Chapitre 23: Katharina

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Je me demandai qui j'étais: une menteuse, une traîtresse ? Pourquoi je devais me plier à ce que ma mère me demandai ? Pourquoi je ne pouvais pas me faire des amies par amour et non par intérêt ? Ma mère Milia était une femme très perturbante, une menteuse, une sale ambitieuse qui aimait se pavanait auprès de mon père un riche DJ des USA. Bref et moi je me pliais à ces milles plans tous les plus méchants et invivables que les autres !! Mais là, elle dépassait les bornes ! Devais-je en parler à Leila et ça sœur la timide Mina comment réagiraient-elles ? Je n'aurai jamais dû suivre ma mère ! Comment pouvait-elle faire un plan pareil afin de faire avouer à John son ex-fiancé que c'est lui qui est mon vrai père et non ce maudit DJ qui ne connaît même pas mon nom devant sa femme Violette ?  Ma mère est une sangsue sans cœur qui ne pensent qu'a elle une véritable égoïste. Devant ce plan j'ai n'ai pu résister mais faire endurer à Leila un calvaire pareil alors qu'elle vient de perdre sa tante impossible, je ne peut pas trahir ma meilleure amie, ma confidente même si normalement cela ne faisait pas partit du plan (qu'elle soit ma meilleure amie).  Et si ma mère pour faire rager Violette avait organiser la mort de Anna Grèvi ? Elle avait bien tuer les parents de Leila ?   Et si je ne savais pas tout ?  Les yeux effrayés je regardais Leila: elle était assise sur sa chaise et écoutait bien sagement le cours de Mr Pilagnon le prof de physique, elle ne méritait pas ça ! Ni même sa sœur ! Je décidai qu'en rentrant à la maison je lui demanderait des explications.

Quand enfin la cloche sonna je me précipita vers la sortie et courut chez moi, je tournai la clé dans la serrure et entrais, la maison était sombre se qui me fit frissonner. J'appelais ma mère sans vouloir entendre de réponse, puis je pris un cookie et le mangea en attendant ma mère qui devait rentrer dans quelques minutes. Mon portable vibra et je lis le SMS:

               Ma chérie je rentrerais tard ce soir j'ai une affaire à régler bisous -maman.

Je pestais intérieurement: ce n'étais pas le soir où il fallait qu'elle s'absente mais bon... Je lui parlerais à son retour. Je me collai à mes devoirs de français pour ne pas prendre de retard.

Je commençais à m'endormir quand la voiture de ma mère se garait dans l'allée de terre menant à la maison. Je me levais et allais ouvrir la porte et chercha des mots pour lui demandai ce qu'elle avait fait aux parents de Leila et Mina. J'entamais ma discussion en lui demandant maladroitement d'une voix tremblante à peine audible:

-Maman ! Enfin rentrée ! Que faisais-tu si tard ? Tu toujours occupée sur le dossier McLon ?

-Quoi ? s'écria ma mère qui avait parfaitement compris ma question.

-Je vient de te demandait si tu étais toujours penchée sur le dossier McLon ? criais-je.

-Calme toi voyons !!

-Non je ne me calmerais pas avant que tu m'aies dit ce que tu faisais ce soir !

-Bon OK, j'étais à l'agence.

L'agence comme disais sa mère c'était le réseau de toutes sortes de personnes comme ma mère c'est-à-dire des personnes qui organisent des meurtres, des cambriolages...  Bref des voleurs, des brigands, des bandits qu'en sais-je ? Il y avait un patron Henri qui nous donnait des <<dossiers>> sur lesquels on travaillait. Celui des McLon était de tuer les parents de la mère des jumelles mais malheureusement celle-ci l'a appris d'une façon qui nous reste inconnue et on a dû l'a tuée ou du moins ils ont dit la faire taire... Mais le plan a raté et les deux époux sont morts...

-A ok et ?

-Et rien du tout, murmura ma mère de mauvaise humeur, et maintenant retourne au lit de suite.

-Oui maman, soupirais-je.

Et je retourna dans mon lit. Ma mère était de mauvaise humeur et je m'en demandais la cause...

Le lendemain quand je descendis dans la cuisine située sous ma chambre et vis ma mère en pleine discussion avec Morgane Arnaold une des personnes faisant partie de la TDB (team des bandits, l'agence quoi). Je pris un bol de lait, un abricot et un café et partie vers la salle à manger pour les laisser discuter. J'adorais Morgane qui était comme ma sœur, elle avait 19 ans et était la fille de Henri. Elle venait souvent nous voir à la maison. D'ailleurs elle vint me voir et m'emmena au lycée.


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