jusqu'aux étoiles // griezmann

57. Repose toi bien

PDV Manon.

J'étais enfin réveillée, je pouvais bouger et parler. J'étais très affaiblie ça je dois l'admettre mais je me sentais bien, je me sentais enfin vivante.
Lorsque j'ai vu cette voiture noire me foncer dessus, j'ai cru que j'allais pas m'en sortir, que ma vie était finie.
Olivier est reparti vers 18h, j'ai un tout petit peu mangé et je me suis endormie. Cette nuit n'a pas été très facile, ma tête me faisait très mal et mon ventre rempli d'hématomes me faisait également souffrir.
Vers 10h, je me suis réveillée et Antoine était déjà là. Il avait été là tous les jours, je sentais sa présence, il me parlait mais à vrai dire je ne me souviens plus de quoi. J'avais réuni toutes mes forces pour lui montrer que j'étais là, que j'étais encore bien vivante et ça avait fini par payer.

Antoine : hey. Dit-il en me voyant éveillée.

Moi : hey. Dis-je doucement.

Antoine : ça va ? Tu as besoin de quelque chose ?

Moi : oui, je veux bien un peu d'eau s'il te plaît.

Il se leva et remplit un gobelet en plastique qu'il me tendit ensuite.

Moi : merci Antoine, merci d'être là.

Antoine : c'est normal, tu te sens mieux ? Tu veux que j'appelle le médecin ?

Moi : non ça va, je vais bien. Dis-je souriante.

Antoine : je vais rester avec toi jusque fin d'après midi enfin si tu veux bien, je dois repartir à Madrid ce soir... Dit-il en baissant la tête.

Moi : évidemment que je veux que tu restes, et je comprends tu sais, c'est déjà génial que tu aies pu rester 4 jours ici. Je t'en remercierai jamais assez.

Antoine : de rien. Je reviendrai dès que je pourrai mais tu sais avec la Champions League et l'euro en préparation, je suis beaucoup pris.

Moi : ne me prends pas comme une charge, je saurai me débrouiller seule et je veux que tu te focalises sur tes matchs pour aller le plus loin possible.

Antoine : tu n'es pas une charge Manon...

Moi : juste ne te préoccupes pas trop de moi. Pense d'abord à toi et au foot.

Antoine : je suis désolé pour l'année dernière, je pensais...

Moi : Antoine, on pourrait parler de ça un autre jour, s'il te plait ? Je veux être remise sur pied pour entendre ça et pouvoir en parler avec toi, normalement tu sais...pas dans un lit d'hôpital.

Antoine : oui bien sûr, je comprends. Mais je te promets qu'on aura cette discussion que tu le veuilles ou non. Je ne veux plus que tu vois comme un gros con.

Moi : je ne vois pas comme ça... C'est plutôt toi qui devrait me voir ainsi.

Antoine : tu n'es pas comme ça. Dit-il me fixant de ses yeux bleus étincelants.

La porte s'ouvrit laissant apparaître Olivier et...Louise !
Elle me sert dans ses bras longuement me chuchotant des mots adorables.

Louise : Paul aurait voulu venir mais il n'a pas pu...

Moi : c'est pas grave, je lui téléphonerai dès que j'en aurai l'occasion.

Olivier : j'ai parlé au médecin, si tout va bien, tu pourrais déjà sortir dans une semaine.

Moi : c'est vrai ? C'est génial !

Olivier : il m'a demandé si tu avais une présence sur qui compter tous les jours, tu sais pour les médicaments, ton rétablissement,... Je lui ai dit que tu étais toute seule sur Bordeaux donc j'ai pensé que tu pourrais venir avec moi, à Londres. Juste le temps que tu te remettes de bon pied.