Appel:
Allo ?- Luna, où es-tu bon sang ?!
Papa ?
- Luna, rentres tout de suite à la maison ! C'est un ordre.
Mais Papa, je peux pas rester encore un peu ? Dis-je en regardant Lucas du coin de l'oeil.
- Non. Rentre.
Mon père raccrocha et je me mise à regarder Lucas avec interrogation . Il ne dit rien, moi non plus. Je savais pas vraiment quoi dire... Je finis par briser le silence.
Bon ben je vais devoir y aller.
- Ok.
Ok ? Il répond ok ? Il s'en fou quoi en gros ?! Je dois le prendre comment ? Tout le monde sait que tout le monde déteste les "Ok." c'est limite une nouvelle loi tellement ça énerve les gens !
Je prends toutes mes affaires et je descends en bas sous le regard absent de Lucas. Il ne dit rien, ne prononce pas un mot. J'ai l'impression qu'il n'en a rien à foutre que je parte. J'ai l'impression que ça ne lui fait ni chaud ni froid. A la porte, on se regarde mais personne ne prononce un seul mot. On dirait des inconnus.- Pour rentrer, tu dois prendre le bus 81 à la fin de la rue et tu t'arrêtes à Flammel. Me dit-il en ouvrant la porte.
Ok, merci.
- De rien.
Je le regardais, j'attendais qu'il fasse quelque chose, qu'il me dise au revoir, je n'en sais rien mais il ne semblait ni me regarder ni m'observer juste attendre que je passe le pas de cette porte.
Puisqu'il ne bougeait pas et que je ne voulais pas le forcer, je partis. Je pris le bus et je rentrai chez moi. Pendant tout le trajet, je n'ai pas arrêté de penser à lui. Je sentais lui, son odeur. Tous mes vêtements s'en étaient imprégné, je respirais son odeur et je rougissais rien que de penser à ce qu'il s'était passé il y a à peine 20 minutes de tout ça. Mes lèvres devenaient sèches pourtant c'est comme si sa langue était toujours là, posée sur mes lèvres. Comme si, je n'étais jamais partie et que j'étais toujours chez lui, assise dans son lit.Quand je suis arrivée chez moi, je savais déjà que j'allais me faire tuer par mes parents. Je me suis dirigée vers le salon où se trouvait ma mère et mon père tout deux "un petit peu énervés" par mon retard.
- Où étais-tu ?! Tu avais dit à ton père que tu rentrerais à la maison ! Tu t'imagines la peur que nous avons eu lorsque nous avons remarqué que tu n'étais pas dans ta chambre, dit ma mère sur ton accusateur.
Roh c'est bon, je suis allée dormir chez un pote. Fallait pas s'en faire pour si peu.
- Pour si peu ? T'aurais pu te faire agresser ou même pire, tu aurais pu mourir !
Maman, il ne faut pas exagérer.
- J'exagères ?!
J'étais énervée, c'était vraiment pas le bon moment pour m'ennuyer. En plus, avec quoi elle vient ?! Genre je vais mourir pour ça, qu'est-ce qu'elle peut me saouler en ce moment. Je suis montée dans ma chambre, j'ai ouvert mon PC en espérant avoir un message de Lucas mais je n'avais strictement rien. J'étais déçue, je ne savais vraiment pas quoi en penser. Il m'avait embrassée, ce n'était pas rien. C'était même important pour moi.
Toute la journée, je suis restée plantée devant mon ordinateur en espérant qu'il m'envoie un message, n'importe quoi mais je ne reçus rien.
A l'heure du dîner, la tension s'était apaisée donc nous avons bien rigolé même si ma mère m'a encore fait la morale sur l'alcool, la drogue, le sexe et tout ce qui s'en suit. Elle me bourre les oreilles avec tout ça depuis que j'ai 13 ans, je l'ai toujours écouté avec attention mais qu'elle le répète 10 fois par jour, ça devient pompant. Je mis du temps à m'endormir car je me repassais les scènes de notre baiser en tête. Je finis par m'endormir difficilement avec une boule au ventre de le voir demain au collège. De l'avoir en face de moi et de ne pas savoir si je devais lui faire la bise ou bien au contraire, tenter de l'embrasser et peut-être me prendre un vent.
VOUS LISEZ
You are mine.
RomanceUn suçon est une marque mais avant tout, c'est une preuve d'appartenance. Un délit sexuel. Une marque d'amour. Un suçon est une marque qui s'efface un jour ou l'autre comme l'amour que je t'ai porté.