Never Let Me Go ( EN PAUSE )

Chapitre 7

Quelques minutes plus tard, on entends toqués à la porte. Je pars ouvrir avec Camille juste derrière.

En ouvrant, j'atterris dans les bras de Quentin, qui me fait un énorme poutou. Et ça suit avec les quatre autres. Dès qu'ils sont tous dans l'entrée, ils ont l'air aussi impressionnés que Camille tout à l'heure. Du genre subjugués et fascinés. Ils regardent tout autour d'eux.

- Mais dits nous Chloé, tu vis dans un endroit parfait. C'est grand, très bien situé, au dernier étage évidemment et en plus c'est ultra sécurisé, on s'est fait accoster par des agents de la sécurité, rigole Quentin.

Je n'ai pas le temps de répondre que ça enchaîne déjà.

- C'est vraiment impressionnant Chloé, on savait que tu habitais dans le quartier de Saint Germain mais on ne s'attendait pas à aussi beau et aussi grand, dit Giulia.

- Très bel endroit en effet poulette, tu est trop bien situé, riposte Léonie.

- Magnifique ma chérie, j'adore et j'adhère, avoue Max en rigolant.

Et on rigole tous en même temps.

- C'est vraiment sublime Chloé, et très spacieux et la déco est juste magnifique, dit Alex.

Ils me tendent, deux bouteilles de vins grandes cuvées de la part de Quentin et Max, une magnifique photos de nous sept prise dans le parc, signé par un petit mot de chacun, encadrée dans un beau cadre de la part de Lucas et une boîte de trente cinq macarons, comme je les aimes, de la part de Giulia et Léonie.

Je les remercie et prend en main tous leur cadeaux, et on se dirige vers le salon. Chacun en profite pour mieux regarder l'intérieur de mon appartement. Je part dans la cuisine déposer tout ça, en les laissant dans le salon.

En revenant j'apporte les apéros que Camille et moi avions préparés tout à l'heure. Quand j'arrive dans le salon, je remarque qu'ils sont tous autour de la vitrine où j'expose mes photos de familles et mes souvenirs de vacances. Je dépose les plateaux sur la table basse et j'avance vers eux avec appréhension. Camille me voit, et me fait un clin d'œil. Du style, c'est bon ils ont compris qui tu est, ne t'en fait pas.

- Et bien voilà, vous savez maintenant qui je suis exactement.

Ils se retournent vers moi, et me regardent avec un immense sourire.

- Tu veux rire, on sait déjà qui tu est ma belle. Maintenant on sait juste qui sont tes parents, me dit Giulia en souriant.

- Alors là on est sur le cul Chloé, tu est la fille de Paul Descamps, l'un des plus célèbres PDG du monde et de Jennifer Descamps, l'architecte d'intérieur de grande renommée, disent impressionnés Quentin et Max.

- Et bien oui, se sont mes parents, j'affirme d'un air penaud. Pardonner moi si je ne vous ai pas révélé qui j'étais dès le début, mais il me fallait du temps pour pouvoir vous le dire et assimiler ce que je vis.

- Tu n'as pas à t'excuser, Chloé. Tu as eu raison d'agir comme ça. De nos jours on n'est jamais sûre des personnes sur qui on tombe. Tu n'as rien à te faire pardonner, m'affirme Alex. On te comprend et on reste toujours tes amis. En tout cas, tu ne ressembles pas à ceux que l'on voit de nos jours, ceux qui font tous pour apparaître dans les journaux à scandale, ceux qui font des caprices d'enfants de stars, ceux qui se vantent tous les jours de leurs situations. Et ça, c'est ce qui te rend unique, on t'aime tel que tu est.

- C'est touchant ce que tu dis là Alex, à vrai dire il est vrai que je ne ressemble pas aux jeunes d'aujourd'hui. Et tant mieux, mes parents m'ont toujours appris qu'il fallait travailler d'arrache pieds pour atteindre ses rêves. Évidemment certaines personnes diront que j'ai bénéficié du savoir et de la notoriété de mes parents pour en arriver jusqu'ici, alors que c'est tous l'opposé. Je n'ai jamais voulue l'aide de mes parents malgré eux pour en arriver là.