J'avais pas envie que ce baiser s'arrête, tout était parfait mais il a fallut que la sonnerie retentisse. Je gardais ma main autour de son cou, je ne voulais pas qu'il parte, qu'il me lâche par peur de l'abandon. Je l'aimais depuis tellement longtemps que rien de penser qu'il pourrait repartir alors qu'il venait d'arriver me donnait l'envie de pleurer.
Après que nos lèvres se soient séparées, on s'est regardés pendant plusieurs secondes, minutes, je ne me souviens plus. Tout ce que je sais c'est que ça me paraissait parfait.
- T'es libre après les cours ? Finit-il par dire à bout de souffle.
Oui, dis-je sans prendre ma respiration.
Mon coeur battait à une telle allure. Je n'avais jamais ressentit ça, c'est comme si je venais de courir un marathon. Le marathon de l'amour.
- Je t'attendrai à la grille, continua-t-il.
J'y serai, lui répondais-je sans lâcher ses yeux.
Je voulais qu'il m'embrasse encore mais les élèves commençaient à arriver et nous écraser, nous pousser. Il me tenait par le bras pour ne pas que je tombe mais je n'avais pas beaucoup d'équilibre. Il se pencha vers moi et me fis un bisou sur la joue. Je rougis et il partit. Je continuais de le regarder jusqu'à ce qu'il parte à gauche et que je ne puisse plus le voir marcher. Je restais seule dans le couloir avec tous les élèves qui ne faisaient pas attention à moi. Je finis par remarquer qu'une larme coulait le long de ma joue. Je ne savais pas pourquoi mais elle était là.
Ma journée passa extrêmement lentement. J'étais pressée de le retrouver. Je me demandais ce qu'il allait bien pouvoir se passer. On devrait sûrement parler de nous. Ca le devait.
- Luna ? Me demanda ma prof de Français.
Hum oui ? Répondis-je en sortant de mes pensées.
- Pourrais-tu répéter ce que je viens de dire ?
Euh... Non, désolée, dis-je en rougissant tellement j'étais gênée.
- Luna, tu resteras à la fin du cours, j'ai à te parler.
Bien Madame.
Le cours est passé et je n'ai strictement rien écouté. Ce n'était pas intéressant. En tout cas, je trouvais ça barbant et ennuyant. Le cours finit, j'attendis que tous les élèves soient partis et je me mise devant le bureau de ma prof. Je la connaissais depuis longtemps. Elle était très gentille et je l'appréciais beaucoup.
Vous vouliez me voir ?
- Oui, j'ai lu ce que tu as écrit.
Ma prof me connait depuis longtemps et elle sait que j'aime écrire alors elle m'aide à me perfectionner. Je lui envoie ou lui écris quelques histoires et je lui envoie. Elle me répond toujours avec des petits conseils et me dis que j'irai loin.
Qu'en avez-vous pensé ? Demandais-je surexcitée et en espérant qu'elle l'ait aimé.
- C'est très bien. Ta syntaxe, la concordance des temps tout est parfait mais...
Mais ? La coupais-je.
- Mais ton histoire n'est pas réel.
C'est vrai mais j'ai choisis ce sujet.
- Oui, mais ce sujet ne me convient pas.
Mais c'est réel.
- Je pense que tu te trompes, ce n'est absolument pas réel. Nous sommes dans un monde réel, je te l'accorde mais tu ne peux pas dire que c'est une histoire réel. Tu as ajouté des tueurs en séries, des meurtres comme si c'était le quotidien de notre vie. Pourtant, ce n'est pas le cas.
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You are mine.
RomanceUn suçon est une marque mais avant tout, c'est une preuve d'appartenance. Un délit sexuel. Une marque d'amour. Un suçon est une marque qui s'efface un jour ou l'autre comme l'amour que je t'ai porté.