Chapitre 5

54 5 0
                                    

Les jeunes n'en revenaient pas. C'est bien un homme cagoulé qui se tient droit devant eux. L'homme était grand, habillé en gris, avec une cagoule noire bien plantée sur la tête. Il sourit et appela son coéquipier.

« Eh passe au travers des branches ! Il y a les gamins là ! Viens vite ! » Cria-t-il.

Les jeunes se regardaient paniqués lorsque Dan s'avança.

« -Putain t'es qui toi ?! Aboya-il.

-Recule gamin ! Répondit l'homme d'une voix grave et autoritaire.

-Réponds ?! Qui es-tu et qu'est-ce que tu fous là ?

-RECULE JE T'AI DIT ! Cria l'homme en sortant un objet de sa poche.

-Attention putain ! Il a une arme ! » Répliqua Dan en reculant vers les autres.

Un deuxième homme arrive derrière le premier en pestant contre les branches du buisson. Lui aussi était grand mais plus mince. Il portait les mêmes vêtements gris et se plaça aux côtés du premier.

« - Bien, bien. Rigola-t-il.

-Tu en a mis du temps ! Aller amène toi, on les rassemble au château avec leurs chers parents. Vous allez nous obéir gentiment ou il y aura une balle en moins dans mon chargeur. » Dit plus calmement le premier homme en se retournant vers les jeunes.

Ils étaient coincés, ils ne pouvaient pas s'échapper, au risque de se faire tirer dessus, ce qui leur faisait froid dans le dos. Les jeunes se sont donc mis en petit groupe et derrière eux se tenaient les deux hommes armés. Ils se dirigeaient tous vers l'entrée du château quand ils entendirent des cris qui provenaient de l'intérieur.

« -C'est quoi ça ?! Y'en a d'autre à l'intérieur ou quoi ? Demanda méchamment Erwin. Vous n'avez pas intérêt à ce que les parents soient blessés !

-Ou sinon quoi morveux ? C'est nous qui avons les armes ! Reste calme, une des charmantes reines a dû rencontrer un des gars à l'intérieur, pas très discrets ceux-là. » Ria le deuxième homme qui était en train d'agiter son arme sous son nez.

L'homme jouait avec son arme en parlant avec l'autre et se stoppa d'un coup.

« -Mais dis-donc... Je n'avais pas bien vu la jeune femme dans l'ombre ! Elle est mignonne hein !? Dit-il en regardant Mei avec un regard oppressant.

-Pas touche ! répliqua Felix en s'interposant entre les deux.

-C'est bon, ça va gamin, je ne vais pas la toucher a copine ! »

Félix s'abstint alors de révéler que Mei n'était pas sa copine par peur qu'il s'en prenne à eux. Ils arrivèrent tous dans l'entrée du château où tous les parents les attendaient déjà avec les gardiens du château et encerclés par trois autres hommes en gris. Lorsqu'ils les virent, les jeunes couraient vers leurs parents en pleurant sans vraiment comprendre ce qu'il se passait. Les hommes étaient cinq en tout, les deux de dehors et trois autres étaient rentrés dans le château pour prendre en otage les parents pendant que les deux autres cherchaient les jeunes dehors. La salle n'avait pas bougé depuis tout à l'heure, excepté le silence pesant qui dominait maintenant la pièce.


C'est alors que l'un pris la parole.

« -N'ayez pas peur, si vous obéissez bien, il n'y aura pas de problème, commença-t-il, si nous sommes là, c'est simplement pour vous dépouiller de vos biens !

-Prenez alors ! Prenez tous mais ne faites pas de mal aux enfants ! réclama le père d'Erwin, Mr Van Alphen.

-Comment avez-vous su que nous nous trouvions ici ce soir ? continua-t-il.

-Tais-toi un peu ! Répondit l'homme.

-C'est la presse parisienne, fit le deuxième homme en gris. Depuis que la presse sait que le prince français va se marier, elle sort un tas d'article avec des détails, dont le lieu et les membres présents ! On a donc pu organiser notre petit braquage tranquillement en attendant que la presse sorte le jour de cette réunion royale. »

'C'est bizarre, je n'en ai entendu parler nulle part...et puis comment sont-ils entrés ?' pensa Madame Duval.

Les familles étaient toutes apeurées et aucun n'osait bouger ou parler en attendant que les braqueurs aient vidé les sacs des femmes et fouillé les pièces en prenant soin de placer dans leurs sacs les objets de valeur qu'ils trouvaient. Tout y passait, vases, bougeoirs en or, les couverts en argent de la salle de cérémonie et l'un d'eux avait même ramené un cadre doré qui se trouvait dans l'entrée principale. Le père de Felix se penchait discrètement vers le roi néerlandais.

« -As-tu un téléphone ? demanda-t-il d'une voix quasiment inaudible.

-Oui dans ma poche, pourquoi ?

-Il faut qu'on appelle la police ! En tant que roi de France, j'ai un numéro privilégié que je peux utiliser lorsque ma garde n'est pas très présente. Rassura le roi Dunegan.

-Avec tout le respect que j'ai pour vous, permettez-moi de vous dire que c'est très risqué ! Ils sont armés ne l'oubliez pas.

-Ne vous inquiétez pas, vous ne serez pas mêlé à ça, je vais me charger de les appeler. Il faut que l'on fasse quelque chose de toute façon, nous n'allons pas rester là à rien faire, sachant que nos familles sont en danger. Hors de question.

-Bien, tenez. » répondit alors Van Alphen.

Le père de Samuel attrape le téléphone discrètement et commence alors à taper le numéro, il appuie sur « appel ».

''ça sonne, c'est bon signe'' Se dit-il.

Mais c'est alors qu'une voix retenti dans la pièce : « Vous appelez la police, quelqu'un va s'occuper de vous ! Veuillez patienter quelques instants ». Le cauchemar.

Un des hommes se retourne violemment vers le bruit et crie dans tous les sens pour savoir qui a fait ça.

« -Ça suffit maintenant ! Prenez notre argent si vous voulez, mais partez vite ! s'écrie Le père de Felix.

-Toi tu t'assoies ! Hurle un de braqueur en pointant son arme.

-Vous n'avez pas à être là ! »

*BANG*

Le corps du roi Dunegan s'écroule par terre, devant les yeux en pleure de son fils. Le braqueur, dans l'agitation, avait appuyé sur la détente. Toutes les familles se sont alors ruées sur le corps, le sang coulait autour de lui. Le braqueur s'était immobilisé et avait lâché l'arme au sol. Deux autres braqueurs se précipitèrent au son du coup de feu et demandaient ce qu'il s'était passé. Ils se sont alors rués sur le roi pour constater les faits.

« -Tu as de la chance, tu l'as seulement touché au bras, il s'est évanoui sous le choc. Vous profitez-en pour stopper le sang. S'exclama un des hommes.

-Pourquoi tu as tiré putain ?! Il nous avait dit de ne pas utiliser les armes ! s'indigna un second.

-Qui ''il'' ? Qui vous envoie ici ? Fit remarquer le père de Dan. Vous allez tous le regretter je vous le promet ! ».


-----------------------------------------------------------------------------

Désolé pour l'attente de ce chapitre ^_^ J'espère que ça vous as plu ! 

Pour me faire pardonner, la suite sera surement posté demain  !! :D Comme je l'avait déjà dis, l'histoire est courte et donc, le prochain chapitre sera soit le dernier, soit l'avant dernier :) Il y aura tout de même un court épilogue ensuite. 

Bref, laissez un commentaire pour me donner votre avis, s'il y a des fautes ou autres, n'hésitez pas, ce sera corrigé le plus rapidement possible :) 

Mei et les Princes.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant