Chapitre 8

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Nous n'avions pas très bien avalé le coup fourré de Candice, Martine et moi, mais nous ne pouvions rien faire et maintenant que Léna avait plus ou moins quitté Mickaël, Candice ne faisait rien de mal.

Enfin pour nous quatre, c'était toujours le cas.

J'allais lui flanquer une de ces roustes en arrivant... Et nous nous étions toutes dîtes de ne pas la contacter pendant toutes la semaine ni de parler d'elle.

Comme cet après-midi était déjà fini, Mme Pincet nous avait dit que nous pouvions aller manger où nous le voulions et rentrer avant neuf heure, mais comme le seul allemand correct que nous avions avec nous était Martine et que celle-ci ne se le sentait pas, Léna, Jennifer, elle et moi mangeâmes au restaurant de l'hôtel.

Ensuite, nous nous étions endormies sans discutailler et assez rapidement dans les lits ultra-hyper-mega confortable qui nous avaient été attribués.

Le lendemain, Martine réveilla tout le monde.

"Allez ! Il est déjà tard !"

"L'est que huit heure..."

Marmonna Léna.
Jennifer et moi ne prîmes même pas la peine de répondre.

"Dépêchez-vous !! Mme Pincet nous a dit à neuf heure dans la salle pour le petit-déjeuner ! On a que une heure pour se préparer !"

"Mais tu t'en bas, meuf, t'es déjà prête pour les trente prochains mois là..."

Je ris au commentaire de Jennifer et Martine nous envoya un coussin à chacune.

Elle n'eut même pas besoin d'emprunter celui de Léna puisque chacun de nos lits étaient pourvus de trois oreillers.

Nous nous préparâmes et à huit heure et-demi, nous prîmes toutes nos affaires plus ou moins utiles et les mîmes chacune dans notre sac sous l'ordre de Martine.

À neuf heure, nous allâmes dans la salle à petit-déjeuner.

Dès que tout le monde fut arrivé, je regardai autour de moi comme une folle à lier à la recherche de Leon. Ça m'était venu comme un reflex ! Je n'y pouvais rien !

Il n'était pas là...

J'allais commencer à m'inquiéter lorsqu'il arriva en trombe, chemise blanche à moitié ouverte -il n'avait rien en dessous-, pantalon noir, ceinture noire avec armature argentée et chaussures de ville. Ainsi qu'une montre Rolex magnifique...

Je faillis m'évanouir.

Un ami à lui arriva derrière lui et tous deux riaient comme des idiots.

"Excusez-moi mais ce c-" Mme Pincet arqua un sourcil. "Euh je veux dire cet imbécile de Leon a coupé mon réveil et accessoirement caché mes... Sous-vêtements."

L'ami de Leon n'était pas mal non plus. Il avait un style plus décontracté que celui de mon connard de voisin de vol -un beau connard de voisin de vol, certes- et Jennifer le matait des yeux comme une écervelée devant un épisode des anges de la télé-réalité.

Il avait un short et un t-shirt qui montrait sa ligne en V et ses muscles.

Alors, c'est clair qu'il en avait moins que ce que j'avais vu sous la chemise de mon beau connard de voisin de vol, mais il en avait.

Bon, je vais passer à l'annonce de Mme Pincet parce que cette description devient gênante.

"Aujourd'hui, un peu de visite culturelle ! Pendant qu'une classe ira au Naturhistorisches Museum, l'autre ira au Kunsthistorisches Museum. L'une accompagnée par moi, la classe de troisième, et l'autre par notre accompagnateur et surveillant, Joseph. Voilà ! Maintenant, vous avez une demi-heure pour vous préparer !"

MadeleineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant