You are mine.

Chapitre 15.

- Luna, Lucas est là, cria ma mère dans toute la maison.

Moi et Alex, nous nous échangèrent un regard et chacun se leva d'un bond. J'enfilai mes vêtements et il fit de même. Ses cheveux était décoiffés alors je les lui arrangeai un petit peu en passant ma main dedans. Et voilà, nous étions habillés. Tout était parfait. Enfin ça l'était jusqu'à ce que je vois le suçon d'Alex dans le creux de son cou... Quelle idée de lui en avoir fait un. Je n'aurais jamais dû. Quoi qu'il en soit, je n'ai rien trouvé de mieux que de prendre mon fond de teint et tapoter sur le beau suçon mauve que je lui avais fait. Faut dire que j'étais plutôt bonne en suçon. Je n'étais jamais satisfaite des suçons que Lucas me faisait, il faisait toujours ça mal. J'avais parfois des suçons sur les seins ou dans le cou mais c'était moche. Quand j'en avais, j'enfilais une écharpe ou un col roulé pour ne pas qu'on les voit.

Pendant que je mettais du fond de teint sur le cou d'Alex, Lucas entra dans ma chambre tout souriant. Il avait l'air content de me voir mais stressé à la fois.

-Bah qu'est-ce que vous faites ?

Je le maquille.

Et oui, elle me maquille, renchérit Alex nerveusement.

-Je te plains, rigola Lucas.

Dans le fond, Lucas n'était pas méchant. C'était juste un garçon perdu de temps à autre. Il ne savait pas vraiment ce qu'il voulait devenir, la personne qu'il voulait être. C'était tout à fait différent pour moi. Je savais exactement quelle personne je voulais devenir et je pense qu'avec le temps c'est ça qui nous a éloigné. Lucas était adorable mais instable.

- Est-ce que je pourrais te parler ? Me demanda Lucas.

Sans problèmes. Je finis juste avec lui et je suis tout à toi.

Quand j'eus fini, je demandai à Alex d'aller dans la cuisine pour nous laisser un peu seuls. Il me sourit et s'en alla. Son suçon était bien caché, plus besoin de stresser.

De quoi veux-tu que l'on parle ? Lui demandais-je intriguée.

Nous.

Nous ? Quoi par rapport à nous ?

Oui, nous. Et bien notre relation en tant que couple.

Ah d'accord, je t'écoute.

Tu sais bien que je t'aime, je suis même fou amoureux de toi mais depuis quelque temps, je vois... Je ne sais pas si c'est toi ou moi mais qu'un de nous deux mais de la distance. Ça me fait de la peine parce que moi, je t'aime et je ne veux pas te perdre...

Mais... essayais-je de dire mais il reprit.

Non, laisse-moi finir s'il te plaît. J'ai fait une connerie.

Quoi comme connerie ?

J'ai couché avec une autre.

Quand il l'eut dit, ça ne me fit rien. Strictement rien. Une fille amoureuse aurait dû s'effondrer en larmes ou lui crier dessus. Pas moi. Je restai telle une conne à le regarder. Il se sentait coupable. Il m'avait trompée, me l'avait avouer et se sentait extrêmement mal pour moi. Il avait été honnête mais je devais prendre cette occasion pour en finir avec toute cette histoire.