Adolescence

Chapitre 10 ~ Fin ~

Le temps passait vite, on était les vacances de Mai. C'était l'anniversaire de Théo le 18 Mai. J'avais pour l'occasion préparé quelque chose que j'avais vu dans une série américaine... C'est des bagues de promesses, ça fonctionne comme des bagues de fiançailles mais on se les échanges à l'adolescence pour montrer qu'on est fait l'un pour l'autre. Ce soir-là, j'avais dormir chez Théo. On fêtait son anniversaire avec sa mère et ensuite on a été dans sa chambre pour dormir. Avant de se coucher, je me suis accroupi au sol, comme pour faire une demande en mariage et lui ai tendu la bague. Il était étonné et heureux, il l'enfila directement, m'enfila la mienne et on s'est serrés dans nos bras.

La première semaine des vacances, on avait un voyage à Paris. Enfin, sa mère nous avait proposés de visiter (revisiter dans mon cas !) Paris durant un week-end. Le samedi matin, on était arrivé à 10h. Quelques bouchons, mais rien de grave. On a commencé par se rendre à la Tour Eiffel. On a posé devant et sa mère nous prenait en photo. Ensuite, on marché le long des champs Elysées. Durant l'après-midi, on a visité le quartier de la Défense. On est entrés à l'hôtel vers 18h, complètement épuisés. On allait rejoindre nos chambres vers 21h30 car on était complètement nazes. Sa mère en avait réservé deux : Une pour elle et la sœur de Théo, une deuxième pour nous deux. Le soir, allongés à deux dans le lit, Théo me disait :

- On a passé une bonne journée ! Dommage qu'on reparte demain après-midi à 14h !

- Ouais c'est dommage !

- Je m'en souviendrai longtemps de ce voyage... On a passé un agréable moment à deux... Je t'aime !

- Moi aussi Théo !

On s'est embrassés et on a dormis collés l'un contre l'autre.

Le lendemain matin, on a marché au bord de la Seine avec sa mère et sa sœur. On est passés sur le pont des Arts. Ils avaient retirés une grande partie des cadenas, c'était dommage ! Durant le midi, on a mangé dans un restaurant puis après, nous avons regagnés la voiture pour rentrer.

Sur l'autoroute, sa mère conduisait et la sœur de Théo était à l'avant. Moi j'étais assis à l'arrière et Théo sur la place du milieu. Il s'était endormi sur mon épaule. Moi, je regardais dehors, mes paupières devenaient lourdes aussi... Sa mère quitta l'autoroute pour une grande route en pleine campagne où il n'y a jamais personne qui passe.

Mais, au loin, en arrivant à une vitesse incalculable et en roulant de droite à gauche sur la route, une voiture fonça droit sur nous. Je ne réalisais pas ce qui se passait à ce moment. Seuls les passagers à l'avant avait en vue le tragique moment en approche. Le choc était inévitable. La voiture se fracassa violemment sur la nôtre, tourna plusieurs fois sur elle-même. J'étais écroulé au sol de la voiture, entre les sièges avant et arrière, j'étais complètement paralysé, je ne savais plus ce qu'il se passait. Puis ce fut le vide total, comme si je m'étais endormi.

Je me réveillais dans une salle de réveil. Je ne sais pas ce qui s'était passé. Je voyais les infirmières faire des allers-retours devant moi. Elles allaient voir d'autres personnes, quand une venait enfin me voir.

- Tu es réveillé, magnifique !

- Qu'est-ce qui s'est passé ? Où suis-je ?

J'étais dans un hôpital à 1h30 de Paris, j'avais eu un accident de voiture. L'infirmière m'expliqua que j'étais inanimé et qu'ils m'ont amenés ici dans l'espoir que je me réveille. Je fus conduit dans une salle où il y avait mes parents, la mère de Théo. Mais... Théo n'était pas là. Tous étaient en larmes.

Mes parents étaient heureux de me voir réveillé, ils me serraient dans leurs bras, je fie de même. J'étais heureux de les retrouver. Je vis derrière eux la mère de Théo, en larmes. « Où est Théo ?? » lui demandais-je, inquiet.