Je suis tombée pour elle... ou par terre au choix!

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Salut à toutes et à tous ! Dans l'article précédent je vous ai raconté comment je me suis étalée dans mon couloir en talons hauts, la faute à ma chienne je tiens à le préciser. Cependant cela m'a rappelé que je n'ai besoin de personne pour tomber et voici donc mon top 3 des plus grosses gamelles que je me suis prises en public. Je tiens à ajouter que, contrairement aux héroïnes de manga, moi quand je tombe ce n'est ni sexy ni mignon c'est juste Ri-di-cule et qu'il n'y a JAMAIS un mec canon de la mort pour me rattraper dans ses bras! Bref voici mon top 3:

3 - Devant mon mec

Nous étions tous deux sortis en amoureux par une belle et chaude après-midi d'été lorsque mon chéri me propose de nous arrêter, non pas pour faire sauvagement faire des galipettes dans un champs de blé, mais pour acheter du pain ( après neuf ans acheter du pain ensemble c'est romantique... ou pas...lol). Je le suis donc à la boulangerie et ensuite nous rentrons chez nous. Oui mais voilà, en sortant de la boulangerie mon pied m'a lâché (espèce de traitre) et je suis tombée à genoux sur le trottoir, enfin à moitié dans le caniveau pour être honnête. Je revois la scène au ralenti, moi chutant et mon mec n'esquissant pas le moindre geste pour tenter de me rattraper !!! Lorsque je me suis relevée, légèrement honteuse, je lui ai demandé si l'idée ne l'avait pas effleurée de me retenir. Sa réponse : « Ben non je tenais le pain ». Conclusion : entre sa femme et sa baguette mon cher et tendre préfère son pain. Le point positif de cette chute, oui j'ai tendance à toujours voir le bon côté des choses, est que pour une fois il n'y a eu aucun témoin autre que mon chéri. Je remercie le ciel que la boulangerie se soit trouvée dans une rue peu fréquentée car c'est la seule fois om je n'ai pas eu de témoin.

2 - Devant mon patron (2012)

Cette fois ci la scène se déroule en plein hiver, je me souviens même qu'il avait neigé la veille et que nous n'étions pas sûrs de pouvoir nous déplacer en voiture. Cela faisait environ six mois que je travaillais dans l'entreprise en tant qu'assistante de gestion en alternance (comprendre que j'étais jeune et que j'essayais d'être prise au sérieux), et mon patron a souhaité me faire visiter un chantier en construction situé sur Toulouse. Ce jour-là j'étais en jupe et talons et ce n'était pas du tout prévu que je l'accompagne mais comment dire non. Nous allons donc visiter le chantier, jusque-là tout va bien malgré le froid et les flocons qui commençaient à tomber. Après la visite, à laquelle j'ai survécu malgré ma tenue totalement inadaptée (Talon hauts, robe, -5 degré, des gravats partout, de la bruine et un patron m'expliquant pourquoi il a choisi de mettre un escalier hélicoïdal) mon patron a décidé de m'inviter à déjeuner dans un restaurant du centre-ville. Nous sommes donc partis à pied, côte à côte et il s'est mis à me raconter les projets futurs de l'entreprise tout en marchant à un rythme soutenu (il ne portait pas de talon lui !). Le froid ayant transformé la bruine en verglas, ce qui devait arriver arriva et je me suis retrouvée (encore une fois) par terre, en plein milieu d'une rue trèèèèèès fréquentée de Toulouse. Le pire, c'est que mon patron n'a même pas percuté que j'étais à terre et a continué son chemin en faisant la discussion. J'ai réussi à me relever, sans aucune aide (merci la solidarité), et me suis mise à courir (difficilement) pour rattraper mon patron qui ne s'était même pas rendu compte que ça faisait cinq minutes qu'il parlait dans le vide. Quand enfin il s'est retourné et m'a vu toute rouge, essoufflée et les genoux écorchés il m'a dit « Hé bien que t'arrive-t-il ? J'étais légèrement vexée et du coup je lui ai répondu que pendant qu'il parlait moi je m'étais viandée quelques mètres plus loin. Non seulement il a rigolé mais en plus il l'a raconté à tous les mecs de la boîte lors de notre retour... Vive les entreprises du BTP.

1 - Lors d'un congrès (2011)

Je suis trop contente, j'ai décroché un stage d'assistante de rédaction dans un journal de droit immobilier ! L'une de mes missions est d'aller assister à des réunion d'information ou de présentation traitant du logement et des nouvelles législations en vigueur, de prendre des notes et d'écrire des comptes rendus que ma boss relit corrige, modifie et publie sous son nom (bah oui je suis que stagiaire). Ce boulot me plait énormément car il me permet de fréquenter d'autres rédacteurs ainsi que de nombreux chefs d'entreprises et de quitter mon petit bureau. Ce jour-là je dois aller assister à un congrès dans un hôtel 5 étoiles sur les aides accordées lorsque des particuliers veulent acheter des logements consommant peu d'énergies. Pour ce genre de réunion le tailleur jupe est de rigueur mais, sachant que je vais devoir marcher, je fais l'impasse sur les talons. La réunion est ennuyeuse à mourir, je prends quelques notes et quelques photos, je récupère le dossier de presse et dès que c'est terminé je prends mes affaires et m'en vais. Je farfouille dans mon sac à la recherche de mon MP3, mets les écouteurs (tout en marchant) quand je se sens une résistance au niveau de mon pied. Je n'y prête aucune attention et tente d'avancer et là....... BOUM. Je m'étale de tout mon long, sachant que derrière moi se trouve TOUTES les personnes qui ont assistés au congrès (on a rempli un amphithéâtre donc environ 200 personnes) qui sont en train de se dire au revoir ou de discuter. Encore une fois je me relève seule et constate que je me suis pris les pieds dans une chaîne de garage ! Le point positif (moi et mon éternel optimisme) c'est que malgré la douleur et le sang qui coule de mon genou, mon collant ne s'est pas déchiré !!!!! (Manque de bol je ne me rappelle plus de la marque sinon j'en aurais fait un stock). Afin d'éviter de croiser le regard des autres invités, j'ai continué mon chemin aussi dignement que possible, sans me retourner.

Ces exemples que je vous ai livrés n'en sont que trois parmi tant d'autres. Aujourd'hui mes copines, ma famille et mes amis ne s'en étonnent même plus et cela devient un sujet de plaisanterie assez récurrent. Désormais, quand je tombe en pleine rue je prends une photo du trottoir et l'envoie à une copine pour lui dire que j'ai encore fait une victime. Heureusement pour vous chères lectrices je suis plus douée avec mes doigts (et mon clavier d'ordinateur) qu'avec mes pieds et vais de ce pas entamer l'écriture du prochain chapitre d'UCDB.

En espérant vous avoir fait rire.

Bisouxxxx les chouquines !

PS : Et vous, vous est-il arrivé de lamentablement vous étaler en public ?

Rantbook D'une Nana Qui Ne Veut Pas GrandirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant