Chapitre 23

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Marie-Êve, Élizabeth et Laurie sont venues me voir. Elles ont du chocolat, des films et beaucoup, beaucoup de bonbons. Elles me disent toutes en même temps:

-Une soirée entre filles, et non, Laila, tu n'as pas le choix.

-D'accord les filles, allez-y, entrez, que je réponds alors qu'elles sont déjà entrain de saluer ma mère.

-Elles m'avaient prévenu Lai, t'inquiète, j'ai préparé le souper pour elles aussi. Ma mère dit, en riant.

-Je me fais kidnapper, dans ma propre maison et tu ne fais rien pour me défendre. Tu participes à mon enlèvement, en plus! Dis-je.

Je voulais avoir l'air choqué, mais bon j'étais heureuse. On était en plein milieu de semaine. Les filles vont à l'école demain. Qu'elles fassent ça pour moi me touche énormément. Je les prends dans mes bras et profite seulement du moment. Après un notre délicieux repas de ma maman, on descend au sous-sol pour notre soirée en filles. Elles me proposent un film d'amour, un drame, un film d'horreur et une comédie musicale. Je choisi la comédie musicale parce que j'adore les films musicaux, puis je ne veux surtout pas pleurer aujourd'hui. Pour moi, trop d'émotion en une journée, ce n'est pas bon.

Après le film et la soirée qui m'a fait un bien fou, les filles restent pour dormir, malgré le fait qu'il y a cours demain. Je les adore. Je leur fait un gros câlin et nous discutons longtemps avant de nous endormir profondément.

Le lendemain matin, ma mère nous réveille en panique.

-LES FILLES, VOUS ALLEZ ÊTRE EN RETARD À L'ÉCOLE, JE SUIS TELLEMENT DÉSOLÉE!

- Mmmmm, ce n'est pas grave madame. Répond Éli.

-Pourriez-vous allez nous reconduire par exemple et peut être nous écrire un mot pour expliquer la cause de notre retard, demande, un peu trop poliment, Laurie.

-ALLEZ, DÉPÊCHEZ VOUS LES FILLES. JE VAIS ALLER VOUS PORTEZ, RESTEZ CALME SURTOUT. JE VAIS VOUS ÉCRIRE UN MOT AUSSI. RESTEZ CALME.

-Maman, il n'a pas le feu. Est-ce que tu pourrais nous laisser le temps de nous réveiller peut-être. Les filles vont manger un peu aussi, se concentrer le ventre vide, ce n'est pas bon. N'est ce pas maman? Répond-ai-je.

-Ok, je pensais que c'était plus grave que ça. Une fois n'est pas coutumes, hein les filles? Répond ma mère.

-Qu'est qui se passe les filles, vient de réagir Marie-Êve, un peu en retard.

Éli, Laurie et moi, nous nous regardons et nous commençons à rire. Marie nous demande donc si sa coiffure est si pire que ça. Encore une fois, nous rions et rions encore. Alors, je dis :

-Vous m'avez manqué les filles.

Encore une fois, un câlin de groupe.

-Bon j'ai faim, faut manger, lance-Éli.

-Let's go girls, dit-Marie.

Les filles se dépêchent et partent vers l'école. Ma mère se dirige donc avec moi vers l'hôpital. Elle est en retard elle aussi, mais ne parle pas. Lorsque la voiture s'arrête, je cour lui ouvrir sa portière. Quand ses deux pieds sont au sol, je la serre dans mes bras et ce très très fort. Je l'embrasse aussi, pour la remercier. Lorsque je relâche la pression, elle me regarde dans les yeux. Je ne fais que lui dire un mot, merci. Elle me dit qu'elle doit aller travailler. Je la lâche et reste plantée en plein milieu du stationnement. Je ne suis pas certaine de comprendre sa réaction. J'essaie de me résonner, mais je suis incapable.

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