Calamità

Chapitre 10: Trouble

Pour ceux et celles qui ne comprendraient pas, ce chapitre est composé de flash backs. La date et l'heure sont écrites en italique et souligné.

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Dimanche, 20h 07

"N'as-tu jamais désiré briser les règles ?" me demanda t-il d'une voix suave et séductrice

"Um, si, quelques fois. Mais je ne l'ai jamais fais" répondis-je timidement

"Tu n'as jamais brisé de règles ?" demanda t-il d'un air surpris

"Jamais"

"Alors c'est l'occasion" dit-il avec un sourire narquois tracé sur les lèvres

"Comment ça ?" demandai-je les sourcils froncés

Il s'approcha alors de moi, déposa ses mains sur mon cou, colla nos corps et en un instant, en un moment, en une seconde, nous nous embrassions.

Dimanche, 7h 47

"Avalon !"

J'entendais quelqu'un répéter sans cesse mon prénom, avec le même ton lassé et ennuyé.

"Avalon, réveille toi, souviens toi quel jour on est" dit la même voix

J'ouvris doucement l'œil gauche pour voir de qui il s'agissait. Enzo se tenait devant moi, en tenue de sport qui d'ailleurs, mettait son corps en valeur. Il semblait pressé et il avait une expression sur le visage qui voulait clairement dire 'Tu me fais chier'

Je souris et murmurais un petit 'Bonjour' auquel il répondit brièvement.

"J'ai préparé à manger, tout est dans la cuisine. Je vais aller courir un peu" dit-il avant d'ajouter "Oh et n'oublie pas de te faire belle pour ce soir"

"Ce soir ?" demandais-je confuse

"Oui. Ce soir. Le gala." répondit-il mais comme il remarqua que je ne voyais pas de quoi il parler il ajouta "Attends... Je ne t'en ai pas parlé ?"

"Non..?"

"Ah ! Il y a un gala ce soir, tout mes collègues et mes concurrents seront présents. Et bien évidemment, tu seras ma cavalière" répondit-il

"Quoi ?! Je ne suis même pas préparée, je n'ai ni robe ni-" commençais-je

"Et bien, tu as jusqu'à 18h précise pour être prête. À toute à l'heure" dit-il avant de quitter la pièce

Je retombai sur le lit, la tête enfoncée dans l'oreiller, je soupirai... Je n'ai vraiment pas envie de faire quoi que ce soit aujourd'hui. Je me levai tout de même et allai prendre mon petit-déjeuner.

Dimanche, 17h 51

J'étais enfin prête, je portais une longue robe rouge et Enzo avait prit la peine de mettre une cravate rouge, pour que nos tenues se marient parfaitement. Nous étions dans la voiture, sur le point d'arriver à l'hôtel où était organisée la soirée.

Une fois arrivés, plusieurs amis de la famille Vescovi nous accueillirent, il y avait même quelques journalistes à l'entrée. Je marchais aux côtés d'Enzo, nous nous dirigions vers la salle principale lorsque quelqu'un nous arrêta. Je me retournai alors et mes yeux rencontrèrent deux perles émeraudes. L'homme que je dévorais du regard avait les yeux d'un vert forêt parfait, il était grand de taille et son sourire était presque troublant. Il prit alors la parole :