Le texte qui suit à été écrit il y a un petit moment mais publié me manque alors je me suis dit que je pouvais vous le partager ^^
Bisouilles :*
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Elle existant à proprement parler. Elle avait une enveloppe charnelle et les pieds sur Terre, mais à croire que personne ne la voyait, ou ne voulait la voir.
Elle n'était pas du genre à crier ses sentiments sur tous les toits, ni à se sentir bien dans sa peau. Et c'était d'autant plus dur qu'elle n'avait personne pour se rassurer.
Elle était là, mais seule.
Les personnes qui arrivaient à lui remonter le moral lui avaient été enlevées et lui tournaient désormais le dos.
Personne n'arrivait à déceler sa tristesse et de toute façon elle mentirait.
On lui avait appris à marcher la tête haute et à être fière, alors elle relevait la tête et affichait son masque : le sourire ; pendant toute la journée.
Mais le soir, quand elle voyait ses personnes, qui malheureusement, étaient chères à ses yeux , se déclarer leur amour et l'oublier, ne plus savoir qui elle était. Alors elle craquait, elle perdait son masque et sa fierté. Respire, ne pas craquer, pensait-elle. Et comme à chaque fois les larmes dévalaient ses joues. Non! Elle devait les sécher, sinon sa mère les verrait et elle s'affolerait, non elle ne devait pas affoler sa mère.
Elle avait des devoirs, elle prendrait une douche, irait manger et finalement elle sombrerait dans un royaume dont elle était l'héroïne.
Mais le lendemain, elle passerait encore une autre journée, seule sous son masque. Sa journée s'était passée. Elle s'était simplement passée, comme toutes les autres, comme à chaque fois.
Elle avait tout de même quelques échappatoire, heureusement. L'écriture et les vidéos. Personne dans son entourage ne la comprenait. «Comment tu peux passer autant de temps sur internet ?» «A part écrire tu as une vie ?»
Des réflexions, des réflexions, toujours des réflexions. Plus blessantes les unes que les autres mais aucune ne l'aidant. Alors elle écrivait ou mettait son casque et s'enfermait dans son monde et pendant ces tout petits moments, elle était heureuse. Mais deux heures sur seize ou dix-huit ce n'était pas assez, rien ne lui permettant de survivre.
Ce n'était pas une vie qu'elle menait et parfois, c'est vrai, qu'elle pensait à en finir. Mettre un terme à cet enfer, peut-être pas de son plein gré mais si un accidentellement...
Enfin, autant ne pas penser à ce genre de chose alors elle remettait son casque.
Mais elle en avait marre trop marre elle ne voulait plus être invisible...
