Ce matin, je me lève avec une petite peur au ventre, vu qu'aujourd'hui c'est le premier jour de cours de tous les étudiants de l'établissement. Je me lève avec douceur. Je me lave, fait ma toilette et vais boire un léger café.
Après cela, je pars dans ma chambre et je m'habille selon la tenue que j'ai choisie hier soir pour aujourd'hui, c'est à dire jeans clair, chemise couleur crème avec par dessus un cardigan gris chiné et le tout chaussé d'une paire de converse blanche. Une fois habillée, je me maquille comme je le fais d'habitude, un simple coup d'eye liner avec une petite touche de mascara et un petit peu de blush. Je décide de laisser mes longs cheveux détacher au lieu de les attacher.
Étant donné que je commence à 9h30 et qu'il n'est pour l'instant que 8h27, je décide d'appeler oncle Loucas pour savoir s'il est à son bureau et s'il à le temps de me recevoiri ce matin. Évidemment, il me répond que je peux venir dans son bureau, à n'importe quel moment et qu'à cette heure ci il n'a rien de prévu jusqu'à 9h30. Donc je l'informe que je passerai un peu avant 9 heure. J'envoie ensuite une SMS à Camille pour la prévenir que nous nous rejoindrons directement dans le hall de l'école. Je reçois immédiatement un message de sa part disant que c'est d'accord pour elle et qu'elle me rejoindra directement là-bas.
Je quitte mon appartement après avoir vérifier qu'il n'y avait pas de problème et décide d'aller à la boulangerie du coin pour acheter quelques croissants et pains au chocolat et aussi un pain au raisin sortant tout juste du four pour Loucas, qui en raffole.
Je fais le chemin à pieds étant donné que j'habite juste à coté, ce qui je l'avoue est extrêmement efficace pour moi. Et bien sûr quand je m'approche des bâtiments, j'aperçois déjà un bon nombre d'étudiants. Il est 8h42.
En m'approchant du hall, je remarque que plusieurs personnes et étudiants me détaillent du regard, mais je m'en offusque pas. Ce que j'aime quand on est nouveau dans un établissement, c'est que personne ne sait qui l'on est réellement. Enfin c'est ce que je crois. Je me dirige directement vers le bureau d'oncle Loucas qui se situe à l'étage mais il faut d'abord passer par l'accueil et la sécurité pour y accéder. Mais pour moi, ce traitement n'est pas applicable vu qu'ils ont reçu l'ordre de me laisser passer. Je passe devant eux en leur adressant un bonjour et un sourire. J'en reçois aussi en retour. Avant d'aller dans le bureau d'oncle Loucas, je vais saluer Niko et Rose-Mary ses assistants.
En toquant à sa porte, je l'entends dire d'entrée. J'ouvre alors la porte de son bureau, et mets ma tête à l'intérieur.
- Coucou tonton, je ne te dérange pas j'espère. J'ai apporté plein de viennoiserie tous droit sortie du four de la boulangerie, dis-je en m'avançant vers le siège en face de son bureau pour m'y asseoir.
- Coucou, ma puce. Tu ne me déranges jamais et tu le sais. Rôo, il ne fallait pas apporter de bonne chose mon choux. En fait si tu as très bien fait parce que je n'est pas eu le temps de prendre un bon ptit déj ce matin. Tu est adorable, merci beaucoup dit-il. Mais qu'est ce que je vois là, un beau pain au raison, il est pour moi, me demande t-il avec un grand sourire aux lèvres.
- Haha ! Évidemment qu'il est pour toi tonton.
- Hmm, c'est bon, mais sache Chloé que je préfère de loin tes viennoiseries à toi. Que se soit viennoiseries, pâtisseries ou plats de résistance, je l'ai adore tous. Tu a un sacré talent culinaire, c'est vraiment exceptionnelle.
- Tu me fais rire tonton, mais merci quand même, dis-je en rigolant.
- Mais c'est vrai, et d'ailleurs même Monique l'affirme.
Nous passons alors le reste du temps à parler, à manger, à rigoler et ce jusqu'à 9h20. Quand il est l'heure pour moi de me rendre de le hall pour rejoindre Camille, oncle Loucas se joint à moi car il doit aussi s'y rendre. Nous partons donc ensemble.
Pendant le temps que j'ai passé avec lui tout à l'heure, je lui est demandé comment se dérouler le fonctionnement de la sécurité ici, parce qu'il faut dire que j'en suis très soucieuse, j'en est ai vécu une très mauvaise expérience. Et ça tous mon entourage le sait. Il m'a alors assuré que son établissement est très sécurisé quel que soit les endroits, depuis qu'il occupe le poste de Directeur depuis 5 ans. Ainsi je n'ai rien à craindre. Il a quand même fait renforcer le protocole à partir de cette année, en leur confiant mon cas.
Quand il m'a annoncé cela, je ne lui en ai pas voulus car je sais qu'il est comme mon père, prévenant et précautionneux, il ne veut que mon bien et ma sécurité. Je lui avais cependant demandé à ce que ce ne soit pas trop gênant et perturbant pour moi. Mais il m'a répondu, qu'il avait exigé à ce que l'on me laisse vivre ma vie d'étudiante normale.
Il m'a quand même demandé pourquoi, je n'ai pas voulue avoir mes trois gardes du corps que mon père voulait mettre à ma disposition. Je lui ai alors répondu que je ne pouvais et voulais plus vivre comme cela, que j'avais besoin de me sentir comme toutes personnes normales. Et puis il y a déjà des agents de sécurité dans la propriété où je vis donc je ne veux pas me coltiner mes gardes du corps.
Nous arrivons vers le hall et oncle Loucas me fait une dernière embrassade.
- Allez ma puce, je vais te laisser, je vais rejoindre les personnes que tu vois devant toi pour vous accueillir en bon et du forme. Tu me fait appeler si besoin. À midi comme je te l'ai dis, c'est votre premier jour donc vous irez tous mangez au restaurant du campus avec tous les autres étudiants de l'école. Ce qui veut dire que l'on ne pourra pas manger ensemble à midi, comme je voulais, se plaint-il.
- Oui ne t'inquiète pas tonton. C'est sûr que j'aurais préférer que l'on déjeune ensemble mais bon pour un premier jour de cours, faut faire avec les règles, je réponds en souriant.
- Exactement, allez à plus tard Chloé, tu passeras le bonjour à Camille.
Sur ce, nous nous quittons. Et je pars droit vers ma nouvelle amie qui m'attend dans la ronde. Et on se prend dans les bras l'une et l'autre.
- Salut Camille, Loucas te passe le bonjour, je lui dis.
- Coucou Chloé, c'est gentil de la part de M. Satessa , si je le croise je lui dirais bonjour également.
- Camille, il t'a demandé de l'appeler par son prénom pas par son nom. En plus, dits toi chanceuse, peu de personne l'appelle par son prénom, ici.
- Mais c'est que sa ma gêne de l'appeler par son prénom. Enfin je veux dire, c'est le directeur de l'institut et tous le monde le respecte.
- C'est sûr que c'est le directeur mais il t'a accordé le droit de l'appeler par son prénom.
- D'accord, dorénavant je l'appellerais par son prénom si c'est ce que vous souhaiter, me dit-elle d'une mine boudeuse.
- Bien sûr que c'est ce qu'on veut. Vu qu'on te le demande, je lui dis en rigolant.
Et nous partons en fou rire. On attend tous que les membres de la direction daignent mettre fin à leur discussions pour nous permettre d'entrer en cours mais apparemment ce n'est pas le cas. Alors avec Camille, on continue à parler.
- En fait, tu sais que tous les étudiants de l'école mangent ensemble à midi, m'informe t-elle.
- Oui, oncle Loucas me l'a dit tout à l'heure.
- Et bien comme on mangera ensemble toute les deux, j'en profiterai pour te présenter mon petit ami de longue date et aussi ses amis qui serons bientôt les tiens.
- Ah.... parce que tu as un petit copain toi ??? plaisanté-je.
- Et oui poulette, il s'appelle Alexandre, a 21 ans et est en quatrième année ici à SciencePo. On est ensemble depuis 3 ans. Il a une bande d'amis hyper géniale qui sont aussi en quatrième année. Je te les présenterais à midi.
- D'accord on fait comme ça.
Ensuite s'ensuit le discours d'oncle Loucas, nos répartitions dans les classes, le détail de notre programme annuel et la présentation de toute l'équipe éducative et les membres de l'établissement. Et c'est avec un grand sourire aux lèvres que Camille et moi apprenons une deuxième fois que nous serons dans la même classe.
Et c'est partie pour une matinée de cour bien chargée.
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Never Let Me Go ( EN PAUSE )
RomanceIl fut mon premier et dernier amour. Lui qui aujourd'hui, m'a abandonné pour suivre les pas de son père, grand magnat des affaires. Des années se sont écoulées depuis son départ précipité, mais je l'aime toujours autant, malgré l'abandon et la...