* T'es complètement malade ! *

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Je suis réveillée par une secousse sur mon épaule. J'ouvre les yeux et remarque que l'on est arrivé. Nous sommes dans une forêt. Attendez. Une forêt ?

- Sérieusement Théo si tu voulais me tuer, tu pouvais le faire chez moi. Pas besoin de m'emmener aussi loin.

- Allez princesse, n'aies pas peur ! Je ne vais rien te faire.

Je ne suis pas rassurée mais je le suis. Nous passons la lisière et marchons pendant une bonne demi-heure. Bon, Je vous épargne la route ; il ne s'est absolument rien passé, hormis le moment où je me suis arrêtée pour admirer un petit écureuil sur un arbre. Je regarde mes pieds tout en marchant quand Théo place son bras devant moi pour m'inciter à m'arrêter. Je relève lentement la tête et tombe nez à nez avec un mur haut d'une vingtaine de mètres, avec une porte rouge à quelques mètres de nous.

Je tourne le regard vers mon meilleur ami qui a commencé à avancer vers la porte. Ne comprenant pas la situation et ne sachant pas quoi faire, je reste statique et attends que Théo me dise de bouger. Il toque et quelqu'un apparaît deux secondes plus tard. Je vois que le nouvel arrivant passe son regard furtivement vers moi puis le détourne vers Théo. Je peux entendre leur conversation comme si mon ouïe était sur-développée.

- Pourquoi tu l'as amenée ici ? T'es complètement malade ! C'est une humaine !

- Arrête Devil ! Je sais exactement ce que tu as fait alors tu nous laisses passer ou je t'empale.

La réplique de mon meilleur ami me fait froid dans le dos. Je reporte mon attention sur les deux personnes en face de moi. Théo me regarde bizarrement tandis que je lui rends un sourire peu convaincant. Il me prend la main et nous passons la porte sous le regard du prénommé Devil. Quand celui-ci referme la porte tout devient noir. J'ai peur du noir. Mais vraiment au point que je commence à paniquer.

- Théo ? Je demande, terrorisée.

Je sens une main sur mon épaule et un souffle chaud dans mon cou.

- Tu te rappelles de moi ?

Ma respiration devient saccadée mais je reste lucide et garde mon sang-froid.

- Laisse-moi tranquille, qui que tu sois, laisse-moi tranquille, je réplique.

D'un coup, des lampes rouges s'allument en alternance pour former un long couloir sans fin. Je sens quelqu'un me prendre la main et une chaleur et un bien-être m'envahit.

- Bien joué, princesse. Tu as ouvert la ligne du courage.

La ligne du courage ? J'interroge Théo du regard tandis qu'il m'emmène à travers ce "couloir" qui doit mesurer un kilomètre. Au bout se trouve exactement la même porte qu'au début sauf qu'il y a quelque chose d'inscrit sur la porte

«Bienvenue en enfer»

C'est une blague?!

DémoniaqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant