L'Anomalie

Chapitre 7 : Iltbrar

Iltbrar était comme un paradis, ou plutôt c'était un paradis. On avait stabilisé l'hélicoptère pour que l'on puisse contempler ce lieu. Iltbrar était comme un village. Il y avait plusieurs parties, toutes modernes. Elle était faite de bois avec une structure métallique qui était jolie. Il y avait de grandes baies vitrée partout. Il y avait aussi de la neige partout.

- « La vue est toujours aussi belle. Souffla Emeric dans le micro. La neige à cette hauteur est éternelle.

- Vous voyez, nous dit Bran en montrons du doigt une des trois « parties » d'Iltbrar, celle qui était sur une corniche au-dessus d'un grand lac geler. Cette partie-là, ce sont les dortoirs, vous dormirez là-bas. Et là-bas, continua à t-il en nous montrant cette fois les deux bâtisses construites toujours de la même façon, qui recopiait la forme de la montagne mais qui elles était comme encrés dans la montagne, à moitié suspendus dans le vide à environ 80 mètres haut dessus des dortoirs, et donc à plusieurs centaines de mètres au-dessus du sol ! L'une était sur la montagne de gauche et l'autre sur celle de droite. Un pont suspendu les reliait entre elles. Sur l'une des deux, il y avait trois pistes d'atterrissage pour hélico. Et bien c'est là-bas que vous apprendrez à maitriser votre Anomalie et à vous défendre.

- Wouaw. Lâcha mon cousin Frank. Il ne faut pas avoir le vertige chez vous !

- Vous ne seriez pas monté en hélico si vous aviez eu le vertige, rigola Joël. »

C'est vrai qu'il n'a pas tort.

- « Vous n'avez que trois hélico ? remarqua ma sœur.

- Non les autres sont rangés dans le hangar, à côté du dortoir. Attendez, on bouge pour que vous puissiez le voir. »

Joël fit un quart de tour, et avança un peu. Et effectivement on vit le hangar. C'était un grand trou carré dans la montagne, où trois hélico côte à côte pouvait décoller. Et le hangar était presque plein, il restait deux places.

- « Tiens on n'est pas les derniers à être arrivé, s'étonna Joël. Pourtant je n'ai pas été très rapide ...

- Bon on atterrit maintenant ? demanda Jonathan. J'ai vraiment hâte de visiter cette endroit.

- Tout de suite. Je comprends votre excitation. »

En se rapprochant des trois pistes d'atterrissages, je vis plein de sentiers qui longeaient la montagne, se serait bien de faire de la randonnée pendant mon temps libre, enfin si j'en avait. Il y avait des personnes un peu partout, sur ces sentiers, sur les terrasses des bâtisses, sur le pon...

- « Ha ! Regardez il y a quelqu'un qui veux se suicider, dis en m'étranglant à moitié. »

Trop tard, il avait déjà sauté. Je le suivis du regard en attendant qu'il touche le sol et puis au bout d'un moment, il se transforma en oiseau et se mit à voler ! Je ne m'attendais pas du tout à ça ! Ma sœur, mes cousins, Joël, Emeric et Bran avait aussi regardé ce spectacle et pendant que nous, les nouveaux on reprenait notre souffle, les anciens, eux se mirent à rire.

- « Désoler, je n'ai pas encore l'habitude que des gens se transforment en oiseaux pendant qu'il saute d'un pont entre deux montagnes. Fit-je.

- Ne t'inquiète pas, tu vas vite prendre l'habitude. Me répondit Emeric une fois calmer. »

Je sens vraiment que la vie ici, ne va pas être la même qu'autre part dans le monde. L'hélico se posa doucement, ralentit le moteur et ouvrit les portes.

- « Terminus, que tout le monde descend. J'espère que ce voyage vous aura plus, et à bientôt sur la compagnie Joëllisimo. Dit-il en rigolant. Je vous rejoins ce soir au diner, je dois faire mon rapport et je vais me reposer un peu. »