Chapitre 21

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Lorsque j'arrive avec ma guitare, Oli est très surpris. Je m'assoie sans même lui parler et commence à jouer. Lorsque le dernier accord s'étouffe, je lève les yeux vers lui. Il pleure, il est visiblement très ému. Je range ma guitare et je vais lui faire une accolade. Il me remercie. Très mal à l'aise, il me demande de lui jouer à nouveau. Habituellement, il n'aime pas les choses tristes, mais c'est une chose triste faite sur mesure, pour lui. Avant de me lever et de recommencer, je lui impose une condition. Il l'accepte. Il m'embrasse, comme je lui avais demandé. Cette chanson n'est pas facile à chanter car elle représente beaucoup pour moi, pour nous. Je prends une grande inspiration et je recommence. Cette fois-ci, quand je pousse le dernier accord, Jasmine entre dans la chambre. Elle a, elle aussi, les yeux emplis d'eau. Elle est habillée normalement, elle a troqué son vêtement d'hôpital pour une jolie robe.

-C'est beau ce que tu portes Jasmine, dis-je dans le but de retirer l'attention sur moi.

-Merci, je pars ce soir. Je vais revenir cette semaine pour des traitements, mais je peux dormir dans mon lit. Dit-elle le plus vite et le plus faiblement possible.

Elle est mal à l'aise, mais heureuse. Elle me demande, elle aussi de rejouer ma chanson. Ce que je fais. Elle discute avec nous un petit moment et nous dit au revoir. Oli lui fait un câlin et je lui souhaite bonne chance en la prenant dans mes bras. Elle représente, pour moi, l'espoir. Je sais que la situation d'Olivier ne s'amélioras pas, mais celle de Jasmine, oui.

Après une accolade et un baiser, je quitte Oli pour aller manger, j'ai tellement faim. Mon père m'amène à la maison. Lorsque je m'assis à la table, il y a tout un festin. Ça l'air tellement bon.

-Pourquoi tout ça maman, demande-ai-je.

-Tu le mérite ma puce, c'est tout.

-Merci maman!

Je commence donc à engouffrer le délicieux repas que ma mère à préparer. J'en profite, mais tout à coup, je commence à penser à Olivier. Sans trop savoir pourquoi, je commence à trembler. Des larmes coulent sur mes joues. Je ne comprends vraiment pas ce qui se passe. Je suis incontrôlable. Mes parents essaient de me calmer mais je suis comme sous le choc. On dirait que mon corps vient de se rendre compte de ce qui se passait.


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