5eme jour - vendredi - part.2

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Une langue s'enfonce dans mon oreille gauche et une nouvelle voix me met en garde.

- Désobéis à nos lois et tu sera punie. Nous arrêterons tout et tu ne jouiras pas.

Je sens un doigt s'aventurer dans mon décolleté et ma poitrine se soulève au rythme de mes respirations. Le doigt monte et descend dans le sillon de mes seins. Je ne bouge toujours pas mais je respire plus fort, si bien que je me demande si ce n'est pas moi qui aspire et recrache alternativement les phalanges contre ma gorge.
Dans mon dos je sens l'homme qui me collait s'éloigner. Son contact était devenu si naturel que je ressens un manque et fait inconsciemment ressortir mes fesses, espérant ainsi l'inciter à revenir s'y blottir. Ça ne semble pas fonctionner mais au lieu de ça deux mains commencent à faire glisser ma jupe. Je les aide à s'en débarrasser en ondulant du bassin et bientôt je la sens glisser sur mes jambes nues et tomber à mes pieds. J'en lève un puis le second pour m'en dépêtrer et une jambe vêtue d'un pantalon m'effleure quand elle s'occupe de l'envoyer au loin.
Quelqu'un a allumé une musique d'ambiance très faiblarde et je continue d'onduler, espérant récolter ainsi un peu plus de contact.
Les deux mains sur ma poitrine ont été rejointe par une troisième qui caresse lentement mon sein droite aux travers des tissus. Elle s'attarde longtemps sur mon mamelon, tentant probablement de le faire s'ériger. Ce qu'elle parvient évidement à faire au bout de seulement quelques secondes.

Au même instant quelque chose de doux me chatouille la jointure entre la fesse et la cuisse. Je bouge un peu, n'étant pas sur de ce dont il s'agit mais une langue visqueuse en sort et commence à explorer les contours de mon shorty. Je comprends alors qu'au moins l'un de mes petits seigneurs porte la moustache et ça me fait doucement rire.
Deux mains plonge alors dans mon soutien gorge et me pince fortement les tétons, mettant immédiatement fin à mon rire. Je me cambre quand ces deux mains s'élèvent, essayant de suivre le mouvement de mon corps. Je sens les doigts rugueux faire rouler mes extrémités durcies entre eux et j'étouffe une exclamation quand elles sont subitement tirés vers le bas puis libérées.

Je suis alors poussée contre une table. Deux autres mains agrippent mes fesses et me soulève pour me reposer, assise, sur ladite table. Mes genoux sont écartés d'un mouvement et une main se met à me caresser au travers du tissu de la culotte. Bientôt elle se voit remplacée par une tête qui m'assaille de baisers à travers la mince protection.
Quand mes jambes sont surélevées par deux hommes entreprenant de m'enlever mes chaussures je prends appui sur mes mains pour garder un semblant d'équilibre.
A ce moment je sens enfin quelqu'un s'attaquer aux boutons restants de mon chemisier. Il prend son temps, effleurant sans cesse mes seins, les faisant repointer dés que leur érection se fait un peu trop faiblarde.
Au bout de trois longues minutes je sens le vêtement couler le long de mes épaules. J'en extrait une main puis l'autre et, encore une fois, un courant d'air m'indique qu'il a été retiré et envoyé loin de nous.

Je suis là, en sous vêtements, le souffle court, les jambes écartés, devant au minimum six hommes dont je ne sais rien. Mes jambes viennent d'être relâchées, libérées de leurs chaussures,et mon minouteur se retire tout juste. Je devine plus que je ne sens leurs regards posés sur moi et leurs désirs qui emplissent la pièce. Je passe une main sur mon sein droit et l'autre sur ma cuisse gauche, écartant un peu plus les jambes par la même occasion. Je me sens incroyablement bien.
- Lève toi.
La voix m'est familière. Je sais que je pourrais la reconnaitre mais je choisis de ne pas faire cet effort. C'est bien plus excitant.
J'arrête de me caresser et me redresse sur mes pieds en un bond.
Une main se pose sur ma hanche, glisse deux doigts sous l'élastique de ma culotte et le fait claquer. Un instant je pense qu'il va la retirer mais ils ont, semble t-il, décidé de prendre leurs temps. Une main dans mon cou que je n'ai pas sentie arriver m'arrache un très léger sursaut. Son contact est chaud et agréable. Je ne peux m'empêcher de mordiller l'intérieur de ma joue. Elle monte jusqu'à mon crane et me renverse la tête sur le coté, laissant libre l'accès exclusif à ma nuque. Un très bref instant j'imagine que, peut-être, je suis enfermée dans une pièce avec six vampires et que celui ci va être le premier à m'attaquer la jugulaire, mais cette idée ridicule me fait aussitôt rire. Alors que mon assaillant s'empare de ma nuque, non pour la mordre mais bien pour l'embrasser, une autre bouche se colle à la mienne. D'abord en un bref baiser, ses lèvres laissant juste une vague odeur de menthe poivrée dans leur sillage, elles reviennent pourtant aussitôt à l'attaque. Cette fois je les attends et les accueille de coups de langue.
Ce baiser mentholé, frais et énergique me donne envie de plus. Je tends les mains sur les cotés et rencontre un torse sur ma droite. Enserré dans une chemise, le corps que je sens sous mes doigts est fin et sec. Je le caresse au travers du tissu, m'attarde sur les boutons et, voyant que je n'en suis pas repoussée, m'affaire à les déboutonner.

D'une seule main je n'avance pas très vite, je lui laisse donc volontiers la place quand je sens ses doigts prendre le relais, profitant des nouveaux espaces pour me glisser sous le tissu et caresser le ventre dur et lise.
Ma main gauche fouille toujours le vide quand, enfin, une bonne âme accepte de me la prendre. Elle y pose tout d'abord un baiser, me suçote le bout des doigts puis la pose sur un torse plus velu que le premier et déjà nu.
La main de cet homme, toujours refermée sur mon poignet, fait décrire à la mienne quelques dessins abstraits sur sa peau. Elle m'amène à effleurer ses clavicules, me laisse m'attarder sur ses tétons, m'embrouille dans les poils autour de son nombril avant de m'abandonner après avoir fait passer le bout de mes doigts sous son caleçon.
Je commence à m'aventurer dans sa foisonnante toison pubienne alors que ses propres doigts remontent le long de mon bras. L'une de ses mains s'attarde sur mon biceps, l'effleurant à peine, me chatouillant presque, alors que l'autre se referme sur mon sein, le caresse tantôt au travers du soutien gorge, tantôt en se glissant à l'intérieur de celui ci. Il titille mon mamelon, le fait pointer et attise mon état d'excitation alors je touche moi aussi son sexe en érection pour la première fois.

Sans que ce ne soit véritablement volontaire je tend les fesses. J'ai un peu perdu le compte mais il me semble ne pas sentir suffisamment de mains sur mon corps. Comme pour me féliciter de mes admirables capacités mathématique deux mains se posent sur cette partie de mon anatomie et entreprennent de me les malaxer. Malgré la barrière du sous vêtement elles sont froides, comme si cette personne les avait laissée cinq minutes au réfrigérateur. Ça contraste avec la chaleur que je ressens partout ailleurs et me fait me couvrir de chair de poule.
Comme pour confirmer mes doutes une nouvelle personne s'ajoute à notre petit attroupement et pose ses mains, froides également, sur mes épaules. Est-ce à cause du froid extrême ou parce que lesdites mains se mettent subitement à couler, d'abord sur mes bras, puis, à mesure qu'elles se déplacent, dans mon décolleté, mais je me rends compte qu'il s'agit de glaçons. L'un d'eux remonte le long de ma mâchoire, laissant un sillon glacé et sensible, et met fin à notre baiser quand il est glissé dans ma bouche. Je le suçote un instant, passe ma langue sur mes lèvres puis le prends entre mes dents et attends. J'espère ainsi attirer un nouveau baiser, mentholé ou non. Un baiser à qui je pourrais refiler le glaçon, qui pourrait me le rendre ensuite et ainsi de suite jusqu'à ce qu'il ait entièrement fondu.
Ce baiser m'est finalement donné par l'homme qui s'est tant acharné dans mon cou. Nous nous embrassons quelques secondes, il passe ses mains sur mon ventre, me griffe les flans en remontant vers mes seins et emprisonne le gauche d'une énorme main puissante.
Alors qu'une langue s'insère dans mon nombril, me faisant me dandiner, une main entreprend de dégrafer mon soutif. Je retiens ma respiration. Notre baiser se termine. Un doigt s'insère plus que brièvement entre mes lèvres au travers de la culotte et subitement mes seins sont libérés.

[Oui, cette partie aurait du être la dernière mais tu sais ce que c'est, les préliminaires c'est encore meilleur quand ça dure. Donc je ne sais pas combien de parties il reste avant le final. Encore une, deux, peut-être trois ? On verra ça au fur et à mesure.
En attendant n'oublie pas d'aimer la page, de partager et pourquoi pas de laisser un commentaire pour me dire si une histoire pareille t'est déjà arrivée.]


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