3eme jour - mercredi

23.7K 253 6
                                    

Mercredi matin.

Toute l'après midi j'ai guetté un bruit venant de ma petite sacoche posée pour l'occasion sur mon bureau, là où je ne pourrait pas rater le moindre indice vibratoire. Mais il est resté terriblement silencieux. A croire qu'ils avaient deviné que je ne le portais pas sur moi.
J'étais un peu déçue mais surtout terriblement frustrée. Je savais pourtant que je l'aurais été bien plus si je l'avais porté et qu'il n'avait pas vibré.

Sur ma chaise, ce matin, comme je l'avais suspecté, comme je l'espérais, se trouvait une nouvelle enveloppe. Je l'ouvrais avidement, en attente de nouvelles instructions de la part de mes petits seigneurs, comme j'avais commencé à les appeler.
À cause des ordres qu'ils donnaient.
Elle était brève.

« Tu as été une méchante fille.
Mets le petit objet en place avant la réunion de 9h ou on annule tout. »

Je frémis.
J'avais imaginé qu'ils me menaceraient de fessées supplémentaires ou qu'ils me donneraient un autre gage mais jamais qu'ils pourraient tout arrêter. Je regardais autour de moi d'un air affolé. Je ne voulais pas qu'ils arrêtent tout. Je tenais depuis lundi déjà, vendredi était si proche et si loin à la fois. J'agrippais mon sac et me ruais dans les toilettes. La, les mains tremblantes, je déballais le petit engin bleu et en deux secondes le mettais en place. Sa texture rugueuse n'était pas désagréable et j'attendais impatiemment, en même temps que je le redoutais, le moment où il se mettrais à vibrer. A la pensé que ça arriverait probablement en salle de réunion je ne pu retenir un début de lubrification.
Ce jeu était une torture.

J'eus envie de me masturber là où j'étais, dans les toilettes jaune canaris de ma boite, mais je me retins, je devais retourner à mon bureau et attendre patiemment le début de la réunion.
Pourrais je retenir un cri quand l'œuf se mettrait obligatoirement à vibrer ?

La réunion avait commencé depuis quinze minutes maintenant et mon micro vibro ne s'était toujours pas enclenché. J'avais surveillé les mains de mes collègues présents à table avec moi. Presque tous les avaient passées au moins une fois sous la table mais aucun d'eux n'avait activé la mini bombe qui me ferait frémir.
Je m'inquiétais. Pensaient-ils que je ne l'avais pas introduit en moi ? Allaient-ils tout arrêter ?
Je disséquais une nouvelle fois les mains visible quand Jérôme me demanda d'exposer les chiffres dont il parlait depuis le début de la réunion. Je n'en avais pas écouté grand chose mais au moins connaissais-je mon dossier. Je me levais alors pour me diriger vers le grand tableau blanc, mon dossier en main, quand une vibration de plaisir me secoua la vulve avant de remonter dans mon dos jusqu'à m'en faire pointer les tétons sous mon fin chemisier.
La petite vermine attendait ce moment depuis le début. Ma présentation ne devait pas durer plus de cinq minutes mais elle promettait d'être la plus longue de toute ma vie.

Je vacillais et me rattrapait au dossier d'une chaise. Le collègue l'occupant me demanda si je me sentais bien et je fus bien obligée de lui répondre que oui, un simple vertige passager.
Arrivée au tableau l'œuf s'arrêta et j'exposais mes premiers chiffres. A peine avais-je commencé qu'il se remit en marche. Pour ne plus jamais s'arrêter.
Je le sentais vibrer, me demandant si personne ne l'entendait mais il semblait que non. La seule chose paraissant étrange pour mes collègues était mon comportement. Ma voix s'emballait, je devins plus rouge et commençais à me dandiner. On aurait pu croire une stagiaire qui présentait son premier rapport et s'en faisait une montagne. Or celui ci ne m'inquiétait pas le moins du monde. Ce qui se passait dans ma culotte en revanche...
Le petit cylindre vibrait sans se fatiguer et je sentais mon sexe pulser et se contracter sous ses coups répétés.
J'articulais difficilement trois mots d'affilées et me demandais si quiconque comprenait mes explications.
Alors que je balayais la salle du regard je me mis à fantasmer un scénario totalement irréaliste. Un de mes collègues, Lance par exemple, celui qui m'avait demandé si j'allais bien, se levait et baissait les stores d'un coup de main. Pendant ce temps Rick et Liam se levaient à leur tour et s'approchait de moi, un de chaque coté de la longue table de réunion, tel deux félins chassant de concert.
Rick arrivait le premier. Il me prenait pas la taille, passait ses mains sous mon chemisier en ne me quittant pas des yeux. Alors que ces doigts arrivaient à hauteur de mes seins Liam se collait à moi par derrière. Dans un même mouvement l'un m'arrachait mon chemisier tandis que l'autre baissait mon pantalon et ma culotte avec. Je me retrouvais alors juste en soutien-gorge devant tout mes collègues.
La touffe à l'air, la respiration courte, j'étais poussée ventre contre table par Liam qui se creusait déjà un chemin entre mes cuisses. Il me pénétrait alors que Rick dégrafait mon soutient-gorge en me griffant le dos pendant que mes seins étaient pris d'asseaux par Lance et David.
Annabelle, ma collègue un peu pète sec, se mettait à filmer avec son smartphone, debout sur la table face à moi alors que Liam claquait sa main sur mon derrière frémissant pour la première fois.

Je dus subir le regard de ces 15 personnes, y comprit celui de mon patron, pendant ce qui me sembla être une éternité alors que mon esprit était totalement partit sans me demander mon avis. Heureusement ma présentation clôturait la réunion et dés mes derniers mots je pus me ruer aux toilettes. A peine m'y étais-je enfermée que le petit engin cessa de fonctionner.
Je les maudit, lui et celui qui le contrôlait, mais le retirais et terminais le travail à la main.
J'eus là un des orgasmes les plus épiques de toute mon existence, en pensant à mes collègues dans la salle de réunion, à celui qui tenait la télécommande et à la nuit incroyable qui m'attendait deux jours plus tard.

[Encore une journée à attendre avant de découvrir le grand final. T'y es-tu préparé ?]


  				  		  			 						 				  	 		À vendrediOù les histoires vivent. Découvrez maintenant