vanille. T-t-t-t, pas de questions, l'interrompit elle avant qu'elle n'en ai eu le temps, c'est un cadeau, je te l'offre. Après tout, un peu de compagnie ne te ferait pas de mal.
Dans ses main, son cadeau gigotait, se retournait, s'agrippait au pull torsadé de Vanille comme s'il voulait gravir une montagne - dont le sommet fut sa tête : il s'assit là, et comme si c'était parfaitement normal, commença à faire sa toilette.
- Vanille, reprit Cyrielle d'un air grave, je te laisse 10 minutes la boutique, ça va aller ?
- Euh...oui, mais...et les chats ? Pour les clients....
- Ne t'en fait pas pour ça ! Je reviens ! Elle lui fit un clin d'œil et, attrapant 2 caisses semblables à celle du nouvel ami de Vanille, à l'exception des étiquettes "Hector" et "Cannelle" collées dessus, sortit sous la neige. On aurait dit un instant à son visage, qu'elle allait semer du bonheur.
-Etrange... se dit Vanille tout haut. Son chaton miaula comme pour l'approuver.
Il faut lui trouver un nom, se dit-elle enfin, un peu déboussolée, en repensant aux étiquettes sur les boîtes.
Le chaton fit alors un bond phénoménale, toucha le sol et roula en boule aussi vite jusqu'à se heurter à un sachet de coton qui été tombé, se retrouvant la tête en bas et la queue en l'air dans une position adorable.
Elle trouva le nom le plus adapté à cette fripouille : Coton.
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Le garçon au violon
FantasySans risque de torticolis tournez vous vers les étoiles vous verrez qu'elles vous sourient ⭐ La rencontre entre des ados à la fois géniaux et brisés. Une rencontre pleine de rêve qui va les rendre plus fort. ~Un énorme MERCI a @tommyleroux pou...