28. C'était gênant

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Le lendemain n'a pas été une journée spéciale, les joueurs devaient faire des interviews pour divers journaux. Louise et moi avons un peu traînés dans le château toute la journée.
Au soir, nous nous sommes tous retrouvés dans le salon pour regarder la finale.
Et...comment vous dire que je suis...déçue !! Je voulais que ce soit l'Argentine qui gagne, oui je suis très rancunière hahaha.
Enfin bref après le match, nous sommes allés nous coucher.

Dimanche 13 juillet 2014. 09h00.
Quand je me réveille, le premier truc qui me vient à l'esprit est la décision que je dois prendre pour le PSG.
Je sais déjà ce que je vais faire mais je préfère en parler encore une fois avec Antoine.
Je pars prendre ma douche alors que lui dort encore. Une sacré marmotte ce mec !
Puis, je m'habille, me maquille,... Enfin le rituel du matin.
Quand je reviens dans la chambre, Antoine est éveillé. Je l'embrasse et m'assois un instant près de lui.

Antoine : tu es belle mon cœur !

Moi : merci. T'es pas mal non plus...

Antoine : c'est sûr que cheveux en bataille, haleine de chacal et les yeux à moitiés ouverts je suis beau gosse. Dit-il en rigolant.

Moi : mais non bébé tu es trop mignon comme ça ! Mais c'est vrai qu'un peu de dentifrice ne te ferait pas de tort ! Lui dis-je en me foutant de lui.

Il fit mine d'être offensé mais il devenait encore plus chou. Je le serrai dans mes bras et lui fis des bisous dans le cou.

Antoine : tu essaies de te faire pardonner, là ?

Moi : moi ? Non !

Antoine : ouais ouais... T'as de la chance d'être aussi belle et que je t'aime !

Moi : moi aussi je t'aime bébé !

Antoine : alors t'es pardonnée...

Je reste dans ses bras encore quelques instants avant de le laisser aller se laver. Pendant ce temps, je décide de repartir dans ma chambre pour appeler mes parents.
C'est en appelant ma mère que je me rends compte qu'ils ne sont pas au courant pour le poste au PSG. Alors après qu'elle ait pris de mes nouvelles, je lui ai tout expliqué avec le poste. Elle était très contente pour moi et je pense même qu'elle a eu une larme au coin de l'œil. Je suis vraiment heureuse de savoir que mes parents sont derrière moi et qu'ils sont fiers de ce que je fais.
Je me rappelle que vers mes 19 ans, je leur avais fait une crise car je pensais qu'ils s'en foutaient de moi et qu'ils préféraient Olivier parce qu'il avait réussi dans le monde du football et qu'il gravissait de plus en plus d'étapes. Ils ne comprenaient pas pourquoi je leur disais ça car ils n'avaient jamais fait de préférence entre nous deux.

Bref, après avoir eu ma mère, mon père prit le téléphone pour me féliciter aussi.
J'ai toujours eu une relation très fusionnel avec lui. Quand j'étais petite et que je faisais du foot, il était toujours dans les tribunes à me soutenir, c'est vraiment de formidables souvenirs. Quand j'ai arrêté à l'âge de 15 ans pour pouvoir faire du tennis, il était un peu vexé mais il a très vite compris que j'avais envie de découvrir un autre sport et le tennis est très vite devenu mon hobby préféré.
J'en ai fait pendant 4 ans, j'ai décidé d'arrêter avant de commencer mes études pour devenir kiné. Ça me manquait beaucoup donc j'ai quand même continué à jouer le dimanche après-midi contre une copine qui était dans la même classe que moi.

J'ai un peu (beaucoup) raconté ma vie là...
Après avoir raccroché, je retourne dans la chambre d'Antoine, qui est prêt.
Nous descendons tous les deux pour aller manger avec les autres.
Olivier avait super heureux, il n'arrêtait pas de sourire ce qui me faisait très plaisir.

Moi : qui ou quoi te fait sourire ainsi ?

Olivier : Jade...

Moi : awww tu l'as vue ?

jusqu'aux étoiles // griezmann Où les histoires vivent. Découvrez maintenant