Je t'haine. //b.s

Chapitre 11.

►Pdv Bradley ►

Je descendais les marches que j'avais monté quelques minutes plus tôt, prenais mon manteau en cuir à la volée, faisant en passant tomber le porte manteau, et sortais en claquant la porte de cette baraque qui me rendais dingue. Je fouillais les poches d'mon manteau et sortais mon paquet de clopes. J'en sortais une, l'a mis entre mes lèvres et mis ma main devant celle-ci, essayant de l'allumer. Mes mains étaient rougies à cause des coups, et ça n'me plaisait pas.

A ce moment-là, ce précieux liquide qui coule dans mes veines, est noir. Noir de haine. J'ai tellement la haine. Autant contre Elena que contre moi. J'aurais pu lui répondre tout simplement, comme j'avais fait avec les autres. Mais j'sais pas ce qu'il s'est passé. Elle avait l'air heureuse du moment passé avec James Connor et Tristan que j'ai voulu que ça change.

Mes pieds m'avaient conduit jusqu'au bar qui était à vingt minutes de la maison de Elena. J'avais besoin de boire, de décompresser, de me détendre. J'entrais et le calme des rues éclairées par les lampadaires se transformait en un brouhaha pas possible. C'est ça les bars. Je me faufilais poussant ceux en travers de mon chemin menant au comptoir. Certains grognais et me dévisageais, mais je les mettais vite à leurs places. D'ailleurs, ils partaient après.

Bradley : Un truc fort. Dis-je en m'asseyant.

J'posais mes coudes sur le comptoir en liant mes mains ensembles, et posait mon front contre celles-ci. J'ai fait une énorme connerie. J'n'aurais pas dû la frapper, et j'en suis conscient. J'ai été con. Et quand je revois ses yeux, je regrette vraiment. J'ai pas l'habitude de regretter, enfin, j'pense pas que je regrette vraiment. J'vais dire qu'elle me faisait juste pitié. Juste ça.

Bradley : Merci. Dis-je en saisissant le verre.

J'le portais à mes lèvres et bu une gorgée. J'savais pas vraiment ce qu'étais cet alcool, mais j'pense qu'il allait vraiment me défoncé. Je tournais la tête à gauche, observant les gens. Ou plutôt observant les filles qui pourraient me satisfaire. Je buvais une nouvelle fois ce liquide qui me brulait presque la gorge. J'répétais ce geste plusieurs fois, et demandais un autre verre à cette serveuse pas mal du tout. Elle me le rapportait en penchant son décolleter sous mon regard. Je regardais et levais les yeux vers elle.

Serveuse : Salut mon beau, qu'est-ce que tu fais ici ?

Elle me regardait avec un regard d'aguicheuse. On aurait dit qu'elle allait me sauter dessus.

Bradley : Me détendre.

Serveuse : Je peux te détendre si tu veux. Lançait-elle en me caressant la joue.

Si elle continue, j'devrais la pilonner contre se putain de comptoir, devant tout le monde.

Bradley : Hm. Tu proposes quoi beauté ?

Elle me fit un signe de la tête en mimant sur ces lèvres « Suis-moi. ». Je la suivais, et je la matais aussi, j'pense que j'allais bien m'amuser. Elle nous fit rentrer dans une salle qui semblait être la réserve. Je fermais la porte avec mon pied et elle se jeta sur moi. Ses lèvres jouaient avec les miennes, pendant que j'essayais de fermer la porte à clé, j'pense pas que quelqu'un voudrait voir ce qu'on fait dans la réserve. Elle embrassait assez bien, mais bizarrement aussi. Elle se précipitait trop. Je grognais lorsque sa main atteignait mon membre, et faisais des vas et viens avec celle-ci. Elle me mordais la lèvre, c'était une chose que j'aimais bien, mais pas quand celle qui me le faisais aller presque me faire saigner. Une bosse s'était formée dans mon caleçon, et elle l'avait sentie puisqu'elle souriait. Elle remontait un peu sa main jusqu'aux coutures de mon tee-shirt et le faisais remonter en galérant. Elle n'savait pas trop si faire, c'était ennuyant, mais elle avait l'air si bonne. Elle le jetait à terre, ce putain de tee-shirt qui ne m'a pas coûter deux euros. J'faisais de même avec son tee-shirt où l'on voyait tous ses seins, celui qui ne cachait rien. Je le jetais lui aussi à terre, et ses mains descendais jusqu'à mon érection pour remonter jusqu'à ma ceinture. Elle enleva celle-ci et détachais mon pantalon pour le descendre jusqu'à mes pieds. Ses baisers descendaient petit à petit vers le bas, traversant mon torse, arrivant à mon érection. Elle faisait des baisers par-dessus le caleçon, ce qui faisait, je dois l'avouer, du bien. Je balançais me tête en arrière et fermais les yeux. Je la sentais descendre mon caleçon et prendre mon membre bien dresser dans ses mains d'sorcière. Elle avait des ongles de sorcière, et je jure que si elle me griffe ou autre j'me casse d'ici. Elle commençait les vas et viens, une main sur mon membre et l'autre sur mes testicules. Elle entrait mon membre et me faisais une gorge profonde. Elle avait l'habitude, enfin, j'veux dire, mon membre allait quand même loin dans sa gorge.