47. Viens dans mes bras

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Nous passons une bonne heure à discuter, un peu gênant au début mais on s'est décontracté et c'était comme avant.

Moi : tu as faim ?

Antoine : oui !

Moi : je vais faire des pâtes.

Antoine : super ! Je peux t'aider, si tu veux.

Moi : ok ça serait pas de refus.

Nous nous levons pour aller dans la cuisine et commencer la préparation.
Il s'occupe de la sauce bolo et je mets de l'eau dans une casserole.
Je me sens vraiment bien, même si je sais qu'on doit encore réussir à redevenir comme avant je ne peux m'empêcher de profiter de cet instant.
Mais une question me trotte dans la tête...

Moi : Antoine ?

Antoine : oui ? Dit-il en se retournant vers moi.

Moi : tu repars quand à Madrid ? Dis-je un peu stressée.

Antoine : oh...demain soir.

Bam retour à la réalité.

Antoine : mais ne t'inquiètes pas, je suis bien déterminé à t'appeler tous les jours comme j'aurais dû le faire. Je te promets que tu m'entendras tous les jours sans exception. Et même si tu as du mal à me croire tout de suite, tu verras que je suis prêt à changer pour toi.

Moi : je souris doucement. D'accord, merci Antoine.

Antoine : je peux juste avoir la confirmation qu'il n'y a rien entre toi et Marco ?

Moi : Antoine...

Antoine : je sais, j'aurais pas dû te poser la...

Moi : il n'y a rien entre nous, il venait justement de me dire qu'il avait rencontré quelqu'un pendant les vacances. On est juste amis comme je le suis avec Paul et Yohan.

Antoine : d'accord. Je te crois. Dit-il en me souriant et passant une main dans mes cheveux.

Moi : je n'aurais jamais réussi, en si peu de temps, à te remplacer.

Il me prend dans ses bras, quelle sensation !

Moi : oh merde Antoine, ta sauce brûle !

Il se retire brusquement et diminue le feu.

Antoine : ok c'est prêt ! Dit-il avec un sourire adorable.

Je mets deux assiettes et nous mangeons dans une agréable ambiance.

Moi : tu loges dans un hôtel ?

Antoine : à vrai dire, il faut encore que je trouve. Je suis parti précipitamment ce matin de Madrid.

Moi : tu es venu de Madrid ?! Dis-je surprise.

Antoine : oui je suis parti de Mâcon ce matin, je suis arrivé à Madrid vers 10h, je suis rentré chez moi déposer mes valises et j'ai vu le cadre dans ma chambre et je suis parti en vitesse à l'aéroport.

Moi : aww Antoine !

Antoine : je ne pouvais plus attendre de te voir, j'étais prêt à décrocher des étoiles pour que tu veuilles bien m'écouter.

Moi : c'est adorable ! Et tu sais, tu peux rester dormir ici.

Antoine : je sais pas, te sens pas obligée.

Moi : y a pas de souci.

Antoine : je dormirai sur le canapé.

Moi : ok.

jusqu'aux étoiles // griezmann Où les histoires vivent. Découvrez maintenant