Chapitre 16 : The God's Daughter

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Je m'excuse pour le retard, j'étais occupée par mes examens etc... Ce chapitre est un peu court et il ne contient pas vraiment d'action mais j'espère tout de même que ça vous plaira !

(La tenue d'Avalon en média 🔝)

****

Cela faisait maintenant deux heures que Enzo et moi étions arrivés au bal de la famille DeParfiolo. Je n'avais toujours pas eu l'occasion de parler à Alfredo mais je remarquai qu'il me fixait depuis le début de la soirée. Son regard perçant me mettait mal à l'aise d'autant plus qu'il ne détournait jamais les yeux même quand je croisais son regard.

Je me forçais tout de même de rester de marbre. J'observais brièvement les personnes présentes à la fête et je crois avoir reconnu Alexander, le cousin d'Enzo. J'espère qu'il ne m'a pas vu, je ne suis vraiment pas d'humeur à entrer dans son petit jeu. Les garçons de la famille Vescovi ont le don d'être extrêmement séduisant et horriblement frustrants.

Il faisait de plus en plus chaud à l'intérieur alors je décidai de sortir mais en me retournant, j'entrai en collision avec le buste d'un homme.

"Fais attention, bella" dit Enzo

"Excuse moi, je ne faisais pas attention à où je mettais les pieds." répondis-je

Il ne dit rien pendant un moment puis il me tendit sa main. Je le regardai d'un air confus.

"M'accordez vous cette danse, jeune demoiselle ?" demanda-t-il alors

"Je ne sais pas danser..." Dis-je timidement

"Ce n'est rien. Tu n'as qu'à suivre mes pas" répondit-il en prenant ma main et en me guidant vers la piste de danse

"Je te déteste" dis-je mais un sourire était clairement apparent sur mon visage

"Le sentiment est partagé" répondit-il en me faisant un clin d'œil

Nous dansâmes pendant quelques minutes. Au début, Enzo me demanda de déposer mes pieds sur les siens pour que j'apprenne quelques pas de danse. Et quand je fus plus à l'aise et que le rythme m'avait collé à la peau, je commençais à danser comme quand j'avais 6 ans et que ma mère mettait de la musique tout en cuisinant. Je souris à ce tendre souvenir.

Une musique plus douce commença alors à résonner dans la vaste salle. Je déposai doucement ma tête sur l'épaule d'Enzo et j'enroulai mes mains autour de son cou, caressant tendrement sa nuque de temps à autre. Ses mains étaient sur ma taille, son odeur me collait à la peau, effaçant doucement mon identité. C'était comme si je devenais lui. Comme si je disparaissais pour que l'on se mêle  l'un à l'autre et qu'on devienne une seule et même personne.

Je disparaissais, je m'effaçais, je m'estompais. Et c'était la plus belle façon dont je puisse me perdre.

Je me détachais légèrement de lui. Le regardant dans les yeux. Aucun de nous n'ouvrit la bouche. On se contentait simplement de se regarder, se s'aimer.

La musique cessa alors de jouer, le voile tomba alors, mettant fin à ce moment intense.

"Je vais aller me rafraîchir. À toute à l'heure" dis-je rapidement en me dirigeant vers les toilettes

La salle de bain était vide. Je me regardai alors dans le miroir. Mes cheveux étaient emmêlés, mon maquillage commençait à couler et mes pupilles étaient dilatées. Wow, quelle beauté ! Je me lavai le visage et tentai d'arranger mon apparence physique pour paraître un peu plus présentable.

Lorsque je m'apprêtais à sortir pour aller rejoindre Enzo, une voix rauque éclata derrière moi :

"Tu l'aimes beaucoup, n'est-ce pas ?" demanda l'inconnu

Je me retournai alors et vit Alfredo DeParfiolo face à moi, un sourire en coin et un cigare à la main.

"Pardon ?" répondis-je

"Le petit Vescovi. Tu dois beaucoup l'aimer vu la façon dont tu le regardes"

"Cela ne vous regarde aucunement" dis-je d'un ton sec

"Oh que si..." dit-il en s'approchant doucement de moi. Je n'osais pas reculer, j'étais figée. Il caressa alors ma joue du dos de sa main et à ce moment je remarquai que nos yeux étaient exactement de la même nuance de bleu. Il sourit.

"Que voulez-vous ?" demandai-je d'une voix vacillante

Il ne répondit pas. Il continua de me regarder de ses deux orbites bleus, en scrutant chaque parcelle de mon corps, en prêtant attention à chaque détail. Je ne l'avais rencontré que deux fois mais les traits de son visage me semblaient si familiers. Comme si l'on s'était connu jadis, dans une vie antérieure peut-être, dans un monde parallèle si différent de celui-ci.

"Tu ressemble tellement à ta mère" souffla-t-il tout en caressant ma joue

"Vous- vous connaissiez ma mère ?" bégayai-je

Il sourit avant de dire "Il y a tellement de choses que tu ne sais pas, Hedone"

"Je ne m'appelle pas Hedone. Vous devez vous tromper de personne" dis-je soudainement inquiète

"Non non, je ne me trompe pas de personne. Ta mère t'a nommée ainsi car Hedone était la fille d'Eros, Dieu de l'amour, aussi connu sous le nom de Cupidon. Dakota a toujours été une romantique perdue, elle adorait aussi la mythologie grecque et romaine d'où l'origine de ton prénom" répondit-il, un sourire collé au visage

"Comment pourriez-vous savoir tout cela ?" questionnai-je en reculant

Il ne dit rien. Comme s'il cherchait une façon délicate de dire ce qu'il avait en tête. Il finit par soupirer et dire :

"Parce que tu es ma fille, Avalon Hedone DeParfiolo"

CalamitàOù les histoires vivent. Découvrez maintenant