jusqu'aux étoiles // griezmann

36. Tu le remercieras

Vendredi 18 juillet 2014. 08h00.
Je me réveille sans aucune motivation, une matinée d'au revoir qui arrive à grands pas.
Je me retourne vers Antoine qui est réveillé aussi, il me regarde tendrement et me sourit. Il commence à me caresser les cheveux.

Moi : j'ai peur que tu m'oublies...

Antoine : ne dis pas de conneries bébé...je ne pourrais jamais t'oublier.

Moi : tu es sûr ? Je sais que tu vas rencontrer des centaines de filles plus belles les unes que les autres et que...

Antoine : arrête ! Je te l'ai dit hier, tu es et seras toujours la seule.

Moi : je suis désolée, je tiens tellement à toi que j'ai peur de te perdre, je veux juste être sûre que ce matin n'est pas un adieu.

Antoine : ce n'est certainement pas un adieu, loin de là.

Il m'embrasse passionnément. Et après quelques câlins, je décide d'aller prendre ma douche.

PDV Louise.
La première nuit italienne s'est super bien passée si vous voyez ce que je veux dire.
La maison que Paul a achetée est plus que magnifique, elle est gigantesque et super bien agencée. Notre chambre est sublime et le matelas est d'une perfection inégalée.
Paul est déjà dans la douche ce qui m'étonne de lui car il est à peine 8h du matin.
Quant à moi, je suis encore en mode grosse merde dans le lit tellement il est confortable et plus attirant que n'importe qui d'autre...quoique Paul l'est quand même plus. En parlant du loup, il sort de la salle de bain vêtu d'une simple serviette nouée autour de sa taille laissant apercevoir ses beaux abdos.

Moi : tu veux me faire baver ?

Paul : oouuu nan ! Tu vas mouiller la couette après !

Moi : heeee...tu sais que c'était gentil ce que j'ai dit...tu as un corps de rêve bébé.

Paul : je sais... Je rigolais mon bébé...j'aime quand tu baves sur mon corps de dieux...

Moi : pas du tout modeste en tout cas ! Dis-je en rigolant.

Il vient s'allonger près de moi et m'embrasse le bout de mon nez.

Paul : je t'aime bébé.

Moi : je t'aime aussi chouchou.

On reste dans les bras l'un de l'autre pendant quelques minutes avant que je décide d'aller me laver pendant que Paul s'habille.

PDV Manon.
Toute la petite famille est prête, nous avons pris notre petit déjeuner et nos bagages sont déjà dans l'entrée. Les au revoir sont de plus en plus proches et une boule se forme dans mon ventre.
Le taxi vient de klaxonner devant la maison, nous sortons avec nos valises et le taximan les charge dans le coffre.
Heureusement que c'est un taxi break sinon on aurait dû se serrer.
En un peu plus de 20min, nous sommes dans le hall de l'aéroport.

Antoine fait d'abord ses au revoir avec ses parents, et ensuite son frère. Avec Théo, c'est très rapide car il revient déjà dans 2 semaines.
Il se tourne enfin vers moi et me serre automatiquement dans ses bras, un mélange de bien-être et d'appréhension se fait ressentir.
Je voudrais que ce moment dure éternellement, le quitter est beaucoup plus dur que je ne pensais.

Antoine : je voudrais que ce moment ne s'arrête jamais. Dit-il comme s'il lisait dans mes pensées. Je sais que je te l'ai déjà dit plusieurs fois mais n'oublie pas de t'amuser et de profiter de ce post en or. N'oublie pas que je t'aime de tout mon cœur et même si j'ai peut-être du mal à te le montrer, tu es la plus importante à mes yeux.
Je t'aime et ça pour encore de très longues années.