PDV Aimée
Après avoir passé ma première et inoubliable soirée, Dylan nous a déposé chacun notre tour chez nous dans les environs de 5 heure du matin. J'ai quitté tristement mes amis pour rejoindre ma chambre en escaladant mon balcon noyé sous du lierre grimpant et tout autres plantes touffues, pour ensuite franchir la vielle porte en bois et verrerie qui est définitivement irréparable.
Puis comme à chaque fois, on retombe dans nos mauvaises habitudes, dans les tourments de nos craintes.
Car c'est le lorsque je descendit dans la cuisine chercher les croquettes pour Bidule que mes yeux tombèrent sur de la paperasse, quand j'ai lu l'objet de la lettre mon cœur s'est serré puis des sanglots ont brûlés ma gorge. C'était clair, net et précis, ma mère venait de renvoyer Sulla, notre gouvernante, ma nourrice qui était l'influence maternelle que ma mère biologique ne pouvait atteindre.
Alors la colère m'envahit, contre ma mère qui à renvoyé cette personne qui nous a élevé à sa place, contre Sulla qui ne m'a pas fait ses adieux puis surtout contre moi, qui n'a pas prêter assez attention à notre gouvernante adorée et qui a parfois refusé son aide et ses plateaux repas qu'elle préparait uniquement pour moi lorsque je m'enfermais dans ma chambre.
Des larmes remplies de culpabilité et de regret dévalent mes joues d'habitude creuses qui cette fois si sont remplis de nourriture diverse. Les restes de repas que Sulla nous avait concocté sont la seule trace d'elle que Lana à épargner, alors j'en gouffre se dernier lien avec ma tendre nourrice dans ma bouche, fourrant du poulet mariné en passant par du moelleux au chocolat puis une salade de thon et bien d'autres encore, ce fut un fiasco. Je ne pouvais plus ingurgité quoique se soit, ma respiration s'entre coupait donc j'étais à la limite de m'étouffer. Mes jambes ont flanché alors je me suis écroulé par terre, une douleur a enflammé mon front lorsque l'étagère du frigo ouvert rencontra se dernier et un Tupperware éclata en milles morceaux au contact du sol se qui égratigna mon coude droit et mes jambes. Les larmes brouillaient ma vue et le sang qui s'écoulait de mon front me donnait une vision rougeâtre tendit que j'essayais de me relever avec difficulté, mes pied nues marchaient sur des morceaux de verre tendît que les petites plaies sur mes jambes squelettiques goûtaient sur le carrelage blanc marbré. Les spasmes de mon estomac bloquaient les pleures hystériques qui tentaient de s'échapper de ma bouche puis juste avant de monter les escaliers en courant j'ai vue une longue silhouette qui assistait à la scène, le visage neutre et strié de larmes d'ivrogne, une bouteille à la main et une clope dans l'autre ce n'était que mon indigne mère.
Je me rua dans la vielle salle de bain liée à ma chambre et m'effondra sur les toilettes pour vidée mes tripes. Quand je n'avais plus rien dans mon minuscule estomac se fut le tour de la bille amère et brûlante qui éraflait mon gorge sensibilisée puis des sanglots bruyants s'échappaient d'entre mes lèvres alors que je vomissais plus que de l'air. Mes yeux vomissaient des larmes salées avant de s'arrêter par déshydratation puis mon corps cessât de vomir des tremblements à cause de la fatigue.
J'étais là, écroulée sur des chiottes avec de la gerbe et du sang sec collés dans mes cheveux, les jambes ensanglanté endolori sur le dur parquet. Je ne pouvais plus penser à rien, ni au départ de Sulla ni à au fait que ma mère a joué à la spectatrice devant mon désastreux spectacle et ni à la douleur physique et mentale que j'éprouvais, j'étais vide d'émotion.
Les miaulements de Bidule redoublaient alors je me leva et tenta de marcher avec un tant soit peu d'équilibre vers mon petit chaton qui se trouvait près de la porte du balcon délabrée. Elle est ouverte, étrange. En l'approchant la boule de poil se frotta en ronronnant à mes chevilles rayées de coulées rouges.
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Two Girls, Two Powers, One Link
Fanfiction"J'ai une confiance en toi comme personne n'a jamais eu mais c'est plus fort que moi, c'est plus fort que tout." "Tu es mon cadeau tombé du ciel, tu es arrivé et tu as bouleversé mon existence, j'étais très bien comme j'étais, occupé à me détruire...