4eme jour - jeudi

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Jeudi matin.

J'arrivais comme les autres jours aux alentours de 8h30 et me précipitais vers mon bureau pour découvrir la lettre qui m'y attendrait forcément.
A mon plus grand désappointement pourtant la chaise était vide.
Comme mon bureau.
Comme le sol en dessous.
Mon correspondant coquin serait-il en retard ? Je décidais de lui accorder encore dix minutes et me rendais en salle de pause pour prendre un café. J'y retrouvais deux collègues féminine à qui je n'avais évidement pas dis un mot de ce qui m'arrivait depuis le début de la semaine.
La discussion au sujet du nouveau client super lourd et antipathique que nous avait dégotté Jérôme me sembla durer des heures mais je ne fis rien pour l'écourter. Terrifiée à l'idée que, peut-être, aucune nouvelle lettre ne m'attendrais à mon bureau quand j'y retournerais.
Et en effet, quand j'y revins à reculons je ne pu que constater l'absence du sésame tant désiré.

J'occupais alors ma matinée avec des dossiers compliqués qui me forçaient à rester concentrée. Et quand sonna la pause de midi je parti faire un tour en ville, priant pour qu'à mon retour une lettre m'attende gentiment sur ma chaise comme j'avais fini par en prendre l'habitude.

Pour tromper la déception je m'offris un ensemble de sous vêtements hyper chic. Soutient-gorge gris perle rehaussé de quelques broderies mauve et or avec shorty assorti.
Je m'imaginais les enfiler sur le champ et débarquer au bureau juste vêtue de cela, criant après le monstre qui m'avait laissée sans nouvelle toute la journée.
Mais évidement je me contenta de soupirer en rentrant dans le bâtiment, mon sac Victoria Exhib' enroulé autour du poignet.
Je ne pouvais pas faire une chose pareil. Même si je me mettais à sérieusement fantasmer dessus. Je ne pouvais pas risquer mon job juste pour un fantasme.

Je montais les trois étages qui me séparaient de mon bureau et m'approchais de lui le cœur battant la chamade.
Je fis de mon mieux pour cacher ma déception quand je remarquais une nouveau fois qu'il était vide et installais simplement le sac contenant mes nouveaux achats bien en évidence devant mon poste de travail. Espérant ainsi réveiller mes mystérieux correspondants.

La journée se passa tristement jusqu'à ce que je m'éclipse aux toilettes avant de rentrer. En revenant chercher mes affaires je découvris enfin, sur ma chaise, la lettre que j'avais attendue toute la journée durant. Je déchirais sauvagement l'enveloppe et la dépliais.

"Inutile de te rappeler l'heure ou l'endroit.

Nous n'avons pas manqué de découvrir les achats que tu as fais pour nous.
Sache que ça nous flatte.
Nous attendons impatiemment le moment de t'arracher ses sous vêtements hors de prix.
De les jeter par terre avant de les piétiner.

Car là est leur place.

Comme tu le sais.

Tout comme la tienne est à quatre pattes.
La croupe tendue, en attente de ta punition.
La bouche ouverte en attente de ta récompense.

Sois à l'heure.
Même si tu espères une punition pour ton retard.

Sois dociles.
Même si nous nous ferons un plaisir de contenir toute tentative de rébellion.

Sois prête.
Parce que nous t'honorerons toute la nuit."

[Demain c'est le grand jour... Enfin ! Imagine tu ce qui attend Juliette ?]

  				  		  			 						 				  	 		À vendrediOù les histoires vivent. Découvrez maintenant