Esprit

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Quand je ferme les yeux.
Je vois des images défiler.

Des souvenirs rigolos.
Ou des moins drôles de mon passé.

Je me sens prise de vertige.
Comme si le passé me rattrapait.

Mon cœur bat à la chamade.
Pas d'amour non, de crainte dans l'obscurité.

En voyant de mes fenêtres les différentes mines ceux autour de moi.

Mon esprit se demanda

Est ce vrai ces sourires gravés sur notre visage ?
Ou alors est ce un masque cachant tout un carnage ?

Alors parfois je me dis que non.
Si les gens sourient c'est pour une bonne raison.

Mais pourtant.
Certains sourient pour tromper les cons.

Alors quand l'hypocrisie me monte à la tête.

Je me plonge dans ma recette du bonheur.

La musique, je pourrais en mourir la main sur le cœur.

Le son du violoncelle, donne du ressort qui rend cette mélodie si belle.

Le piano, donne le thème, le son est beau et c'est comme ça que je l'aime.

Doucement, je plonge dans une profonde dimension.

Là où il n'y a pas de violence.
Ni de pression.

Je me sens pleine de vie.
Mais je sens comme si je n'étais qu'un esprit.

Divaguant désespérant dans la nuit
Recherchant le bien de la part d'autrui.

Ruant dans les brancards.
Seul au monde, sans rencard.

Tout les vivants le croient malheureux.
Pourtant il peut aller où il veut.

Mais il voit tout le monde.
Et on ne le remarque même pas une seconde.

Oui c'est vrai.
Il se sent parfois délaissé.

Mais au moins
il a la liberté.

Lorsqu'il regarde sur terre.
Toutes ces disputes, toute ces guerres.

Il se demande finalement.
Si c'était tout ce qu'il perd.

Au niveau de l'être humain.
Ils sont les meilleurs c'est certain.

Mais par rapport à l'univers.
Ce ne sont que des moins que rien.

Pourtant dans tout leur charabia.
L'espoir est encore là.

Ces pauvres enfants à qui on laisse un monde ravagé par l'égoïsme, la peur, la tristesse, la haine, la guerre, la pauvreté.

C'est pourtant à eux.
Que l'on doit un grand respect.

Un enfant est très fragile.
Facile à manipuler.
Il est comme de l'argile.
Attention à ne pas la fragiliser.

Maintenant je reprend conscience.
Petit à petit.
Je retrouve mon corps à nouveau.
En équilibre avec mon esprit.

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J

e vous aime,

Rindra Stova.


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