Chapitre 17.

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Petit Rappel: Julien et Anaïs sont des amis à Luna et Alex, ils sont frères et sœurs. Jeanne est un amie à eux.
Jeanne et Sam sont aussi leurs amis et ils se draguent mutuellement.

Vendredi:

La semaine est passée tellement lentement. J'ai compté chaque minute de chaque heure de chaque jour tellement il me manquait. On arrêtait pas de parler par téléphone jusque tard le soir. Je ne dormais que 3h par nuit et pendant les cours, je parlais avec lui par message. Je n'écoutais pas vraiment mais je ne me suis jamais fait prendre. Ma dernière heure de cours était français, elle passa si lentement que je ne pu m'empêcher de péter un câble.
Dés que la sonnerie retentit, je m'empressai de sortir de la salle E205 où j'avais eu un cours de linguistique plus qu'ennuyant. Je courrai presque jusqu'à mon casier manquant me fracasser la gueule par terre. Je déposai mon sac de cours et je pris celui que j'avais préparé le soir d'avant avec mes affaires pour aller chez Alex. Dés que je l'eus mis sur mon dos, je m'empressai de le fermer et de prendre le métro pour aller jusqu'à la gare. Arrivée là-bas, j'allai dans la section 2 pour pouvoir aller prendre mon train. Après avoir passé la section, je me suis installée dans le train et j'ai attendu qu'il démarre. J'avais dit à Alex que j'arriverais tard le soir, je lui avais mentit pour pouvoir le surprendre à son école. J'avais fini à 14h et lui finissait à 16h. Le trajet durait 1h. Dès que j'arriverai son papa viendrait me chercher pour m'accompagner jusque devant son école et j'allais pouvoir le surprendre:
Le trajet se passa normalement, j'avais pris un bon bouquin et mes écouteurs alors le temps passa à une vitesse folle même si j'avais une boule dans mon ventre qui ne cessait de s'agrandir.
Arrivée là-bas, son papa vînt me chercher tout sourire. Nous montâmes dans sa voiture et nous commençâmes à parler.

- Il n'a pas arrêté de parler de toi depuis qu'il est venu te voir la semaine dernière.

Ah bon ?

Pourquoi je te mentirai ? Me demanda-t-il en souriant.

C'est difficile à croire c'est tout.

Si tu as fait tout ce chemin, il y a bien une raison n'est-ce pas ?

Oui, c'est vrai. Tu n'as pas tort.

Je le tutoyais depuis toujours. Je connaissais le père d'Alex depuis énormément de temps et nous nous étions directement bien entendus. C'était un homme que j'admirais beaucoup. Il était intelligent et me faisait souvent rire.
Je regardai ma montre: 15h40. Plus que 20 minutes.

- Ne t'inquiètes pas, on y est dans 5 à 10 minutes.

Je ne m'inquiète pas, je suis juste pressée, lui répondais-je souriante.

Je m'en doute.

Il était 15h47 quand nous sommes arrivés devant l'école. Je me suis mise devant les grilles et j'ai attendu que les 13 minutes qu'il restait passent. Je ne vous cache pas que se fut les minutes les plus longues de toute ma vie.
Quand il sonna à 16h pile, je vis certains jeunes sortirent un à un. Je les décortiquais du regard. Je ne le trouvais nul part. Puis un soulagement. Je le vis au milieu de notre groupe, Sam et Jeanne qui se tenait la main, Julien qui avait son bras autour du cou de sa soeur Anais et Julien, le chien solitaire.
Il était là et me vit directement. Je me mise à courir et je lui sautai dans les bras. Il me serra si fort que je commençai à lui donner des coups pour qu'il me lâche. Dès que j'eus touché le pied par terre, il prit mon visage entre ses mains et m'embrassa. C'était plutôt clair, nous étions ensemble. J'étais en couple avec lui. Tout devenait limpide.

Julien fit semblant de tousser et nous nous arrêtâmes.

- Alors comme ça on nous rend visite sans nous le dire ? Me demanda Anaïs.

Bah alors t'es pas contente grincheuse ? C'est une petite surprise !

- Tu savais qu'elle venait toi ? Demanda Sam à Alex.

Je lui avais dit que j'arrivais ce soir mais je lui ai fais une petite surprise aussi... répondais-je à la place d'Alex.

- Et bien moi, ça me fait super plaisir, tu restes tout le week-end ? Me demande Anaïs.

Oui, jusque dimanche.

Alors on va profiter de ces 3 jours avec toi, grosse soirée sur la plage ce soir.

- Ana, t'as remarqué qu'il fait à peine 10 degrés le soir ? Nous interpella Julien.

- C'est pas le froid qui va nous empêcher de fêter le retour de notre Luna d'amour ! Répondit-elle.

Ils nous posèrent beaucoup de questions sur notre relation de couple, personne n'était vraiment étonné au final alors cela se fit plutôt vite. Nous parlâmes encore pendant quelques temps jusqu'à ce que nous partîmes chacun de notre côté.
Son papa nous avait attendu et dès qu'il vit son fils, un sourire vînt se scotcher à son visage. Nous rentrâmes à la maison et je rentrais comme si j'étais chez moi. J'allai dans la cuisine pour dire bonjour à sa maman.

- Oh Luna ! Quelle surprise !

Ça me fait plaisir de te voir !

Mais moi aussi ! Tu étais de mèche avec mon mari n'est-ce pas ?

Oui, il m'a beaucoup aidée.

Tu restes tout le week-end ?

Oui, jusque dimanche. Je vous laisse, je vais voir Alex, il doit sûrement être en train de dormir.

Tu as raison, il dort toujours celui-là.

Je montai les escaliers jusque dans sa chambre et je le trouvai affaler sur son lit. Je fermai la porte derrière moi, j'enlevai mes chaussures et je me couchai avec lui. Je lui fis quelques petits bisous sur le front et il ouvrit les yeux. Il passa sa main derrière ma taille et la descendit le long de mes cuisses.

- Que faites-vous très cher ?

Je contourne.

Quoi dont ?

Vos formes ma douce.

J'adorais jouer à un jeu de rôle avec lui. C'était à la fois excitant et romantique.
Je lui fis un baiser sur le nez et je déposai un baiser sur ses douces lèvres et je fermai les yeux. J'étais réellement fatiguée, la journée avait été longue et tout ce que je voulais c'était me détendre avec le garçon que j'aimais.

- Tu es fatiguée ? Me demanda-t-il.

Oui, ma journée a été longue.

Tu veux te reposer ?

Avec joie, répondais-je accompagné d'un énorme sourire.

Il ouvrit grand ses bras et je m'y réfugiai. Son parfum m'avait tant manqué. Je commençai à me poser plein de questions. Comment allions nous tenir une relation à distance ? Je n'en avais jamais connu mais je savais à quel point c'était dur. Un ami à moi était resté avec sa copine qui habitait à Paris pendant un an. Ils s'étaient séparés parce qu'il ne se voyait pas assez. J'avais peur qu'il nous arrive pareil à moi et Alex. Puis, je me rappelai que moi et Alex étions différents. Quoi qu'il arrive, même quand nous n'étions que des amis, nous gardions contact, nous parlions tout le temps et jamais nous ne nous sommes séparés. Comme si nous étions inséparables. Comme si notre relation durerait pour l'éternité. Comme si personne ne pouvait briser cette relation si forte, ce sentiment si chaud que j'avais au fond de ma poitrine. Pourtant, quelqu'un a réussi, et cette personne c'est toi. La seule et l'unique.

You are mine.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant