Five Nights At Freddy's : Si Le Destin Avait Été Différent ?

Chapitre 20 : La Malédiction Et Sa Victime...

   A peine furent atteint les trois premières heures du matin que le ciel étoilé s'était déjà quelque peu éclaircit, accordant un très mince filet d'espoir au milieu de cette immense vague submergée par une lueur ténébreuse encrée au cœur de notre monde dépourvu de toute logique. Dernièrement, des phénomènes paranormaux, déchirant les vies, ainsi que les différentes personnalités pourtant bien distinctes les unes des autres de trois êtres vivants ayant eu l'audace de s'aventurer au sein d'une place où toutes atrocités inimaginables devenaient réalités, influençaient inexplicablement le comportement de chacune de ces personnes concernées. En effet, cette pizzeria énigmatique nommée "Freddy Fazbear Pizza II", aux innombrables secrets encore non démystifiés à ce jour, n'était pas un simple établissement de divertissement quelconque parmi tant d'autres. Non, loin de là cette supposition rationnelle. Ce bâtiment possédait une histoire vraiment particulière. Tant de crimes y avaient été commis. Tant de personnes y avaient tragiquement péries. Tant d'incidents impensables avaient emprisonné les vies d'innocentes personnes entre les murs ensanglantés de cet endroit horrifique.

  En cette nuit funèbre et en cette heure critique, un très jeune père adoptif, dont l'âme accablée était abruptement consumée par une incroyable folie, ainsi que sa ravissante fille, qui s'était récemment libérée de l'infâme cruauté de son agresseur, étaient tous deux séparés par des événements inattendus ayant surgit hors des nombreux murs dressés de la bâtisse tant appréciée par les enfants. Depuis un certain laps de temps, tous les espoirs d'Alyssa s'étaient longuement détériorés depuis le tragique meurtre de sa défunte mère. Il en fut également de même pour Mr. Spellman lorsque celui-ci fut témoin du massacre de ses meilleurs amis. De cette façon, le nouveau père et la fille adoptive se ressemblaient comme deux gouttes d'eau par ce néfaste point commun, à tel point qu'un solide lien de parenté se tissa rapidement entre eux. D'ailleurs, aucun d'entre eux n'en avaient la certitude mais ils étaient pourtant bel et bien liés par le destin, leur destin. Ce n'était pas un réel hasard si Alyssa lui avait fait don de sa sucette au moment où le jeune homme était au bord du gouffre, poussé à bout par la triste révélation de la criminalité de son père. Il lui était redevable pour être parvenue à lui remonter le moral. Puis, étant malencontreusement devenue une orpheline à cause de la perte difficile de sa mère, il se jura de protéger Alyssa au détriment de sa misérable vie car, en si peu de temps, il avait fini par se prendre d'affection pour elle. Ce profond sentiment d'affection qu'éprouvait Mathis se révélait être réciproque vis-à-vis d'Alyssa. Au moment de l'accident de l'officier John, de son nouvel ami Mathis et d'Alyssa elle-même, le jeune gérant s'était immédiatement soucié d'elle, ce qui avait eut pour effet de beaucoup la toucher. Ainsi, le jeune père gagna dignement la confiance et l'amour de la fillette.

  A l'heure actuelle, Alyssa n'avait aucunement besoin de renfort puisque cette dernière avait eut le merveilleux don de s'extirper avec succès de la mort qui était susceptible de surgir au moindre faux pas qu'elle aurait pu entamer. Pour y arriver, elle avait su aborder un sujet plus ou moins important qui semblait beaucoup affecter le cœur noirci de cet homme aux actes meurtris. Ainsi, elle s'était difficilement appropriée de la douceur et de la gentillesse de celui qui, au départ, la maintenait injustement prisonnière à l'intérieur d'une pièce peu éclairée, la persécutant uniquement pour assouvir son immense désir malsain : le plaisir de torturer l'âme indéfinie de chacune de ses victimes. Or, après que la fillette ait brillamment réussi à retarder la fin de sa courte existence, qu'advenait-il donc du niveau de survie de Mr. Spellman, ce charmant jeune homme qui fut récemment promu au rang de directeur de la compagnie responsable de la tragique perte de ses fidèles amis d'enfance ? 

  Contrairement à sa fille Alyssa, notre héros n'était pas au bout de ses peines. La lutte sans trêve à l'encontre de sa dépression continuelle ne le mena nulle part. Aucun état d'amélioration ne fut acquis. Sa piteuse apparence, aussi bien mentale que physique, était ouvertement reflétée à travers les flaques ensanglantées qui ne cessaient de se déverser hors des anciennes enveloppes corporelles des cadavres. Autrement dit, sa prétendue folie ne faisait que s'aggraver d'heures en heures, de minutes en minutes. Quant à la douleur procurée par les ultimes efforts qu'il fournissait afin de survivre face à cet inconvénient, elle augmentait de plus en plus en intensité, au plus grand détriment de celui qui en était victime. Elle était si insoutenable. Comparée à ce supplice ininterrompu, la mort était un généreux cadeau en provenance du ciel. Pourtant, malgré la souffrance écrasante, Mathis avait foi en lui et affrontait avec bravoure le malheur qui l'avait odieusement ciblé. Quiconque se trouverait engagé dans les mêmes circonstances se résoudrait à lâchement succomber sous l'influence de la soudaine folie imposée. Toutefois, Mr. Spellman n'était pas n'importe qui. Il se maintenu tant bien que mal en condition, tentant désespérément de tenir bon par le biais d'une seule pensée qui avait suffit à le convaincre de continuer à se battre : sa fille adoptive. En effet, il refusait systématiquement de renoncer à Alyssa, comme l'avait fait sa mère en s'interposant courageusement entre sa progéniture et son assassin. Cette même détermination le poussait à se battre jusqu'au bout, rien que pour elle. Il fit le souhait de la retrouver coûte que coûte mais, il savait d'ores et déjà que toutes sortes d'épreuves allaient se dresser contre lui. Sa tendre folie était sans doute la première épreuve d'une longue série.