Chapitre 6.

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Un magnifique lac se présentait devant eux. L'eau était si transparente que n'importe qui pouvait voir ce qui se cachait au fond. Ce lac se trouvait un peu plus loin dans le parc et il était rempli de pierres dont des pierres blanches comme les deux jeunes sorciers avaient besoin. Ils firent attention à ce que personne ne les regarde ou ne regarde dans leur direction puis Charlie s'accroupit au bord de l'eau pour y plonger la main et y ressortir une belle pierre qu'il mit aussitôt dans son sac.

— Je savais que le lac était rempli de pierre et de cailloux, cette année le professeur Perkins nous a déjà demandé de venir chercher des ingrédients pour réaliser des potions dont des pierres, cailloux et tout ça, expliqua Charlie à Peter.

Charlie venait de comprendre juste en regardant Peter que son ami se demandait comment il savait où trouver des pierres. Charlie sortit le parchemin de son sac, sur lequel il avait noté les ingrédients nécessaires.

— De la mousse d'un arbre orienté vers le nord, lu Peter sur le parchemin qu'il venait de prendre des mains de son ami.

— Dans la forêt ? le questionna Charlie.

— Je suppose oui... mais l'accès à la forêt y est interdit, non ?

— Non, plus maintenant... des membres du ministère se sont promenés dans l'école afin de voir ce qui n'allait pas, s'il y avait des choses à améliorer et pour modifier le règlement et depuis l'accès à la forêt est autorisé, lui expliqua Charlie.

— Tu penses sérieusement que ça change quelque chose ? lui demanda son ami.

— Depuis M. Perkins nous demande de se rendre très souvent dans la forêt pour y récupérer des ingrédients pour des potions et pas seulement des morceaux de bois ou des feuilles d'arbres... et personne ne veut rentrer dans cette forêt ... elle est flippante ou alors il s'agit des créatures qui si trouvent ...

— Oui, je comprends mais il n'abuse pas un peu trop votre professeur ?

— Une fois il nous a demandé de ramener du sang de licorne, des cheveux de centaure... il dit que cela nous entraîne aussi aux sortilèges pour maîtriser des créatures, ajouta Charlie.

— Il a le droit de faire ça ? Le professeur Jenkins ne lui dit rien ? s'étonna Peter.

— Le ministère approuve ces démarches et le ministre lui-même dit au professeur Perkins que se sont de très bonnes méthodes d'enseignement.

Les deux amis commencèrent à marcher et s'éloignèrent du lac pour se diriger vers la forêt.

— Je ne comprends pas pourquoi le ministre autorise un professeur à faire ce genre de choses, de blesser, de causer des torts et accidents à des créatures..., lui dit Peter.

— Et après ils se demandent pourquoi il n'y a pas une bonne entente entre les centaures, autres créatures qui vivent dans la forêt avec les sorciers ou mêmes les loups-garous qui viennent dans cette école, lui répondit Charlie sur un ton de méprise.

Ils s'arrêtèrent devant la lisière de la forêt quelques minutes plus tard. Personne n'était présent dans les alentours et aucun adolescent, que ce soit des sorciers ou loups-garous, n'avait envie de s'y approcher. Elle était sombre comme s'il faisait nuit à l'intérieur à cause des milliers d'arbres qui cachaient le ciel. Cette forêt donnait une impression de terreur, de crainte et de frayeur. Peter se demandait comment des créatures aussi gentilles soit-elles que des centaures pouvaient bien vivre dans cette abominable forêt.

— Le nord, le nord, le nord ? se questionna Charlie à voix haute, tout en observant les alentours.

Peter sortit sa baguette de son sac à dos et la pointa sur le parchemin qu'il avait encore dans les mains. Il prononça quelques mots et une boussole se dessina juste en dessous des mots qu'avait écrits son ami. Les aiguilles de la boussole bougeaient suivant s'il tournait le parchemin ou non.

A la recherche de la Banshee (avant : Peter Anderson et la jeune Banshee)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant