Ou comment créer un titre de la longueur d'un marathon.
Ce que je préfère dans une histoire, ce sont les personnages ; quand j'ai commencé à écrire j'avais plus le souci de l'intrigue que des personnages. Et puis il y a une bonne année, en finissant la série des Héros de l'Olympe (pas de la grande littérature mais ça a fait mon adolescence), je me suis demandée ce qui la rendait si passionnante.
Et malheureusement, ce n'est pas l'intrigue, sans vouloir t'offenser Tonton Rick, tu nous ressors le même schéma narratif depuis le premier Percy Jackson. Non, ce qui fait tout l'intérêt de cette série, ce sont les personnages ; ils sont uniques, attachants et représentent la société chacun à leur façon.
Donc, désormais, je prends beaucoup plus de temps pour construire des personnages que pour construire une histoire. Je suis même rendue à un stade ou je ne connais pas la fin de mes histoires (non, pour de vrai) et je laisse mes personnages évoluer pour voir ce qu'ils ont à me proposer.
Mais je me dis que même à travers les histoires, les points de vue, c'est difficile de vous faire comprendre toute la complexité des personnages. Donc, je vais vous expliquer en détail qui sont ces gens tout droit sortis de mon esprit. Pour le moment, je ne ferai que Jefferson's world mais peut-être que si j'en ai la motivation, la liste s'allongera.
1 - Jefferson's world
Cette histoire est le meilleur exemple de mes "expériences sociales". Je ne vous spoilerai pas, tout simplement parce que je ne connais pas la fin, je le jure, des fois je commence à écrire des chapitres et ce que j'avais prévu ne me convient pas. Pourquoi ? Parce que ça ne colle pas au personnage, alors je me dis "Qu'est-ce que cette personne, si elle existait dans la réalité aurait fait ?" Et voilà, j'ai le plan de mon chapitre.
Trêve de blabla, on commence l'analyse psycho-historico-socio-psychanalytique poussée.
NELLY
(oui je vais mettre des petites photos un peu tumblr)
Je sais que beaucoup de lecteurs n'aiment pas Nelly. Et c'est voulu. Nelly, c'est le cliché de la salope superficielle, dans les histoires pour adolescents, il en faut toujours une. Le problème, c'est que souvent, on a tendance à rabaisser le personnage à un stéréotype et il n'y a rien de plus agaçant que de créer un personnage juste pour être "la pute du lycée qui empêchera la fille de finir avec l'amour de sa vie".
Honnêtement, Nelly est mon personnage préféré de Jefferson's world. Déjà, car elle s'assume complètement : elle est bisexuelle (elle ne l'a jamais dit mais elle l'a clairement fait comprendre à Megan), elle s'habille comme elle veut même si ça signifie rentrer dans une catégorie, elle parle franchement et surtout, surtout...
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Tout sauf "Illa"
De TodoVous avez le droit de m'appeler par tout ce que vous voulez. Sauf "Illa".