Two Girls, Two Powers, One Link

Chapitre 12: Plus jamais seule.

PDV Aimée:

Une semaine c'est déroulé depuis ma sortie en ville avec Tris, ce moment avec elle était super agréable, j'étais un peu nerveuse car j'avais jamais vraiment fait de sortie entre fille mais j'avoue que faire ça avec elle est réellement ressourcent. J'ai ris. Mais avec mon vrai rire, à n'en plus pouvoir m'arrêter, sans arrêt et surtout quand Tris se moquait gentiment de certaine personne qu'on croisait lorsqu'elle m'avait traînée sur une terrasse d'un bar. J'ai remarqué qu'on avait toutes les deux un humour très moqueur et puis elle a commander une coupe de glace en plus de la sienne sans ma permission, j'étais au début vraiment confuse et emmerder car j'aime vraiment pas les desserts c'est bien trop sucré mais bon vous l'aurez compris Tris est une emmerdeuse qui m'a juré que c'était un délice et son goût préféré. Alors j'ai goûter et j'ai été surprise du gout léger de la chantilly mélanger à la douceur de la vanille et du caramel, alors je l'ai mangé, presque entièrement, en prenant mon temps pour ne pas dégobiller et ma meilleure amie à respecter ça comprenant que mon estomac n'est pas habituer a manger trop et rapidement. Puis nous avons noyé nos regards dans l'eau trouble de la petite rivière qui était pourtant tumultueuse malgré sa taille, comme nous. La couleur gris-bleuté de l'eau me rappelle les yeux de Tris et aussi étrange que ça puisse paraître la rivière m'apaise autant que les yeux de la pétillante blonde.

Nous sommes désormais le quatrième lundi matin d'octobre, une journée grise et orageuse comme sait très bien le faire Summerville. Et j'ai la grosse flemme. Je veux rester dans mon lit, mais c'est impossible. Alors je me lève paresseusement en poussant un grognement et pars me préparer dans ma petite salle de bain dans le coin de ma chambre. Après m'être douché, je m'habilla d'un grand pull noir en laine fine et au colle semi montant que je rentre dans mon skinny noir taille haute qui est récemment troué aux genoux, je met mes Docs' basses et appliqua simplement du mascara sur mes longs cils et mon éternelle rouge à lèvres pourpre sur mes lèvres charnues. Puis lorsque je finis de mettre mes bagues et quelques colliers en plus de ma croix je me stoppa en regardant mon reflet dans le miroir, observant ma peau blanche parsemée de discrète tâches de rousseur puis mes yeux noisette aux reflets doré et les légères rougeurs sur mes pommettes et le bout de mon nez fin. J'écarta certaines mèches rebelles qui entourent mon visage et me mis à penser à l'inconnu, pourquoi moi? Parmi toutes ces autres filles bien mieux que moi, pourquoi pas Tris, Charrity ou encore Lucy? Je suis tellement insignifiante, je ne suis pas comme mon amie qui est douée dans tout ce qu'elle entreprend comme ses photographies par exemple, moi je suis cette pauvre fille morose au fond de la classe qui collectionne les poèmes et les coquillages, cette fille au regards triste et au corps rachitique, et lui qui est-t-il? C'est peut être un genre de psychopathe aux intentions mauvaises et tordues ou alors un garçon triste, seul et perdu qui cherche du réconfort et quelqu'un à qui se confier. C'est totalement frustrant de ne pas savoir qui es l'auteur de ses mots. Ça fait presque une semaine que je n'ai plus de nouvelle de sa part et même si je ne veux pas l'admettre ses mots me manques, chaque jour je me surprenais a chercher un quelconque bout de papier aux inscriptions précipités écrites à l'encre noire dans mon casier. C'est mal, il faut que je sorte cette personne de mon esprit , que je cesse de chercher un signe de sa part au lycée. Je ne sais pas se qui me fait le plus peur: savoir son identité ou que j'apprécie le fait qu'il me porte de l'intention.

Je secoua ma tête pour écarter ces pensées qui font battre mon cœur à la chamade et tordre mon estomac pour aller récupérer mon sac à dos et mon portable, je sors de ma chambre en prenant bien soin de fermer la porte et descend les escaliers, le bruit sourd de mes boots résonnant dans le hall. Je jeta mon sac près de la porte d'entrée pour aller me servir une tasse de thé à la cuisine. Je posa ma tasse fumante sur l'îlot central et m'y assis puis je remarqua ma soeur Prudence qui était penchée sur son manuel de math y inscrivant des équations munis de sa calculatrice et ses lunettes sur le bout de son nez.