Chapitre 18.

220 14 0
                                    

Le week-end s'est merveilleusement bien passé. Je pense que c'était le plus beau week-end de toute ma vie. On a tellement profité alors que nous n'avions que deux jours entiers à passer ensemble.
Quand je suis avec lui, j'ai l'impression de ne jamais perdre mon temps. J'ai même l'impression de gagner du temps. Comme si quand nous sommes ensemble, l'espace-temps disparaissait. C'est juste nous deux. Lui et moi.

Tout bonheur à une fin, j'ai donc dû repartir chez moi, les au revoir ont été difficiles mais je le revois bientôt enfin je l'espère. On a dit qu'on essayera de se voir au moins une fois par mois. Ce n'est pas beaucoup mais c'est déjà ça.
Au moment de partir, il a déposé un baiser sur mon front. C'était ce qu'il faisait avant et ça m'a rappelée tous nos bons moments passés ensemble. On en avait vécu des choses ensemble. Ce petit con, qui aurait cru que j'aurais des sentiments pour lui. Tout le monde le savait, c'était comme une évidence pourtant je n'avais jamais vraiment cru à notre histoire. Ou plutôt, je ne croyais pas à ce que lui puisse être intéressé par une fille comme... moi... j'avais l'habitude de me rabaisser mais cette fois-ci, j'avais bien raison.
J'avais pu le remarquer à son match de basket dimanche. On était tous allés le voir pour l'encourager. Il avait marqué 3 paniers et je pouvais entendre toutes les filles gueuler "Alex" dans les gradins. J'avais envie de les étrangler. Il était à moi et seulement à moi.
À la fin du match, je suis allée le féliciter. Il avait plein de filles en chien sur lui. Elles étaient toutes plus belles les unes que les autres. Je me suis demandée si je le méritais vraiment puis quand son regard a croisé le mien, il s'est directement dirigé vers moi. Sans rien dire, il m'a embrassée. Quand nous avons eu fini, toutes les filles autour de nous me regardaient avec jalousie. Je ne pouvais qu'être heureuse. Je leur souris avec le plus beau sourire de pétasse que j'ai jamais eu et je pris la main d'Alex dans la mienne.

"Bim dans vos petites gueules de chaudasses" me dis-je en moi-même.

Quand je suis arrivée à la maison, ma maman m'attendait avec un gros gâteau au chocolat. Elle voulait vraiment que je grossisse ma parole. Elle trouvait que j'avais énormément maigris depuis quelques temps et elle voulait absolument que je reprenne tout ce que j'avais perdu. Pourtant, j'étais bien dans ma peau. Je ne me trouvais ni trop maigre ni trop grosse mais bon, c'est ma maman et puis le chocolat, ça ne se refuse pas.
Nous avons mangé chacune une part de gâteau, une plus grande pour moi et nous avons discuté tranquillement. Nous avons beaucoup ris et j'ai pu lui raconter mon petit week-end avec mon amoureux en détails. (Enfin certains détails que je gardais pour moi, ceux que ma maman n'avait pas forcément besoin de savoir.)
J'avais toujours eu l'habitude de tout dire à ma maman. Elle était comme ma meilleure amie, une personne de confiance. Certaines fois, je m'en voulais de lui avoir raconter mes petits secrets parce que même si une maman ne juge jamais ses enfants, elle donnait parfois un avis négatif sur ce que je disais et je n'aimais pas ça. Ça me faisait parfois du mal qu'elle me dise:"Luna, tu n'aurais pas dû faire ça, c'est de ta faute" Mais c'est ça les mamans, elles donnent leur avis et même si cela nous blesse c'est la vérité. Elles le font pour nous protéger, pour être en sécurité. Elles feront toujours tout pour vous et elle pourrait donner leur vie pour la vôtre. Un lien si fort qu'il ne pourra jamais être brisé.

- À quoi tu penses ?

Un peu à tout.

Alex en particulier ? Me demanda-t-elle en souriant.

Oui, lui, plus spécifiquement.

Tu sais ma chérie, je suis heureuse que tu aies trouvé un garçon qui t'aimes, surtout si c'est Alex. Je trouve que c'est un bon garçon, il a toujours été droit avec toi et je pense que tu te fais un peu trop de soucis en ce qui concerne votre relation.

You are mine.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant