Five Nights At Freddy's : Si Le Destin Avait Été Différent ?

Chapitre 15 : Un Petit Imprévu Et Une Deuxième Rencontre

  Quelque part à San Francisco, une banale voiture de police fila à toute allure au cœur de la circulation. A son bord s'abritaient deux hommes étrangement liés par leurs deux destins. Ils étaient actuellement en route vers un point bien précis.

  En effet, comme l'avait envisagé John, ils firent une escale à la demeure de Mathis, pour lui permettre d'échanger ses vêtements mouillés contre un accoutrement sec et propre. Pendant ce temps, qui ne s'était pas arrêté pour autant et fusa, au contraire, à une vitesse invraisemblable, un homme mystérieux se prépara à frapper. Tout était prêt pour qu'il puisse enfin passer à l'acte. Cependant, il s'attardait là, pétrifié, admirant les enfants entrés un par un dans le bâtiment, victime des atrocités qui y a été commit dans l'ancien temps. Seulement, une chose lui manquait pour agir. Il s'était juré de se venger en manipulant et s'amusant avec le mental d'une certaine personne qui aurait détruit le fonctionnement de son plan. C'était précisément cet individu qui le motivait à patienter avant de se jeter dans la fosse aux enfants. Il savait très bien qu'il allait revenir tôt ou tard sur les lieux.

***

  Prenant le temps de se changer convenablement, il bavardait ensuite de tout et de rien avec son très cher ami, John. La séance d'habillage étant terminé, ils se réunirent autour de la table en bois pour faire le point sur les événements récents. Mathis proposa une bonne tasse de café à son invité. Celui-ci hocha positivement la tête et, par cette confirmation, le maître de maison s'en alla en faire deux bonnes tasses.

  Presque une heure s'écoula et les deux amis poursuivirent leur profonde conversation. Quand l'un d'eux esquissa un regard vers la fenêtre, il constata avec surprise que la nuit était tombée furtivement. La fidèle horloge surplombant le salon les prévint qu'il était désormais vingt deux heures. John renchérit à son ami de rendre une petite visite de courtoisie à Frédéric. L'intéressé se leva puis, atteint de vertiges, le menaçant à tout instant de le faire succomber à leur emprise, il rejoignit tant bien que mal le sofa placé à l'autre extrémité de son studio. Il s'affala dessus, se mettant dans la position la plus confortable qu'il soit pour se sentir le mieux possible. Des images floues intervinrent à son insu. Les flashs les plus fréquents étaient ceux de Vincent et des enfants.

  A cet instant précis, il comprit leur signification. Il devenait urgent de revenir à la pizzeria car, son instinct avait tous ses sens en alerte, comme si une autre catastrophe était à venir. Il informa le policier de son ressenti, que celui-ci prit très au sérieux, puis ils se précipitèrent alors vers leur moyen de locomotion, puis, ils allèrent de nouveau dans le palace qui avait bouleversé le destin de notre héros. D'ailleurs, celui-ci pensait que, pour en finir avec ces malheurs qui le hantaient, il fallait faire enfermer Vincent au fond d'une cellule, le laissant sombrer dans la dépression et dans l'effroi pour tous ces méfaits.

***

  Le début du trajet se déroula sans encombre. Durant ce temps, les occupations du jeune homme se résumèrent à identifier chacune des silhouettes se dissimulant dans les ténèbres de la voûte étoilée. L'unique source de lumière traversait les arbres feuillus de la forêt luxuriante. Des ombres de cerfs et de biches paraissaient par-ci, par-là, à l'affût de tout danger qui pourrait survenir dans les minutes à venir. A l'horizon, pas un véhicule ne venait interrompre la contemplation du passager. Mathis reprochait aux phares de gâcher la beauté naturelle de l'environnement mais, ils ne pouvaient pas se permettre de les éteindre.

  Tout à coup, un éclairage plus puissant éblouissait ses orbites fragiles. Il devina qu'ils étaient à mi-chemin de Freddy Fazbear Pizza II. Il était vrai qu'il avait juré de ne jamais plus y retourner mais, sa logique eu raison de lui, prouvant que c'était le seul moyen d'apprendre la véritable identité du tueur. Les lampadaires de la ville lui permettaient d'entrevoir les pattés de maisons ainsi que les trottoirs baignant dans une source de luminosité jaune que procurait les lampadaires de la ville.