Un silence peu naturel...

22 2 0
                                    

La nuit était silencieuse. On n'entendait aucun oiseau, aucun animal. Même le bruit du vent s'était tu. Aucun être vivant ne bougeaient dans son cercueil naturel. Les feuilles et les fleurs étaient harmonieusement posés autour d'eux donnant ainsi à la scène un aspect irréel. Les visages, tournés vers la lune, donnaient une impression de sérénité comme si il ne regrettaient rien. Ces personnes, allongés sur la mousse et recouverts de feuilles, donnaient l'impression de dormir ou encore comme si la mort les avait cueilli et les avait transportés en douceur.
Pourtant, on pouvait si on se concentrait, entendre un léger souffle. Il fallait se concentrer et tendre l'oreille pour entendre ce léger bruit, une respiration à peine perceptible. Un souffle léger qui prouvait qu'il y avait de la vie dans cet espace tranquille. Ce souffle provenait de l'une des personnes dont la poitrine se soulevait à peine. Plus on se concentrait, plus on pouvait entendre que ce souffle n'était qu'une union: toutes les personnes respiraient à l'unisson. On était à présent sûr que ces personnes étaient dans un sommeil profond.
Malheureusement on ne savait pas pourquoi toutes ces personnes réunis à cet endroit ni pourquoi elles avaient subis cette situation. Le monde était flou, irréel, trop calme pour être réaliste: c'était un paysage de contes de fées. Mais d'un coup un bruit se fit entendre, une sonnerie pareil à une cloche d'école. Brève mais forte, il y eu alors un mouvement dans l'air. Plus qu'une impression qu'un mouvement, on entendit alors des chants monter. Les oiseaux se réveillaient, le vent se levait en une brise douce et fraîche. Les personnes bougèrent dans leurs sommeils, l'une d'entre elles ouvrit les yeux en se redressant. Elle regarda autour d'elle et aperçut ses compagnons. Tous ouvrirent les yeux les uns après les autres et se redressèrent. Les yeux voilés de sommeil, chacun mit un peu de temps pour identifier ce qui les entourait et dans quel endroit il se trouvaient. Très vite, ils s'identifièrent, toutes le personnes se connaissaient et se reconnaissaient. Chacun leur tour, ils se levèrent et firent quelques pas dans l'univers qui le entourait. Cet endroit leur était inconnu à tous mais chacun était heureux de retrouver un ou des visages connus: cela rajoutait du baume au cœur et le fait de savoir qu'ils n'étaient pas seul rassurait.
Très vite les personnes sentirent un changement dans l'air. Une pression...Presque imperceptible. D'un coup, la nature sembla se déchainer, les éléments luttaient entre eux tandis que les animaux, apeurés, courraient et se débattaient dans tous les sens. Un véritable ballet diabolique c'était mis en place piégeant ainsi les êtres humains qui venaient à peine de se réveiller. Le ciel, limpide il y a quelques instants, ne diffusait plus sa lumière bienfaitrice et des nuages noirs remplis de colère le cachait aux yeux des vivants. Ces êtres à forme humaine se retrouvaient désorientés dans cette tempête et perdaient tous leurs repères. Tous se plièrent, les uns après les autres, face à cette violence naturelle. La scène était d'une violence rare, mettant à l'épreuve tous les réveillés qui étaient pliés en deux face à la violence des éléments
Bien que la tempête faisait toujours rage, on pouvait voir l'image de la nature se brouiller comme si le décor n'était qu'une image de télévision. D'un bruit sec, l'image de la nature s'éteignit. Toutes les personnes recroquevillés par terre, étaient alors sur un sol d'acier entourés de murs boulonnés. Personne ne semblait avoir pris conscience du brusque changement qui venait de s'opérer. Une porte cachée s'ouvrit laissant passer une lumière blanche et une personne s'avança dans la pièce.


  -Parrrrrrrrrfait!!!  Merci tous le monde le tournage est terminé. Reposez-vous et rendez-vous demain.


---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Yo les gens vous aller bien? Moi je suis toujours en pleine forme et je me sens libre en ce moment... Franchement j'ai hâte que les vacances d'été arrivent.

Xiralta: oublie pas tes révisions!
Moi: ...Quelles révisions?!
Xiralta: Celles-ci *désigne les livres de cours* Tu as le bac à la fin de l'année
Moi: Heurm... Je vais...aller... ratisser le sable *s'enfuit*

Petits OS à croquerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant