Famille

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-12 ans qu'on se connaît. 12 années dont trois où je croyais ne jamais te revoir. Et regarde nous, toujours collées ensembles, jusqu'au bout. Tu sais quoi, j'aurais bien envie de rester collée à toi encore longtemps. Dans ma vie y'a toujours eut que toi. Y'a toujours que toi. D'ailleurs, je ne veux que toi. Ces 12 ans sont passés et il faut que tu saches que j'en regrette pas un instant, parce qu'on était ensembles. Je sais pas si c'est parce que j'ai un bébé avec la tête dans l'utérus, mais je crois que plus le temps passe, plus j'ai besoin de toi. Tu me connais, je ne suis pas du genre à m'attacher et t'es quelqu'un de spécial. Tu le sais.

Je pense pas que ce soit de l'amour et je suis pas romantique. Je ne peux pas te dire un truc du genre : « je veux que tu sois la mère de mes enfants et être la mère des tiens ». Parce que ce gosse, j'en veux pas. Peu importe ce qu'Arthur peut bien en penser. Tu m'as fait rire et tu étais là pour sécher mes larmes. Jamais tu ne m'a jugé et malgré nos rares disputes, je t'ai toujours adoré.

Aujourd'hui, c'est encore plus vrai. Au moment même où je croyais qu'une solution était possible, la vie m'a rappelé à l'ordre. Et toi, t'étais là. Encore. Tu ne veux pas me lâcher en fait. Je plaisante, ne me lâche surtout pas !

Ça ressemble vachement à une déclaration d'amitié en fait.

Je te regarde, là et je cois toutes ces choses que j'ai toujours voulu. Au final, c'est toi qui as toujours été derrière moi. Tes yeux, tes cheveux, j'aimais bien quand ils étaient roux... T'as toujours été la seule femme de ma vie. La plus belle, la plus sensas, la plus merveilleuse. En gros, t'es parfaite. Rien que ça. Ça va vite tout ça, le gosse tout ça... et ce qui vient maintenant... tu t'y attends pas, hein ?

Enfin, si parce que je suis prévisible. Et puis tu me connais un peu par cœur aussi.

C'est quelque chose que j'avais pas prévu. En seconde, quand t'as appris que j'étais pas tout à fait hétéro, je n'avais pas ça en tête. C'est venu comme ça. Et puis, tu ne peux pas complètement refuser parce que toi et moi, on est pareilles après tout.

Je ne sais pas trop quoi te dire, toi-même tu sais, à quel point je suis nulle en discours. Tu me diras peut-être que je suis pathétique. Pire, tu me diras peut-être non. Mais voilà, tout ce blabla pour te demander :

« Veux-tu m'épouser ? »