Cela ne devait faire que quelques grosses minutes que nous roulions en direction du lieu qu'Aimée m'avais noté un jour sur un bout de papier, que je gardais bien-sûr précieusement dans ma poche de veste en jean. J'avais mon coude posé sur l'accoudoir de la portière servant à appuyer ma tête sur ma main. Mes yeux était dirigés sur Dylan, je ne pouvais le lâcher du regard, tout autour de moi avait disparu, mes pensées comme le monde extérieure. J'étais comme hypnotisé. Bordel mais quel bien-être me procure mon frère. Nos regards se rencontrèrent, je lui souris comme a mon habitude puis détourna le regard pour me concentrer sur le peu de route qu'il nous restait. Il passa sa main droite dans la mienne se qui me fis tourner la tête en sa direction, replongeant nos yeux dans un regard profond :
Dylan : N'est pas peur, elle ira bien. Dit-il me rassurant.
Moi : C'est la seule, ma seule amie. Qui aurait cru qu'à mon arrivé dans cette ville je trouverais quelqu'un ? Dès mes premiers jours au Lycée ? Aimée, signifie comme un renouveau pour moi.
Dylan me sourie, pour les quelques révélations que je venais de dévoiler.
On arriva quelques minutes plus tard devant l'immense demeure d'Aimée. Dylan se gara sur le trottoir en face de celle-ci et je descendis alors de la voiture avant de me précipiter chez elle.
La porte était fermée mais je ne pris aucune gène à l'ouvrir sans frapper. D'un bref coup d'œil, la porte d'entrée menait sur un grand couloir se finissant sur ce qui me semblait être la cuisine. Je pris alors les escaliers se situant à droite où je m'arrêtai en plein mouvement lorsque j'entendis les pleurs d'Aimée qui envahissait la maison. Je ne pouvais me tromper de chambre, arrivé devant celle-ci j'essayai d'ouvrir mais elle ne s'ouvrit pas, Aimée avait surement dû la fermer à clé. Je m'accroupi alors devant la porte grisâtre et pris une vois rassurante avant de parler :
Moi : Aim', je suis là, c'est Tris, ouvre moi.
Les quelques cliquetis de la serrure me fis comprendre qu'elle était entrain de m'ouvrir, pas à demandé deux fois pour une fois.
Elle était bien là, effondrée sur le vieux parquet. Je me précipita vers elle, m'agenouilla et à ma plus grande surprise elle se jeta dans mes bras, ses sanglots se dissipèrent.
Elle se dégagea lentement et me regarda avec ses yeux vitreux avant de murmurer d'une voix enrouée :
Aimée : Tu es venue...
Moi : Sache que je suis là maintenant, tu ne sera plus jamais seule. Lui dis-je doucement en retirant une mèche de cheveux collée à sa joue humide.
Aimée acquiesça et je lui offris un petit sourire réconfortant prête à lui poser la question fatidique.
Moi : Dit-moi pourquoi tu es dans des états pareil ?
Ses mains firent leurs chemin dans sa chevelure alors qu'elle faisait non de la tête, complètement tétanisée. Je posa ma main sur sa frêle épaule pour l'encourager à s'expliquer.
Moi : S'il te plait... Chuchotai-je lui souriant légèrement.
Aimée se leva brusquement et marcha en titubant vers son lit, se pencha et de son bras droit extirpa un dossier en papier mâché beige, puis elle le regarda d'un regard remplis de souffrance et me le tendis avec plus aucune hésitation comme si elle se débarrassait d'un objet lui brûlant les mains.
Je regarda avec confusion le dossier entre mes mains et décida de l'ouvrir pour découvrir se qu'il s'y cache quand Aimée stoppa mon action :
Aimée : NON ! Je... je préfère que tu le vois seule,sans ma présence, ni celle des autres et hum... je suis sûr que quand tu découvrira son contenue tu saura à quel point je te fait confiance pour te le confier. Murmura-t-elle en plantant ses yeux brillants dans les miens.
VOUS LISEZ
Two Girls, Two Powers, One Link
Fanfiction"J'ai une confiance en toi comme personne n'a jamais eu mais c'est plus fort que moi, c'est plus fort que tout." "Tu es mon cadeau tombé du ciel, tu es arrivé et tu as bouleversé mon existence, j'étais très bien comme j'étais, occupé à me détruire...