Bad wedding

2- Peniblement.

« -Viens ici ! Me cri-t-il.
J'accoure dans la chambre, et voilà qu'il recommençait, il « crisait » comme je prenomais cela. Tout dans la pièce volait, droite gauche, en haut en bas, c'était infernal, lui au centre de l'attraction debout puissant, au teint blanchâtre, aux yeux rouges, et si maigre...
Comme à mon habitude alors, je me mis moi-même à me concentrer pour contrôler ses pouvoirs. Petit à petit tout se calma, et les objets reprirent leurs lieux de bases. Il s'écroula au sol les mains a plat contre le sol, le souffle haletant, je n'aimais pas le voir ainsi, tellement faible, si vulnérable, je m'étonnais moi-même de ne jamais avoir profité de ces moments pour le contrôler et m'enfuir ou bien même le tuer... Au fond même si il m'avait frappé, humilié, utilisé je l'aimais, car c'était tout ce qui me restait de ma famille avec mon frère. Je n'ai jamais réellement compris pourquoi il préferait mon frère, m'enfin tant pis je n'en n'ai jamais pris compte.

Je me baissa à lui, et par une envie soudaine je le prit dans mes bras, puis je réagi le lacha et m'effondra au sol, j'étais fatiguée de cette haine, fatiguée d'avoir toujours été là pour lui, pour eux.. Je voulais de l'aide, de l'amour, que tout cesse et que l'on soit une vraie famille.
Il se leva me regarda, avec un air interrogateur et quitta la pièce, là seule, dans cette triste chambre comportant seulement 4 murs gris, avec un grand lit noir, une chambre sans sentiments, sans personnalité, le néant, tout comme dans le cœur de Jack et Maxime.

Je me calmai, et pris chemin vers la cuisine, pour finir la vaisselle que j'étais entrain de nettoyer avant qu'IL ne m'appelle. En rentrant dans la cuisine je remarquai, qu'il était là, assis sur l'une des chaises, je me dirigeai vers l'évier, pris une assiette ... «
-Pourquoi tu as fait ça avant ? Me dit-il.
-Je..
-Non, tais-toi je ne veux pas savoir. Il dit ça en se levant et quitta la pièce »
J'avais réagi comme ça, car j'avais peur, une fois seule que ferai-je ? Ou irai-je ? Demain j'aurai 18 ans et je ne sais même pas comment vivre. Dans ce monde remplis d'humains, des êtres faibles qui ne s'imaginent même pas que des êtres comme nous existent...
Vient 15h25, j'étais enfin seule dans la maison, enfin contre moi-même, affreuse chose que je suis, enfant maudit. Lorsque je suis seule j'en profite, pour regarder à l'extérieur, profiter de ce monde que je ne connais que trop peu, alors je m'approchai de la fenêtre timidement, et admira cette vie si differente de nous. Des gens si différents, Je regardai tous ces passants, cette femme aux cheveux orange affreux, cette petite fille tellement mignonne qui sautait sur les pavés de pied en pied, et là mon regard se bloquai sur, cet homme, je ne saurai dire pourquoi , son regard si persan me fit rougir, il regardai vers moi aussi, il sourit en secouant la tête et continua son chemin.