Chapitre 10

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Nous étions partis une semaine après. J'étais comme un enfant, c'était la première fois que je partais en vacances. Non pas chez papy et mamie comme quand j'étais enfant, non. Là c'était à l'autre bout du monde, au soleil. Nos valises bouclées, Louis avait appelé un taxi pour nous emmener à l'aéroport.

 Depuis ce matin ce putain de sourire ne voulait pas quitter mes lèvres, j'étais le plus heureux, j'avais l'impression d'en faire des tonnes mais c'était vraiment mon ressentit. Je suivais Louis partout de ce grand aéroport bonder de monde. Il y avait des file d'attentes partout, des écrans gigantesques au murs, je n'y comprenais rien. «C'est par là, suit-moi.» Je l'aurais presque suivit dans la cabines des toilettes pour être de ne pas le perdre tellement c'était immense. J'essayais de ne pas montrer mon stress car lui semblait si à l'aise, si calme que je ne voulais pas paraître imbécile. Après avoir enregistrer nos bagages, nous avions attendu près d'une heure dans la file d'attente. On ne se parler pas, nos regards en disaient beaucoup sur notre état d'esprit.



« - Tu as pris ton maillot de bain ?»
« - Louis, c'est le plus important !»
« - Je n'en ai pas pris moi. J'aime être nu quand je vais en vacances.» Mon visage se décomposa     « Je plaisante !»


On vit tout le monde se collaient à nous en un instant, je me demandais ce qu'il se passer. C'était juste l'hôtesse de l'air qui ouvrait la porte d'embarquement. Louis sortit les billets de son jean et me tendit le mien. C'était parti, les vacances pouvait commencer. 

Une fois dans l'avion, je me mis assis du côté de l'hublot et Louis de l'allée. J'avais qu'une hâte c'était de décoller, de voir la terre sous mes pieds, d'avoir la tête dans les nuage, d'avoir cette sensation de planer. Je pense que tout le monde attend de son premier décollage ces sensations mais ce n'est malheureusement pas comme ça que je l'ai vécu. Sa a fais un gros bruit que ça m'en a presque péter les tympans et l'avion c'est mis à trembler. Sans m'en rendre compte j'ai attraper la main de Louis qui était poser près de la mienne et je la lui serrer de toute mes forces tout comme mes paupières. Il me rassura quelque instant après que tout était fini mais je ne me sentais pas bien, mon petit-déjeuner remonter au fur et à mesure dans ma gorge. «F-faut...Faut que je vomisse.» Louis me donna un sachet qui était à notre disposition et je mis aussitôt ma tête dedans pour me soulager. Les vacances ne commençaient pas très bien pour moi.


« - Pourquoi tu souris ?» lui demandais-je intrigué
« - Regarde.» dit-il en me montrant du doigt «Le mec là-bas il va au toilettes, je te paris dans les minutes suivante sa femme va le rejoindre.»
« - Mais n'importe quoi.» dis-je en reposant mon nez dans mon magazine. Louis me mis un coup de coude à peine une minute après
« - Regarde, regarde !» Rigola-t-il comme un enfant « J'avais raison ! Je l'ai connais ces combines.»  
« - Comment ça tu les connais? Tu as déjà fais ça dans un avion ?»
« - Non mais l'habitude de voyager, de voir les jeunes couple faire ça. J'ai toujours voyager tout seul. La plus part du temps c'est pour le travail. Et toi ?»
« - Louis, c'est la première fois que je le prends !»
« - Ah oui c'est vrai. »


Heureusement l'atterrissage dix heures plus tard c'était mieux passer, juste un peu secouer en posant les pieds à terre mais sa avait était.

Quoi dire de plus ? A part que ces vacances on était les premières certes mais les meilleurs que quiconque à pu vivre entre plonger sous-marine, jet-ski, boite de nuit, cocktail, balade en bateaux... Même l'impossible on l'a fait. On a fait tout ce qu'il avait à faire sur l'île. Inutile de dire que ces cinq jours je ne les ai pas vu passer enfin les nuits si... Dormir quatre nuits de suite aux côtés de Louis dans le même lit était parfait, j'avais fais le plein de sommeil. J'étais un peu malheureux que tout cela se finisse car pour une fois en cinq jours je n'avais pas pensée une seul seconde à Zayn. C'était juste moi et Louis. D'ailleurs, sur le vol du retour, je n'arrêter de le remercier pour ce qu'il avait fait pour moi car les billets, l'hôtel et toutes nos sorties lui on coûtait un bras mais il n'arrêter pas de me rabâcher que l'argent qu'il avait dépenser n'était rien fasse à mon sourire et c'était tout ce qu'il lui importer : mon bonheur.

C'était bon de rentrer chez soi quand même, même sous une pluie battante. Je lâcha ma valise dans l'entrée pour me jeter dans le canapé. « Quel temps pourris. On ferais mieux de retourne d'où l'on vient.» souriais-je.


Trois semaines environ étaient passé depuis nos vacances et chaque jours un peu plus le passé revenait. Je me sentais seul, Louis m'avait délaissé complètement depuis que nous étions rentrer. Il passé sa journée au travail, il bossé jusque tard le soir sur des dossiers, même pendant les repas, on avait plus beaucoup de sujets de conversations, on ne partager plus de moments. Je me sentais mal, peu à peu je me renfermer sur moi même mais il ne voyais rien. Je passais parfois ma journée assis dans le canapé à attendre qu'il rentre, le voir sourire comme il faisait avant au lieu de ça il rentré avec un tête d'enterrement c'est à peine s'il me disait bonjour. Je ne comprenais pas soudain ce changement de comportement et je n'arriver pas à aborder ce sujet avec lui, il était le roi pour esquiver ça.


Ce soir j'avais mis les petit plat dans les grands. J'avais enfiler un tablier et avais passer toute l'après-midi aux fourneaux pour faire un superbe dîner: rôti et ses sautés de pommes de terres. Je me servis un petit verre de vin blanc une fois que tout étais fini en attendant Louis. Mon regard ne quitter l'horloge, les heures passer et il n'était toujours pas là. Il était plus de 21h30 quand-t-il est enfin arriver. J'étais assis à table devant mon assiette que j'avais déjà manger et ma bouteille de vin blanc que j'avais ouverte presque pour moi tout seul.



« - Bonsoir, tu as déjà manger ?» Je retenais ma colère et ne lui répondit pas «Tu as manger quoi ?»
« - C'est dans le micro-onde tu n'as plus qu'à réchauffer.»
« - D'accord.»dit-il en insistant. «Je l'entendis mettre l'appareil en route Tu es sur que sa va

Harry ?»

« - Répète voir ce que tu viens de dire ?» rigolais-je nerveusement

« - De quoi ? »
« - Comment je vais ? C'est ça que tu as dis ?»

« - Euh oui.» dit-il en doutant

« - Depuis quand tu t'intéresse à moi ?»

« - Depuis toujours, qu'est-ce qu'il t'arrive ?»

« - Qu'est-ce qu'il m'arrive ?» Je me leva de ma chaise pour lui faire fasse «Tu oses me demander ce qu'il m'arrive ? A moi ?»

« - Ok, tu es surement fatiguer, va te coucher on parlera plus tranquillement demain.» dit-il en prenant la fuite

« - Demain, oui bien sûr.» Je quitta la pièce avant de revenir sur mes pas «Je me suis casser le cul toute la journée pour te préparer un bon repas, je t'ai attendu pendant des heures ici. Je suis à bout de nerfs !»

« - Tu sais que j'ai du travail en ce moment, tu n'aurais pas dû. Je ne te l'ai pas demander alors t'en prends pas à moi.»

« - Sa fais des semaines que tu m'évites Louis, tu me parles plus, tu fais plus rien avec moi, tu t'en fou de comment je vais.»

« - On en a parler. Tu m'as dit que tu remonter la pente.»

« - Et alors? Tu me lâches en plein vol là j'ai l'impression !»

« - Je serais pas toujours derrière toi Harry c'est tout.» 


C'était de trop. Ses paroles devenaient presque blessantes. Je jeta au sol le torchon que j'avais dans les mains et je partis les larmes aux yeux, je ne voulais plus avoir à faire à lui. Je suis partis me réfugié dans ma chambre où je claqua la porte derrière moi. Je me laissa glisser le long de celle-ci en sanglots. J'avais mal, j'avais comme jamais je n'avais eu mal depuis des mois et des mois. C'était la première fois qu'il me blesser et me faisait autant de peine. C'est à bout de force que je rampa jusqu'à mon lit ou je m'endormis encore tout habiller, les joues trempé par mes pleurs. Espérons que demain soit meilleur.


365 days - Larry Stylinson (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant